
F O N C T I O N S E P T I ÈME .
L e s S e c r £ t i 6 s ’s .
S e c t i o n d e u x i è m e .
I IOI. Le s reins en g én é ra l, leur p o fition a d r o ite
Æ à gauche ; leur fo rm e , j L e rein droit étoit
' plus avancé que le gauchfc d'environ la moitié
de fa longueur. Ils ayoient une forme allongée.
1104. L eu r fin u o jite. Leur enfoncement avoit
peu de -profondeur.
m a . Leurs p a p ille s . Les mammeîons étoient
fors gros , & réunis les uns aux autres.
1 1 1 1 . Le b a jfin .t . L e baflinet aVoit peu d’étendue.^
M i Daubenton. ) .
n id . L a v e fp e j f a fo rm e & c . La veffie étoit
prefque ronde. Elle avoit peu de volume ( M -
Dau benton. )
F O N C T I O N H U I T I ÈM E .
G É pr É R aiI T II O N:
S e c t i o n p r e m i è r e ,
1134. L e fcrotum. Il y avoit trois pouces de
diftance entre l’anus & le fcrotum , & huit lignes I
entre le fcrotum &- l'orifice-du prépuce.
L'ex>iftence & Ja forme du fcrotum font des
caradères important à recueillir , dans l'anatomie
des, animaux. .
11 r 9 .» 1140- L e s tefticules , leur fo rm e . Les '
telticules étoient tijès-gros & prefque ronds.
1141. LeurJlructure interne. Les teftfcùles étoient
à l'intérieur de cçule-ur grisâtre , &JL y avoit au
milieu un axe blanchâtre.
\ i i t\ . L ‘épididyme. L'épididymeavoîtun très-
grand , volume.
\ l 4 5 \ L e canal déférent. Les canaux déférais
etoient à-peu-près de même diamètre daus toute
leur étendue. ( M . Daubento/i. ) ,
II49. L e s véficules en 'g én éra l. Les véficules
féminjles étoient 06 longues. Elles, avoient deux
pouces fix lignes de longueur, fîx lignes de largeur,
& quatres, lignes d’épaifleur. ( M.. Daubenton„ )
• 1 154 -L<2 verge,ettgénéral. La verge avoir deux
pouces dix lignes" de longueur depuis la bifur-
cation des corps caverneux jufqu’à l'infertion du
prépuce. Sa circonférence étoit d'un pouce Y M.
D u u ben to ii. ) / ^ A
L e g la n d . Le gland étoit applatti fut
fes côtés , & terminé par un rebord qui reffem-
bloit en quelque forte à la tête d'un champignon.
Le pédicule qui tenoit â ce rebord formoitl
le corps du gland , & étoit plus mince près du chapeau
du champignon qu’au près de la verge ( M .
Dau benton. )
1 1 6 7 . L a glande profiate. La proftate étoit
fort épaiflfe. ( A i . Daubenton. )
1177. L ’os de la verge. On a confervé au
cabinet du roi l’ps de la verge d’un jeune magot.
C et os a quatre lignes de longueur} il eft
courbe & plus mirice à l'une de fes extrémités
qu'à l'autre. ( M . D a u b en to n ,)
S e c t i o n t r o i s i è m e .
r iço . L a v u lv e. La vulve étoit fituée entre
lesdeux callofités des os ifchion fur lefquelles l’animal
s'affied. Elle avpit quatre lignes de- longueur.
119 f • L e c lito r is t Le corps du clitoris étoit
gros.
1 200. L e gland du clito r is . Le gland étoit
peu apparent s & placé fur le bord de la vub*
ve : il ne formoit qu’un tubercule peu .clevé.
( A i . Daubenton. )
1 204, L e meat urinaire , ou t orifice de l'urétre.
L’orifice de l'urètre étoit caché dans la vulve ,
à trois lignes de diftance du clitaris. ( M . D a u -
; Menton. , t. X IV . pag. 121 , & planch. X I I .) '1
I i r 4* Le vagin. Le vagin n’avoit qu’un pouce
neuf lignes de longueur. ( M . D au ben ion . )
1212^.L e s par ties génitales internes en général.
Les parties génitales internes.avoient de grands rapports
avec celles de la femme. ( M . Dau benton ,
t. X IV . pi. XII. ) P
1223. L a matriçe en général. La matrice avoit
une forme triangulaire- ( M . D a u b en to n .) ,
1224. L e co l d e,la matrice. Son col étoit très-
gros & très long. ( ibidem. ) .
