
2<0 R é f ilm é , ou d e fct
Les véiîcuîes féminaîes font compofées de petites
cellules rangées fur des lignes parallèles
( C o llin s 3 on ape. fy f t . anat. tab, 18. )
1 154* L a verge en général. La verge du linge
dit Drelincourt, eft femblable à celle de l'homme,
excepté qu'il n'y a point de frein , & que fon ouverture
eft très-grande-Je me fuis bien afluréquele
frein exiftoit dans un pithèque mâle-que j'ai difie-
qué 5 à la vérité il n'étoit pas aulïi exprimé que
dans l'homme. ( V . D . )
Dans les cerco-pithèques dont Perrault a fait la
defcription anatomique , la verge étoit dégagée
comme celle de l'homme j elle n'avoit point de
glandes à là racine comme celle du chien ; mais
dans to u s , le petit os de la verge exiftoit.
( K D . )
i l 67. L a glande proftate en général„ Les prof-
tates des cerco-pithèques étoient fort petites.
{ Perrault. )
Outre les deux proftates ordinaires , qui dans
un linge à queue, des Indes, étoient placées comme
dans les autres animaux, il y en avoir deux autres
(dit Bartholin) plus petites , orbiculaires , 8c attachées
à celles-là. ( K. D . )
1171. L e veru-montanum: La caroncule de
l’urètre étoit fort petite dans les cerco-pithèques ,
mais femblable à celle de l’homme. ( P e r ra u lt, )
1177. L ’ o s çlp l a verge. Vo yez ci-de flus
n ° . I I / 4 -
.5 E C T I O N T R O I S I È M E .
1186 8c 1187. L e f e x e fém in in en général , le s
p a r tie s génitales externes en général. Les parties
génitales externes d'une femelle décrite par les académiciens
de Parisjétoient très-différentes de celles
des chiennes , & .elles reflembloient beaucoup à
celles des femmes. Cependant ils avoient remarqué
dans d'autres fujets que .ces parties reflembloient
quelquefois à celles des chiennes, l’orifice externe
étant rond 8c étro it, comme il l'eft dans
la plupart des brutes , n’y ayant ni nymphes ni
caroncules , l'urètre ayant fon ouverture très-
profondément dans le vagin c'eft-à-dire vers
fon milieu, les trompes de la matrice étant longues,
fort repliées en différens contours, & le clitoris
étant plus grand à proportion que celui de
la femme. ( P erra ult. )
1190, 119 5 , U 9 7 . W i ,1 2 0 4 , 1 2 1 4 ,1 2 1 5 ,
1218 & 1120. L a v u lv e ; le clito r is en général ; f e s
m u f le s ; les nymphes ; l ’orifice de P urètre’, le vagin
çn géné ral 5 fo n orifice j la fa c e interne du va g in 9
ptton anatomique
f e s replis & f a Jub(lance propre. Dans les femelles
des linges le clitoris & les nymphes m'ont paru
etre tout-à-fait féparées du pudendum , qui n'eft
i c i , comme on vient de le dire , qu’une fîmpîe
ouverture ronde , formant l ’orifice externe du
vagin j l'urètre s'ouvre dans ce dernier canal. J'ai
rencontré cette difpofition dans une papionne 8c
dans une femelle de mandrill que j'ai été à portée
de diflequer. { V . D . )
_ Les petits mufcles qui fout attachés au clitoris
font afifez femblables à ceux des femmes.
( P er ra ult. )
Le vagin d’une femelle de linge décrite par
Drelincourt étoit ridé & parfemé de papilles
comme le palais. Il y avoit une éminence au milieu.
Sa partie la plus interne étoit fort dure ,
& près de l’orifice la dureté étoit prefque car-
tilagineufe.
1123 8c 1232. L a matrice en général 3 f e s an gles.
Erxleben dit que Vutérus reflemble à-celui
de la femme. Il m’a paru que les angles fupérieurs
de cet organe étoient plus prolongés dans les
femelles des linges. { V . D . )
I135 , 1241 8c 1243. L e s cornes de la matrice
, f e s trompes & leurs contours. Vo yez ci-
deflus p°. 1190 8c fui y. \
12 4 6 . L e s régies , ou écoulemens périodiques.
Suivant Erxleben, les femelles des linges font
généralement fujettes à un écoulement menftruel*
comme les femmes. Mes obfervations m’ont
prouvé que cet écoulement, au moins dans nos climats
, n'a rien d'aflez régulier pour mériter le nom
de périodique. ( V . D .)
U S S $C 1256. D u r ée de la gefhation & accouchement.
Une guenon ou femelle de linge , fur
le point de mettre bas , eut des douleurs régulières.
Elle fe délivra elle-mêrhe avec fes mains
ou pattes de devant, le 1 ƒ Décembre 1782 , après
une portée d’environ lîx mois. Le petit étoit ne
à peine'qu'il mourut. {J o h n H u n t e r .)
