
jaune. (M. Daubenton). Il paroît que h couleur de
ce fluide varie dans les différens fujets; elle étoit
d’un vert tirant un peu fur le bleu & très amère
dans le fiijet que Borrichius a examiné. Blafius l’a
trouvée noirâtre- •
On obferve plu fleurs conduits hépatiques, qui
s’unifient au cyftique. ( Blafius ).
S t C T I O N D I X I È M E .
ïcéS , 10 7 1 & IO 73 . L'-t rate en général; fa forme
3 fes rapports avec l ’eftomac, &c. La rate eft
placée derrière l’eftomac. Elle communique avec
cet organe par douze petits vaiflfeaux. ( Perrault ).
Les anatomiftes ne s’accordent pas fur la forme de
la raie , ni fur l’étendue de-fon volume. Blafius
dit qu’elle eft très-grande5 au contraire, Seger
l’a trouvée très-petite, & de forme cylindrique.
( càllecb. acad. Suivant Perrault , elle eft allongée
, découpée'comme une crête de coq, St d’un
xouge noir.
Dans l’individu que M. Daubenton a décrit,
la rate étoit longue de deux pouces fept lianes.
Elle avoit une forme prifmatique très-irrégulière.}
car fa largeur étoit de huit lignes dans deux régions
différentes , St feulement de flx dans fon
milieu St à fes extrémités. Sa couleur ctoit d’un
brun rougeâtre à l’extérieur St à l’intérieur j elle”
pefoit un gros neuf grains.
S e c t i o n o n z 1 è m e.
1676. Le pancréas en général $ fa pofition y fa
forme 3 &c. Le pancréas eft très-étendu & très-
épais ( Blafius & M. -Daubenton ) . Il s’étend en'
travers - & en long 5 de forte qu’on peutyrecon-
naître deux parties (.Blafius ). 11 eft adhérent à
la rate ( Perrault} , & de couleur blanchâtre.
( Seger y colis fl. acad. & Perrault ).
Dans le fujet que M. Daubenton a examiné,
le pancréas avoit une ligne d’épaiiTeur. Il étoit
divifé en deux paities, dont-la pltfs courte s’étendait
le long du duodénum jufqu’à l'extrémité
du rein droit > l’autre partie étoit fituée le long
de l’eftomac & fe divifoit en deux branches 5
l ’une fé prolongeoit à côté de la rate , St l’autre
fur le rein gauche.
P O N C T I O N S E P T I È M E .
L x s S e c r é t i o n s .
S e c t i o n p r e m i è r e .
10 9 0 & 109 Z-. Les glandes en général ; les glandes
conglobées. Parmi- ces glandes on diftingue
celles qu’on nomme axillaires. Elles font fi confi-
dér'able$, que non - feulement elles occupent Je
creux de Tailfelle, mais qu'elles s’étendent en haut
jufqu’à la gorge y là elles fe &éunifient > leur couleur
eft jaunâtre, & telle qu’on Tes cfiftingue 8ÉK
cilcment de la graille; elles font cliolies, & leur
groflèur varie.
Les glandes inguinales ont moins d’étendue en
furfa(ce que les axillaires ; mais elles font plus
épaifies ; elles reflfemblent à des- grumeaux de
fang. On en trouve de pareilles, en grand nombre ,
autour des lombes, dans le ventre même , dans
les reins, à l’extrémité & dans le corps même
de l’inteftin reéhim , ainfi que fur b' partie du
péritoine qui contient les vailfeaux fpertnatiques ;
elles diffèrent feulement par leur forme. On
en trouve encore, & même en grand nombre,
dans ia graiffe de l’abdomen. Ces dernières diffèrent
en grandeur & en figure; les unes font plus
blanches & plus fermes, les autres plus noires
& plus molles ; enfin, le méfentère eft auffi par-
feme d un très-grand nombre de*glandes.,' principalement
dans fon milieu. Ces glandes inéfen-
tériques font d’une couleurfombre, rondes ou.
ovales, & réunies par paires, comme dans lejchien
& dans d'autres animaux ; mais elles font tiès.-
faciles à feparer. ( Blafius).
