
1 168 , 1 1 09 8c 111 ©• Leur fubjlance co r tica le,
1 leu r fubftance radiée , leurs p a p ille s . On diftin-
guoit à peine les différentes fubftances des reins
& leurs mammelons. ( ibidem. )
j 112,. L e bafpnet. Le baflinet etoit fort petit.
( M . Daubenton. )
, 1 1 13 . L*uretère. Les uretères n'avoient rien de
particulier. ( V . D . )
11 16. L a v e ffie en général. La veflie de la femelle
du petit papion avoit un aflez grand volume
8c une forme ovoïde. Sa grande circonférence
étoit de dix pouces trois 'lignes , 8c la
petite circonférence de fept pouces neuf lignes.
E § .
Dans le grand papion mâle * la grande circonférence
de la veflie étoit de fix pouces , 8c
la petite circonférence de quatre pouces. ( M .
Da u ben ton ..y
Dans l'individu que fai diflequé , la veflie n’ a-
voit rien de remarquable. ( V-. D . ')
F O N C T I O N H U I T I È M E .
G É N £ R A T ' I O N.
1130. Les fe x e s en général. » Le babouin pa-
roît continuellement excité par cette paflion
qui rend furieux les animaux les plus doux ; il
eft infolemment lubrique , 8c il affette de fe montrer
dans cet état, de fe toucher, de fe fatis-
. faire feul au yeux de tout le monde j & cette action,
l'une des plus honteufes de l’humanité ,
& qu'aucun animal ne fe permet , copiée par
la main du babouin§ rappelle l’idée du vice &
rend abominable l'afpeâ: de cette bête que la
nature paroît avoir particulièrement vouée à cette
efpèce d’impudence 5 car dans l’homme elle
a voilé ces parties : dans le babouin au contraire
elles font tout-à-fait nues 8c d'autant plus évidentes
, que le corps eft couvert de longs poils.
I l a de même les fefles n ue s , les bourfes pendantes
^ l'anus découvert, la queue toujours levée
: il femble faire parade de toutes ces nudités
, préfentant fon derrière plus fouvent que
fa tête, fur-tout dès qu’ il apperçoit des femmes,
pour lefquellesil déploie unetelle effronterie qu'elle
ne peut naître que du defir le plus immodéré.
Le magot & quelques autres ont bien les mêmes
inclinations 5 mais comme ils font plus petits 8c
moins pétulâns, on les rend modeftes à couds
de fou e t, au lieu.que le babouin eft non-feulement
incorrigible fur cela , mais intraitable à tous
autres égards ( E x t r a it de M . de Bü jfon . y
S e C T I ON P R Ê M I Ê RE.
S e x e mafculin.
1134. L e fcrotum. Dans le grand papion, les
bourfes étoient pendantes 8c avoient a-peu-près
la même forme que dans l’homme. ( M M . de
Bu ffon & Daubenton. )
Dans le petit papion; il n'y avoit point de
fcrotum. ( M . Daubenton.) Remarque qui me pa-
roit fuffifante pour faire regarder ces deux linges
comme formant des efpèces différentes.
1139. L e s tejlicules en général. Les tefticules
étoient très-volumineux, en comparaison de U
verge • ils avoient un pouce trois lignes de longueur
, dix lignes de largeur 8c fix lignes 8c demie
d'épaifleur.
1140. L eu r fo rm e . Leur forme étoit ovoïde.
1141. L eu r ftruBure interne. Leur fubftance
intérieure avoit une couleur grife légèrement
teinte de jaune.
1144. V ép id id ym e . L ’épididymë avoit deux
lignes 8c demie de largeur, 8c demi-ligne d'é-.
paifleur.
114^. L e canal déférent. Les canaux deferens
étoient longs de huit pouces fix lignes , 8c larges
d'une demi ligne d’ans la plus grande partie- de
leur étendue. ( M . Daubentpn. )
1 1 4 9 , n y i & n j z . L e s véficules en génér
a l t leurftruBure externe & interne. Dans le grand
papion , les' véficules féminales étoient fort étendues
, & composées de tuyaux pelotonnés, qui
avoient jufqu'à deux lignes de diametré. Elles
étoient longues de deux popces quatre lignes »larges,
de fept lignes,' 8c épaifîes de deux lignes &
demie. • ■ . , .
Dans le petit papion , les véficules feminales
quoique très-petites, avoient des tuyaùxfort ap-*
parens. ( M . Daubenton. )
1114. L a verge en géné ral, f a fo rm e . La verge
avoit à-peu-près la même forme que dans! homme,
dans le grand 8c dans le petit papion. Celle du
grand papion avoit trois pouces deux lignes de
longueur , depuis la bifurcation des corps caverneux
jufqu'à l'infertion du prépuce? fa cir^
conférence étoit d'un pouce. ( M . D au ben ton .y
n<5i. L 'u r ètr e. L ’ urètre.avoit fept lignes de
circonférence dans le grand papion : ce canal
avoit aufli fept lignes de contour dans /la femelle
du petit.
11(33. L e gland . Le gland differoit beaucoup
de celui de l'homme. 11 avoit un pouce fept
lignes de longueur, 8c un pouce fix lignes de
circonférence. 11 étoit terminé par une forte
de champignon qui avoit huit lignes de
Tat la face fupérieure du gland , & feulement
fix lignes fur la face inférieure. C e champignon
avoir un. pouce huit lignes de circonférence.
