
rieures de la génération fe trouvent très-près de
l’anus (n° 1027), ihns les mâleis 8c dans les
femelles.
1131, Temps ou fai fondes amours. Dans les pays
chaudsles monguls femelles produifent piufieurs
fois dans l’année. 11 paroît que le nombre des foetus
eft afiez confidérable , puifque celui des mam-
melles eft de huit. (M. Pallas). Dans les contrées
fitnées au-delà du lac Baikaî, qui font les plus froides
de celles où habitent ces animaux , M. Pallas
a feulement trouvé des petits au commencement
du mois de juin ; ( ils étaient encore aveugles,
8c ils pefoient déjà quelques onces ). Dans le
defert de la mer Cafpienne , on lui a fouvent
apporté des foetus dans les premiers jours du
mois de mai. Il a vu aufli piufieurs fois dans ce
même pays , au milieu du mois de feptembre,
des femelles de la petite variété , dont les mam-
melles étoient très-dévei oppées, & qui pauôilîoient
avoir mis bas depuis peu de temps.
S e c t i o n p r e m i e r e .
1154 8c 1139. Le fcrotum. Sa fitnation eft auprès
de l’anus. (n°s 1027 & 1130). Il eft divifé
eo deux parties par un Éllon.
S e c t i o n t r o i s i è m e .
1187, 1188 & 1190. Les parties génitales externes
de La femelle en général. Voy. nos 1127
8c u 30*,
1191 8c 1195". Les grandes lèvres & le clitoris.
Les grandes lèvres font très-épaifles ; leur face interne
eft garnie de* rides. Elles fe réunifient en un
petit lobe, fous lequel fe trouve le clitoris, qui
eft très-petit, 8c femblable à un mammelon.
( M. Pallas ).
1202, 1204,1214, 1215& 1218. L’urètre , fon
orifice. Le vagin ; fa fituation , fes rides. Le
méat urinaire eft très-large 8c l'aillant à l’orifice du
vagin.
Le vagin fe trouve appliqué au fphin&er de l’anus
; il eft parfemé. intérieurement de rides longitudinales
jufqu’à la hauteur de dix lignes. {Ibid.).
1223 , i 'î t f , I24I 8c 1 2 4 7 * La matrice er\ gé'
itérai. fes cernes ou fes trompes J les ovaires.
Dans la femelle de la grande variété dont nous
avons rapporté les dimensions, la matrice for-
moit une efpèce de canal d'un pouce 8c demi de
longueur. .
Les cornes utérines s’étendoient fur les côtés
des deux feuillets graifleux (no* ,1031 , 1032 &
1038— ) ; elles étoieut longues de deu# pouces
& demi.
Les ovaires avoient une forme cylindrique ;
afoient à - peu - près deux lignes de longueur.
(M. Pallas).
Sections quatrième 8c cinquième.
12y ƒ 8c 1 2)8. La gefiation 3 fes périodes ; le nombre
des foetus , 6’ leur poids. Voy. n° 1151.
1275. Le* yeux du foetus. Ils font fermés dans les
premiers jours après la naifiance. {M. Pallas).
Voÿe^ no 113 1.
F O N C T I O N N E U V I È M E .
N u t r i t i o n .
S e c t i o n p r e m i è r e .
1304, 1305, 1306, 1311&1313. Les mammeU
les en général3 leur nombre 3 leur po fit ion > l ’aréole 6* la,
papille. Il y a quatre mammelles de chaque côté ,
(no 1131 ) , une à la partie fnpérieure de la poitrine,
entre les épaules ; une à la partie inférieure
auprès du bord des côtes, & deux au côté interne
des cuifles , dans la région des aînés.
Les papilles & lès aréoles font parfeinées de
rides. La longueur des papilles eft dé quelques
lignes dans le temps de l’allaitement. {M. Pallas).
S e c t i o n d e u x i è m e .