S e c t i o n d e u x i è m e : '
1094., Les capfulcs- rénales, ou reins 'ficceeuc-
riaux ; leur forme, fie. Ces organes font obiongs
( Borrichius fl M. Daubenton ) , arrondis & rrés-
liflès {Borrichius) \ \em couleur ,eft jaunâtre,,
(Af. Daubenton). Suivant Seger, la fubihtice des
capfules rénales diffère peu de celle des reins. '
n c i , 11C4, 1107,1109, 1110 & i i i z . Lés
reins en général ; leur pojîtion à droite fl à gauche ;
leur forme , leur finuofité) leurs papilles , le b affine'.
, fie. Les reins font de couleur d’olive. ( Perrault
). Ils ont à-peü-prés la forme d’un haricot.
( lio r r it / i iu s ) . \\s font plus épais à leur extrémité
inférieure qit à la fupérieure. On y compte fept
conduits, féparés par des caroncules papillaires.
Au milieu du cercle que forment les extrémités
de ce s conduits dans le baflinet, on voit une protubérance
percée , qui eft le commencement de
i’uretère. ( Blajius ).
Dans le fujet que M. Daubenton a décrit, le
rein droit étoit plus élevé que le gauche de la-
moitié de fa longueur. La finttofité de ces organes
.«oit peu profonde. Ils »voient beaucoup d’epaifi
leur à proportion de leur longueur.— Le baflinet
etoit grand; il ne contenpit qu’une papille,
Les reins avofen-t un pouce de longueur, .fept
lignes de largeur, & un demi-pouce d’épaiifeur.
I l 16 & I l 1%. L a vcjfie en général ; f a fo rm e , fie .
La veflie ell allez grande, proportionnellement an
volume de l’animal. Dans la femelle, l’urètre s’ouvre
vers le milieu du vagin, {B la fiu s ) .
Dans les fujets difféqtiés par M, Daubenton,
la veille dans les deux fexes, avoit fept lignes
d’éteudue dans fa grande circonférence ,ƒ& cinq
pouces trois lignes dans fa petite circonférence.
S e c t i o n t r o i s i è m e .
1 119. Secrétions particulières h certains animaux ;
comme la Jecrétion du mufe. Le hcriffon 1 epand
une odeur très-forte (Voyez G énéralités) ,
principalementloffqu'illâche fon urine, { hlM.dc
Buffon , Daubenton fl Erxleben ).
F O N C T I O N H U I T I È M E .
G é n é r a t i o n .
1130 & 1131. Les fexes en générai , & la fa:fon
des amours. Le mâle & la femelle ne: peuvent
^accoupler à la manière des autres quadrupe-
dësj'il faut qu’ils foient face à face, debout ou
Cèuchés. ..
C'eft au printemps quils fe recherchent, & ils
produifent au commencement de 1 été. (Buffon).
S e c t i o n p r e m i è r e .
1132, 1134, 113Ô, 1159» IÏJ4®» i i 4 i » xi4 4 j
n i , - , U 4 9 , n s i , n s i , n 5 4 . l 1 .1.6 ? >
1167, 1170, 1 178 & I iBo. Le J exe mafculin en
général. Le hériffon n’a point de. ferotum. Les
rcfticules font renfermés dans l’abdomen ( Bom-
chius , Blafius, Perrault & M. Daubenton) , dans
l;s régions iliaques (M.. Daubenton ). On apper-
çoit feulement à l’extérieur deux petites où-verres
, qui répondent à chaque tefticule ; mais il ne
paroît pas poffible que ces organes Portent tout
entiers parades paflages fi étroits ( Borrichius).
Ils adhèrent dans ces régions, près des os des hanches
3 aux mufcles du bas-ventre, par un mufcle
très-fort qui s’attache à l’extrémité poftérieure
tlu tefticule ( M. Daubenton ). Ce mufcle paroît
tenir lieu de c rem aller > il fert a fufpendreje tefticule
& fes vailfeaux 5 il s’étend à la manière des
li^atnens larges de la matrice , St eft couvert d un
grand nombre de vailfeaux ( Borrichius ). Les ti
ticulcs font très-volumineux ( Blafius & M. Daubenton
) , légèrement diaphanes Ç Blafius ) ^ &
preique cylindriques. Ils ont une couleur jaunâtre
ail-dedans & au-dehors ( M. Daubenton).
