
S e c t i o n t r o i s i è m e .
^1^86, 1187 , 1190 & I l l i . . L e f t x e fém in in en
general. Les parties naturelles de la femelle de
1 urfon n ont rien de particulier, fl ce n'eft que la
vulve eft iîtuée en travers. { Ib id em ) .
S e c t io n s q u a t r iè m e e t c in q u ièm e .
/ I i 5f & 1258. La geftation , Jes périodes , fa duree
} le nombre des foe tu s_ La femelle de l’urfon
met ordinairement bas au mois d'avril : elle porte
environ fept mois j les chafleurs aflurent que les
ventiees font toujours d'un feul petit. (M M . S a r ra
s in g* E r x le b en ). M. Sairazin n'en a trouvé auflî
qu un dans les femelles pleines qu'il- a difféquées.
F O N C T I O N N E U V I È M E .
N u t r i t i o n *
S e c t i o n p r e m i è r e .
1505. L a la lla t io n en général. Les mères n'allaitent
leurs petits qu'environ un mois 5 alors ils
vivent d herbe , & iis s’accoutument par degrés à
fe nourrir d'écorce. (n°. 1519). {M . S a r ra s in ).
S e c t i o n d e u x i e m e .
1519. L e s alimens en général. L’urfon fe nourrit
de l'écorce de toutes fortes d'arbres. ( M M . Sar-
rax ln & E r x le b en ) , principalement de celles de gè*
névrier ( M M . de B u f o n , S a r ra fin & Erx leben ) ,
de pin (M M . Sar rasin & E r x le b en ) , & des cèdres
dii Canada appeîlés arbres de v ie ; H ne touche
point à l'écorce du bois mort : cet animal
paît au(Ed'herbe { M . S a r ra s in ) , & mange des
fruits en été il ronge les boutons & les- jeunes
branches de faute {E r x le b e n ) . Dans cette faifon
il boit de l'eau., & la-ppe comme un chien
( B u f o n ) : en hiver, la neige lui fen d e boiflbn
( B u fo n & E r x leb en ) y mais- en général il boit très-
peu { E r x le b e n ) .
S e c t i o n q u a t r i è m e ..
1324.. L e s périodes ou. âges-- de la v ie en général
Les chafleurs Européens & les Sauvages aflîirent
que l’urfon vit douze ou quinze ans. (E r x le b e n ) .
ESPECE QUATRIEME.
L e C o e n d o u ;
. I.e C o e n d o u . Buffon, hift. nat.- éUsPp. 4-18.
yb LLV.
Le. porç-épic de la- nouvelle-Efpagne. H y ß r ix
( novæ Hifpaniæ ) aculeis apparentibus , couda brevi
& crafsâ..\bi\tt. ieg. an..p. 12.7, n. 2,
Le porc-épic dvAmérique. H y ß r ix (Americanus*)11
caudâ lon g ifi m à , tenui , mediuate- extremâ aculeo-
rum experte. BrifT. regn. an. p. ng . n. 4.
^ Le grand porc-épie d’Amérique. H y ftr ïx { Ame-
rtcanus major)caudâ lo n g i fm â , tenui , me dicta te.
extremâ aculeorum experte.. Briff. regn. an. p. 130..
n. 5.
H y ß r ix (prehenfîlis )'pedibus tetradaclylis ; caudâ.
elong.it a p reh enfin feminudâ.— Erxleben , fy il. regn.
an. cl. 1. g. 33. efp. 2. p. 342.
H y ß r ix pedibus tetradaclylis , caudâ-exfertâ p r e -
kenfili feminudâ. Linn. fyfl. nat. 6 . p. 9. n. 2.
H y ftr ix (pcehenfilis) pedibus tetradaclylis, caudâi
elongatâ prehenfili feminud â. Lirin. fyfl. nat. 10-
i L p- 57. n. 2. m fyfl. nat. 12. I. p. 7 6. n. 2.
G É N É R A L I T É S .
: O n trouve le coendou 'dans toute Pétendùe'
’ de l’ Amérique, depuis le Bréfil & la Guiane jnf~
; qu'à la Louiïîane & aux parties méridionales du.
Canada. Il habite ordinairement des lieux élevés
(B u fo n & E r x leb en ) y. & dans les bois. (E r x le b en ) ..
Il dort pendant le jour ,& court pendant la nuit.-
. ( B u fo n & Erxleben ).
Le coendou eft beaucoup plus petit que le porc*
épic, & fa queue eft confkiérablemenr plus lon~
:gue- ( B u f o n ) - $ elle a autant de longueur que le-
: corps , lequel a dix huit pouces (E r x le b e n ) . L'individu
que.M. Daubenton a examiné', avoir feulement
dix - fept pouces de longueur, depuis le-
bout du mufeau jufqu'’à l'origine de la queue #
. qui étoit longue de neuf pouces.
! F O N C T I O N 4 PREMIERE.
Q S S I F J C A T I O-N.
i S E CT T I OP.N' P R E M I È R- E.
3 & 4. Le s os de- la tête en général. La tête efP
-proportionnellement moins longue que dans le*
.porc-épic, & le mufeau eft plus court. (M M ..d e :
. B u f o n &■ Daubenton );,.