1319. Les alimens en général. Les monguls
mangent prefqife de tout, des herbes ou des plantes
fucculentes , des racines , des fruits, des petits
oifeaux 8c des infe&es ; ils fe dévorent aufti les uns
les autres , 8c commencent toujours par manger
les yeux & la cervelle. Dans les déferts fitués à
l’occident de' la Tartarie , ces animaux habitent
principalement dans lés lieux oùil y a beaucoup
<fè tulipes ; ilsfe nourriflent des bulbes de ces végétaux,
& de différentes plantes potagères des déferts
, telles que des chenopodium , des atriplex 3
des Ja/fola 8c des fà l i c o n ie s Au-delà du lac Bai-
kal les monguls vivent principalement des bulbes
du lilium pomponium. Dans.l’état de captivité, on
les nourrit facilement avec des choux , des car-
rottes 8c du pain,. des citrouilles ou des melons,
&c. Ils ne boivçnt jamais; cependant ils rendent
chaque jour une a fiez grande quantité d’urine,
qu'ils lèchent quelquefois ; cette quantité eft de
quelques onces. (Ibidem).
S e c t i o n t r o i s i è me .
1322. Le corps graiffeux. Les fnonguls deviennent
ttft's-gras : ils ont dans le ventre des feuillets
graifièux(n°< 1031,1032 8c î038) , comme les
marmotte? , Je loir, 8cc. : l’épiploon {ibidem) ,
fe charge aufli d’une très-grande quantité de graifle.
11 y en a une couche très-épaifte autour des reins.
( M, Pallas).
ESPÈCE
t - - ./on fHaJfelqüift, Pallas ,6 v . ) Le froid le' fait auflt
5 tomber dans un état d’erigourdiflement. Sa démar-
E S P È C E D E U X I È M E .
L e J E R B o .
L e Gerbo, ou, Gerboise proprement dite.
Bujfon,s x iii. pag. 141— 145.
Jaculus orientalis , palmis tetradaclylis , cum un-
guiculo pollicari , plantas tridaftylis. Erxleben ,
fyft. reg. an. cl. 1. g. 38. efp. 1. p, 404.
Mus (Sàgit ta ). Erxleben, fyft. reg. an. cl. 1.
g. 38. efp. 2. p. 408.
Mus (Jaculus) caudâ elongatâ fioccofâ , palmis
peutadaÜyLis , plantis tridaUylis 3 femoribus lorigif-
fimis , brackiis brevijjimis. Linn. Syft. Nat. 10. 1.
p. 63. n. if..'- -
Mus { Jaculus) caudâ elongatâ fioccofâ-, palmis
fubpentadattylis , plantis‘ tridattylis femoribus
longijfimis brackiis brevijjimis. Linn. m'uf. Ad.
Fridi IL p.. — Syft. Nat. 12.1 . p. 85. n. 20;
Dipus (Sagitta) caudâ longijfimâ , api ce fubpen-
natâ , nïgrp-albâ , pedibus pofiieis longijfimis tridac-
iylis. Bôddaert, Elench. an. vol. 1. cl. f l g. xx.
éfp. 2 pag. 11 y.
Mus (Sagitta) caudâ longijfimâ, apice fubpen-
natâ , riigro-albâ , pedibus pofiieis longijfimis , tri-
daftylis. Pallas, nôv. fp. gl. p. 87. 8c 20O. pl. XXI.
=X X V I. fig. xxv. y.
G É N É R A L I T É S .
I_jE jerbo refîemble beaucoup au mongul par fa
fbrrrfe extérieure 8c par la ftruéture des différentes
parties de fon corps. La plupart des auteurs
qui ont parlé de ces deux efpèces d’animaux, les
ont confondusenfemble. M . de Buffon les a diftin-
gués le premier j M. Pallas a fur-tout déterminé
avec foin les caractères .qui font propres à chacune
de ces efpèces.