L’éprcüdyme eft large St épais, ( Perrault &
M. Daubenton ) ; mais on ne trouve aucune trace
de fa racine dans le tefticule ( M. Daubenton). Il
eft attaché dans toute fa longueur au tefticule.
( Perrault ). . *
Les canaux déférens font mineçs Sc très-courts.
( M. Daubenton ).
Les vélicules féminales font d’une grandeur extraordinaire
(Perrault)‘y beaucoup plus grandes
que la velfie, & divifées chacune en trois lobes,
à-peu-prés comme des poumons. Leur colileur
eft blanchâtre. Les tuyaux dont elles font comportes
ont 'environ une ligue de diamètre danï-
quelques .régions ; ils font très-apparèns, St ils
fomvcn't des finnofités fenibl'able.s 'aux circonvolutions
eu cerveau Se des inteftins.'X Ibidem
Suivant Perrault, les véflcules féminales font
en partie glandalelifes & en partie membraneu-
fes. Elles font , ajoute cet anatoniifte, d’une couleur
très-jaune, & elles ne paroifiènt pas divifées
en plufleurs lobes, coitfme dans le porc-épic.
Les proftates fe trouvent’de chaque côté du col
de la velfie, un peu au-ddfous des véficules
féminales } elles font très-volumîneufes j ’( Perrault
6’ M. Daubenton ,). Leur couleur eft jaunâtre
(Seger. & M.’ Daubenton). Leurs tùyattx forment
des ramifications minces , & ils font tianfparens
( 'M.. Daubenton ).
Il y a de chaque côté de l’anus une glande fituée
en partie fur l’extrémité fupérieure de l’os
dela cuilfe, & en partie fur l’os des îles. Ces
glandes fonr rondes & applàtles ; elles ont à peuplés
neuf lignes de diamètre , & deux lignes d’é-
pailfeur dans le milieu. Leur couleur eft moins
blanche que celle des véficides féminales , &
moins jaune que celle des pioftates- Elles communiquent
dans l’urène , près des oiifices des vé-
ficules féminales & des proftâtès , par un conduit
particulier. Ces glandes.font çompofées de petits
tuyaux pelotonnés en différens fens , comme
ceux des véficules féminales 5 mais ces tuyaux
font plus minces & moins apparens. En preiiantr
ces glandes on fait couler dans i’urètre une liqueur
blanchâtre , qui paroît femblable à ceMe des véficules
féminales ( Ibidem ).
La liqueur des proftates eft claire & jaunâtre,
(Ibidem ).
La verge eft groffe, ronde & îonguë.’ ’( M. Daubenton).
Elle eft enveloppée , comme dans le taureau
, par la peau de l’abdomen : efle eft longue,
de trois pouces , & de t’épaifieur du petit doigta
( Ol. Borickius b Blafius). Le prépuce eft pendant
( Erxleben ). Le gland eft Tuberculeux
comme celui du bélier & du bouc, mais il a une
forme différente. La pairie fupérieure de l’extrémité
du gland où eft l’orifice de l’urètre , fe trouve
fituée entre deux efpèces d oreillettes , & elle fe
termine par line pointe fi mince, qu’il eft très-
difficile de diftingùer l’orifice dont nous venons
de parler. Le gland eft de moitié plus court en-,
deflous qu’en, défi us > fa partie inférieure forme
deux oreillettes ou appendices peu différentes de
celles de fa partie fupérieure , & entre lefquelles
le frein eft fitué ( M. Daubenton ).
Dans l’individu que M- Daubenton a examiné
il y avoit deux pouces de diftance entre l’anus
& l’orifice du prépuce.
La verge étoit longue d’un pouce neuf lignes
depuis. I4 bifurcation des corps caverneux jufqu,'à
l’in fert ion du prépuce , Si de huit lignes depuis
cette infertion jufqu’à l'extrémité du gland ifo
circonférence étoit: de neuf lignes*