î 67 , 68, 69 & 84. L e s doigts des mains & des*
:p ieds en général j leur nombre , & c . Le nombre-deS'
doigts eft* de cinq aux- mains & aux pieds i mais*-
le pouce de la main eft très-petit, & femblable
à un tubercule. (M M . Daubenton & E r x leb en ).
F ONC T I ON DEUXIÈME.
I R R-1 TA R I X I T i .
2 2 f . Par ticu la r ités relatives à lit marche & a u x '
mouvement* Le coendou monte fur les arbres .*
il fe' retient aux branches avec fa queue. (B b f r -
tfon 3r L in n é , Erxleben
La plupart des naturaliftes & des voyageurs,
srinfi que Pifon ( 1 ) , difentque le coendou a la
■ faculté de lancer fes piquans (n ° 883), comme
le porc-épic & l’urfon. C e fait , dit M. de Buf-
fon , paroît évidemment abfurde. Ray ( 2) l'a
auflî nié.
F O N C T I O N Q U A T R I E M E .
S E N S I B T L I r é.
S e c t i o n s e p t i è m e .
■ 78 f. Les y e u x en général. Ils font très-brillaris.
•'( E r x leb en ).
S e c t i o n h u i t i è m e .
833. I l oreille externe en général. Les oreilles
font très-petites. ( Ib id em ) .
S e c t i o n o n z i è m e .
883. Le s diverfes fo r te s de p o ils . Le coendou
eft couvert de piquans mêlés de longues foies ,
qui s'éièvent au-deffus d’eux ,& qui fontenafîez
grand nombre pour -les cacher fur le dos , fur les
parties latérales du corps, fur les côtés & fur la
partie inférieure de la tête : les foies font plus rares
lur la partie fupérieure ou poftérieure de la tête
& du col : les plus longues ont quatre ou cinq
pouces 3 elles font en partie brunes ou noirâtres ,
& en partie jaunâtres 3 celles des côtés de la
•queue font entièrement de cette dernière couleur.
— Le bout du mufeau , les bras , les jambes,
les mains & les pieds ont des poils roides comme
du crin 3 ces poils font bruns , excepté quelques
«us de ceux des bras & des jambes , qui ont une
couleur jaunâtre. (M . D a u b en to n ). La poitrine,
le ventre, 8c l’intérieur des bras & des cuifles font
recouverts de foies d'un brun noirâtre, fans aucun
mélange de piquans (E r x le b e n ) . Tout le refte
.du corps eft hérifîe de piquans , parmi lefquels
on ne trouve aucqn poil , fuivant Erxleben. Dans
l ’individu que M. Daubenton a examiné , il y
a v o it, dit ce favant anàtomifte , un grand nombre
de poils parmi ces piquans : les plus longs
piquans avoient feulement deux pouces & demi:
les plus gros étoient fur la partie inférieure du
dos , fur la croupe, & à la partie poftérieure ou
fupérieure de la queue 5 ils avoient à-peu-près une
ligne de diamètre 5 ils étoient pointus aux deux
bouts , & de couleur blanche-jaunâtre dans la
.plus grande partie de leur longueur ; la pointe
avoit une couleur noirâtre qui fe mêloit avec le
jaunâtre par des teintes de brun & dé rouflâtre : les
autres piquans étoient plus petits & plus ferrés
•les uns contre les autres , de forte que l’on ne
voyoit que leur pointe noirâtre, excepté fur la
tête & dans la région poftérieure du cou , où la
partie jaunâtre des piquans étoit très-apparente.-
Les mouftaches aboient moins de longueur que
celles du porc-épic : leurs crins étoient plus déliés
& de couleur noire ( M . D a u b e n to n ) .— Suivant
Erxleben , les mouftaches font très-longues
& blanches.
Pifon dit que les piquans du coendou entrent
d’e-ux - mêmes , & par leur propre force ,
dans la chair , & qu'ils percent le corps jusqu'aux
vifeères les plus intimes ( î i f ) .
884. L e s ongles. Us font très-longs (E rx leben ).
Dans le fujet que M. Daubenton a décrit, les ongles
étoient grands, crochus , très-pointus & de
couleur noire & jaunâtre : ceux des pieds étoient
plus longs que ceux des mains.
F O N C T I O N C I N Q U I È M E .
R e s p i r a t i o n .
942. L a v o ix . Elle reflemble. à celle du cochon.
( E r x le b e n ) .
F O N C T I O N S I X I È M E .
D I G E S T I G N .
S E C T 1 .0 N P R E M I È R E.
944. L e s lèvres. La fupérieure n'eft pas fendue.
(M . D a u b en to n ).
F O N C T I O N N E U V I È M E .
N U T R I T I O N .
S e c t i o n d e u x i è m e .
1319. Les alimens en général. Le coendoit fe
nourrit de fruits & de petits oifeaux. (Erxleben).
Il eft carnacier plutôt que frugivore : il cherche
à furprendre les oifeaux , les petits animaux , les
volailles. (B u fo n ) .
S U P P L É M E N T
A l 'A r t ic l e de l ’É c u r e u il .
F O N C T I O N P R E M I È R E .
O s s i f i c a t i o n .
S e c t i o n p r e m i è r e .
52. L e s vertèbres des lombes et}général. M. Daubenton
n'en a trouvé que fept. Suivant C o ïte r ,
||f§: Hift- Brafil.
î-1) fiyjiopf (juadrup. pag. zo8.
là i i 2