■* OéHe.du jerbo n’eft pas répandue fi loin vers le
nord 8c vers le levant que le font les différentes variétés
du mongul; elle habite dans des pays plus
chauds ; on la trouve dans toute îa Mauritanie,
dans les contrées fablonneufes 8c élevées de l’Afrique
feptentrionale 3c de l’Egypte, principalement
auprès des pyramides , 8c dans'les déferts
de l’Arabie 8c de la Syrie. Vers le nord , on ne
voit point de jerbos au delà des régions fituées entre
le Tanaïs 8c le Volga : ils font moins nombreux
dans ce pays que la petite variété du mongul ;
mais ils font très-multipliés furies coteaux fablon-
iveux qui bordent la rive méridionale de l’Irtis.
(M, P allas).
Le jerbo dort pendant le jour , 8c il fe promène^
pendant la nuit, comme le mongul. {MM. de Puf
che & tQÜ's fes mouVemensjrefiemblent enitère-.
ment à ceux du mongul. ( Voyez ci-defius, dans le
tableau du mongul, l’article Généralités , 8c
no. 225 ). Il a les extrémités inférieures un.peu plus
courtes ; mais les faut? qii’il fait ne font, pas moins
considérables. {M. Pallas).
Suivant Haflèlquift(i),le.jerbo fuelorfqu’il dort.
Cet animal iefiemble.beaucoup, comme ,nous:
ayons dit, au mongul, par la forme de fon corps
mais il eft moins gros vers i’hypogaftre , 8c la cavité
de l’abdomen ne s’étend pas fous la forjne
d’une hernie, au-deflous de l’arcade,du pubis ,
comme dans ce dernier. (Voyez dans le tableau du
mongul, nos.i 8c i ) :. De plus, le jprbo n’a que
trois doigts aux pieds de derrière, (n9 19).
. Il eft à-peu-près du volume d’un gros, rat : fon
poids dans les fujets adultes, eft à-peu- près de trois
onces deux gros, ou de trois onces Sc demie dans
les mâles ; les femelles pèfent quelquefois trois
onces fept gros , ou prefque quatre onces. La
queue ha pas la m êm e longneuc d;ans tous les fu-.
jets : elle eft toujours plus courte dans ceux qui
font adultes relie eft prefque quarrée comme dans
la grande variété du mongul ; mais elle eft, à proportion,
plus grofîe. {M. Pallas.)
M. Pallas a mefuré. les différentes parties du
corps d’une femelle, qui pefoit trois onces cinq
gros-8c demi.
Dans le fujet, non décharné, le corps avoit
cinq pouces onze lignes de longueur , depuis la
bouc du mufenu jufqu’à l’origine de la queue. Sa
circonférence étoit d’un pouce onze lignes dans
la région du cou , 8c de trois pouces quatre li-.,
gnes fous, les bras, 8c au-delTus des h a n c h e s .
— La queue , mefurée fans les poils, étoit longue
de fix pouces cinq lignés. .-— La tête étoit
longue d’un pouce neuf lignes depuis [’extrémité
du mufeau jufqu’à là nuque ; elle àvoit deux pouces
fépt lignes 8c demie de circonférençe dans la
région des oreilles, 8c un pouce onze lignes au-
delTus des' mouftaches. Il y avqît dix lignes trois
quarts de diftance entre l’angle interne de l’oeil
8c l’ouverture des narines, & dix.lignes d’inter-
vallé entre les angles internes des yeux,’ mefurs
prife en fuivant la courbure du chanfrein. — L’extrémité
fupéfieure étoit longue 'dé neuf dignes
deux tiers , depuis le- coude jufqhau poignet,
8c de fept lignes deux tiers ; depuis le poignet
jufqu’au bèut des ongles. Le doigt du milieu avoit
cinq lignes 8c demie de longueur,y compris l’ongle,
qui étoit long, de deux lignes deux tiers. — L^ex-
trémité inférieure avoit deux pouces de longueur
depuis le genou jufqu’au talon, 8c deux pouces
Sc demi depuis le talon jufqu’au bout des ongles.
La longueur des trois doigts, indurés avec les
Et Itinerar. paloefi, Verf. Çetman. pag. 177.
Y y x
(1) AU. Holm. Vol x iv . Vccf. Gcrm. pag; 119.
fiyft» anatom. des Animaux. Tom. II.