Il étoit pointu au fommet, où fi étoit
couvert par une fente aflez profonde, qui étoit
l’orifice de l'urètre. ( M . Daubenton:)
j w J L a glan d e proftate , f a fo rm e. Il y avoit
près des véficules féminales un corps long d’un,
pouce, large de cinq lignes 8c épais^ de trois,
qui étoit fur l’urètre, 8c qui a paru à M. Daubenton
être la proftate, parce qu'il n’en a pas
vu d'autre.
1169. L a JlruBure interne. C e corps étoit cellulaire
8c prefque caverneux } en le comprimant
il en eft forti du fang. ( M . Daubenton. )
1177. V o s de la verge. Un petit os cylindrique
étoit dans lé gland du petit papion. C e t os
étoit un peu courbé dans fa partie antérieure. M.
Daubenton pféfume qu’ il y en avoit un pareil
dans le gland du grand papion, mais fi ne Ta
pas vu.
S e c t i o n t r o i s i è m e ,
S e x e fém in in .
■ 1187: L e s parties génitales externes en général. Les
parties extérieures de la génération étoient placées
en arrière au deflous de l’anus ( M . Daubenton. )
cette difpofioion eft une fuite néceflaire de la longueur
exceffive du périnée , que M. Daubenton
dit être fitué en arrière au-deffbus de l’anus ,
comme cela exifte dans Le plus grand nombre
des linges. ( V . D . )
1190. L a v u lv e. La vulve (*) avoit trois lignes
de longueur. .( M . Daubenton. )
11(31. L e s grandes lèvres. II n’y avoit point
de grandes lèvres. ( V . D . )
119 y. L e clito r is èn général. Le clitoris étoit
placé fur le bord de la vulv e, 8c il s’avançoit
au - dehors de la longueur de deux lignes. ( M .
Daubenton•).
Dans l’individu que j’ai diflequé le clitoris
étoit fitué’ à une grande diftance du vagin, &
il etoit entièrement féparé de cette dernière partie
; car il n’y avoit point de fente ou de vulve.
{ r . D . )
1104. L e méat urinaire , ou t orifice de l'urètre de
la fem e lle . L'orifice de l'urêtfé fe trouvoit au-
dedans du vagin, à huit lignes de diftance du
bord de la vulve. ( M M . D a u ben ton & K . D . )
11 14 & 121J. L e va g in . Le vagin s'ouvre*
immédiatement au - dehors y> au lieu d'avoir fon
orifice caché entre deux grandes lèvres, comme
il l'eft dans la femme j car il n'ÿ. a point de
vulve à proprement parler. ( V . D . )
Le vagin avoit deux pouces fept lignes de
longueur, & un pouce trois lignes de circonférence.
( M . Dau benton. )
1218. S a fa c e interne. Sa portion inférieure,
ou celle qui étoit comprife entre les bords de
la vulve 8c l’orifice de l’urètre , formait des rides
longitudinales très-grofles. Le refte des parois
internes du vagin étoit tuberculeux, 8c les
plus gros tubercules fe trouvoient prèjs; de l ’orifice
de la matrice. ( M . D au ben ton . ) ■
i l i f & 1214. L a matrice en général f fo n c o l ,
& c . La matrice étoit applattie , allongée , 8c
échancrée dans'fon bord füpériéur ou antérieur,
(M . Daubenton. ) Elle fe rapprochoit beaucoup
de celle de la femme par fa fqrme 8c par celle
de fes annexes. ( V . D . )
Le cou 8c le rorps de cet organe avoient
neufligries'de longueur i la circonférence du corps
étoit de huit lignes. ( M . Dau benton. ) Le col
étoit très-prolongé. ( V .D . )
1235. L e s cornes d e la matrice. Il n'y avoit
point de cornes. ( M . Dau benton. ) Dans un individu
que^f'ai - diflequé il n'y en avoit point?
mais des renflemens , fitués aux angles de la mar-
tr ice , en offroient là trace. ( V . D . y
1243. L e s trompes utérines , leurs contours &
replis. Les trompes ne; différèrent de celles de
la femme qu’en ce qu’elles formoient plufieurs
zigs-zags. (M M .Dau benton &. V . D .}La longueur
de la ligne courbe qu’elles parcouroient étoit
d’un pouce fix lignes. ( M i Dau benton. )
i2 4 f. L eu r p a v illo n . Elles aboutifloient à un
pavillon qui tenoit à l’ovaire, mais qui ne l’en-
touroit pas comme dans le magot. ( M . Dau benton.
)
124(3. L e s règles ou écoulement périodique. La
feméile du papion eft fujette, comme la femme ,
à l ’évacuation périodique. ( Buffon. )
, .(*) Tout cc qui eft contenu dans cètte table , fur lé fexe féminin, ne concerne <jue la femelle du petit papion}
M. Daubenton a diflequé deux individus de cetce dernière efpèce de babouin, l’un male , & l’autre femelle. Celui que
j’ai eu occafion d’examiner, étoic aufli , comme je l’ai déjà dit , de la petite efpèce du' fexe féminin.
S y ft , anatom. des A n im a u x , T dm . I I . I