' S e c t i o n c i n q u i è m e .,
1137. L e délivre en général^ Le délivre étoit
compofé d’un placenta, de.membranes , 8c d'un
cordon ombilical ; il reflembloit beaucoup à
celui des femmes. ( John Hunter. )
1258. L e nombre des foe tu s . Voyez ci-defliis n°,
1 256. Les portées ordinaires font d'un ou au plus de
deux foetus.
ÜÇ9, 12 60,12 6 1 > 1264 8c 1266. L e ch or ion ,
fam n io s -, l allanto-ide , le placenta , la membrane
appellée
des Singes
appellée décidua. Lé chorion , l’amnios 8c la men-
brane appellée decidua, étoient comme dans T ef-
pèce humaine , excepté que la dernière de ces
membranes avoit beaucoup plus depaifleur , .fur-
tout entre le placenta 8c l’utérus. ( John Hu n ter .,)}
Le placenta étoit compofé. de deux corps,
oblongs unis dans une.de;leurs extrémités, 8c
terminés dans l’autre par une pointe obtufe.
Ces pointes pàroiflbient avoir été moulées par
les deux- orifices des trompes de fallope. Chacun
de ces corps étoit un aflemblage de plufieurs
autres étroitement unis entr’ eux , & dont les
bords étoient inégalement faillans j.Tquelques-uns
de ces lobes étoient partagés par des filions ,
dont les ' uns ypartoient à-peu-près du centre 5 les
autres fuivoient différentes dire&ior.s vers les
bords. La fubftance de ce plancenta étoit cellulaire
, comme dans l'arrière-faix humain ; il pa-
roifloit en différer feulement , par cette forme de
filions qu’avoient les cellules, ou finus dans lesquels
le fang féjournoit avant d'entrer dans les
Veines. ( John Hunter. )
Il n’y avoit point d’allantoïde. ( ibidem. )
iï6 8 . L e cordon ombilica l. Le cordon ombilical
n’étoit pas auflî long proportionnellement
que dans le foetus humain. ( ibidem. )
1301. L ’ ouraque. Il n'y avoit ni ouraque ni ce
en général.
petit ligament qui attache, dans l’efpèce humaine,
la veflie au nombril. (J o h n H u n t e r .)
F O N C T I O N N E U V I È M E .
N [ f ~T R I T I O N .
S H C T I O N PREMI E RE .
1303. L a la lla t io n en général. La femelle du
finge prend Ton petit entre fes bras , 8c l'approche
elle-même du fein pour le taire teter. { J o h n
Hunter, )
13058c 1306. L e s mammelles 3 le u r p o f t io n , leuu
nombre. Les mamnielles font au nombre de deux ,
8c placées fur la poitrine, comme dans la femme»
( Erx leben , & c . )
Les mâles ont également deux mammelons fur
la poitrine, comme les femelles. { .V . D . )
S e c t i o n , d e u x i è m e .
13.19. L e s alimens en général. Les finges' font
généralement frugivores j mais ils mangent aflez
indifféremment de tout. Ils vivent de fruits , de
graines ou d’amandes de toute efpèce, de légumes
, de racines ; ils dévorent les oeufs des oi-
feaux , les grenouilles , les infeCtes , les vers ,
&c. { .E r x le b e n ,)
S U P P L É M E N T
A l ’Hiftoire anatomique des Singes.
Un ouvrage allemand intitulé : G u i l l e l m Jos
e p h A n a tom ie der Saugthiere , c’e f t - à - d i r e ,
A n a tom ie des M am m ellifères , m’a été envoyé de
Leipfick. M. le Riche , doéteur en médecine ,
très - verfé dans les fciefices naturelles, ayant
eu , à ma follicitation , la complaifànce d’en traduire
quelques morceaux , j’en ai été très-fatis-
fa.it, &'• j’ai cru qu’on me fauroitgré de les avoir
placés ici.
§. I. D u fqu èlette en général.
C ) u a n d on comparera le fquèlette d’un finge,
de quelque efpèce qu’il foit , avec celui de
l’homme , il fera facile de les diftinguer l’ un de
l ’autre par leur ftru&ure particulière. L’on re-
connoîtra même facilement le fquèlette de l’ou-
rang-outang , qui eft l’animal dont la ftruéhire
fe rapproche le plus de celle de l’homme, JU
S y f l. anatom. des Animaux', Tom. I I ,
convexité du crâne qui eft bien moindre , h
forme du dos , & fur-tout celle du baflln , le
rapport entre la longueur des parties inférieures
8c ftipérieures , la fituation .des mains 8c celle
de la plante des pieds / 8c les proportions
des quatre pieds , la fituation des orbites , la
mâchoire moins éminente , le rapport de la face
au crâne , le peu de largeur du fternum , 8c en
général de toute la capacité de la poitrine, forment
des caractères eflentiels qui frapperont les
yeux les moins exercés , & qui feront reconnoi-
tre le fquclette du finge.
Il exifte également des différences entre les
diverfes familles de finges 5 mais elles ne font
pas fuffifantes pour établir des caradtères confiants
entre leurs fquélettes. Ces caraétères différentiels
peuvent fe tirer préférablement du nombre
des os du fquèlette , de la déviation plus
ou moins grande des os de la tête avec ceux