. 12*■ £.:. ^ on o f f i c e externe. I/orifice externe de
la matrice avoit trois lignes de diamètre tranf-
verfalemeht. ( ibidem. )
123 j . L e s cornes de la matrice. Lâ matrice n'a-
voit point de cornes utérines. .
1:4». L e s trompes. Les trompes for.toiept de
chaque côté du fond delà matriçe , elles fe termi-
noient par une forte de pavillon qui envelopp
a la plus grande partie des ovaires „ en faifant
uft contour fur ces organes. ( M . D a u b en to n , ib i - I
aem , & p l a n .X l l ï )
1246. L e s règles ou écoulement périodique. Les
femelles fo n t , comme les femmes , fujettes à
un écoulement périodique de fang ( B u jfo n . ) J'ai
des raifons de douter que' cet écoulement foie
aufii périodique} je les développerai ailleurs.
1247. L e s ovaires. Les ovaires avoient une forme
très - irrégulière. Leur couleur étoit blanchâtre.
1148. Leurs fa c e s . Leur furface fupérieure étoit
platte, & l'inférieure étoit convexe, ( M . D a u b. )
F O N C T I O N N E U V I È; M E.
N u t r i t i o n .
S e c t i o n p r e m i è r e .
• 1304,-130$, 1306. L e s m am m elles , leur nombre
& leur p o fiù on . Les mammelles* étoienc au
nombre de deux , une de chaque côté fur la poitrine.
M. Daubenton les nomme des mammeîons,
exprefiioti qui- eft jufte, les mammelles des^finges
.n'étant ordinairement compofées que des finiple-s
bouts ou papilles , qui adhèrent immédiatement
à la poitrine, au lieu d'en être féparés , comme
dans la femme , par la partie qu'on nomme le
corps* de la In anime lie., ?
Ces mammeîons de la femelle du magot avoient
trois lignes de diamètre, & ils étoient placés à un.
pouce quatre lignes d* diftance l’ un de l’autre.
S e c t i o n d e u x i e m e .
1319. L e s alimens en, général. M. de BuflFon
, a eu pendant long-tëms un magot vivant : ce fin-
i ge , dit-il, mangeoic généralement de tou t, à
: i’exception déjà vian.de exue , du fromage & d'autres
fubftances fermentées. M. Daubenton en a
nourri Un qui aimoit beaucoup le v in -I l man-
geoit & buvoic de tout ce qu’on fërvoit fur la
table, excepté la moutarde & les fromages fermentés
} il les a. toujours refufés, fous quelques
I formes qu’on les lui ait offerts.
— 'ipgiV--- ------------------- ---------—***£-----------V t cr
D I V I S I O N D E U X I È M E .
C e i i c o p i t h Éc i e n s , Cercopiihecii.
Une queue ; la cloifo« des narines étroice ; les narines ouvertes fous le nez..
E S P È C E P R E M I È R E .
L e M a n d r i l l .
Le M a n d r i l l .Buffon, hift. nat. X IV . p. 1 f4 ,
fol. .16 & 17.
Lfi M a g o t ou tattarin. Ceroopithecus Cfnbce-
pkdlus parte corporis anteriore lôngis p i li s obfita ,
ndfo violaceo nudo. Briflon , reg. art. p. 214. n. 3.
P API O . ( M ai MON ) , f a d e v io la ce a t unguibus ,
acuminatis , nütibus ca lv is purpueris. Erx leben ,
J y fi' reg. an. c l. 1 . g. 3. efp. 2. pag. 17.
S im ia ( M AIMON ) caudata , fubbarbata , genis
coeruleis fir ia tis , natibus ca lv is . Linn. fyft. nat.
a . I. p. j j . n. 7.
G É N É R A L I T É S .L e mandrill eîl originaire de la côte-d’O r ,
& des autres provinces méridionales de l’Afrique.
Il a quatre ou quatre pieds & demi de hauteur ,
lofqu’il eft debout : il paroît même qu’il y en a
de plus grands , & qu’après l’orang-outang,c’eft
Je plus grand de tous les finges & de tous les
babouins, Smith raconte qu’on lui fit préfent
d’une femelle de mandrill qui n’étoit âgée que d.e
fix mois , & qui étoit,déjà aufii grande à cet âge
qu’un babouin adulte.- ;( Bujfon, j (&) ;•
La longueur ,A:_ la gcofle.ur très-confidérabJe dû
mufeau , deux grandes taches ou boffes bleuâtres
& fillonnées de rides longitudinales très-^pro-
fondes , qu’on y. remarque des deux côtés , donnent
à ce finge un caractère particulier qui peut
aifément le faire re.eonnoitre.
La defeription que je publie; des différentes
parties de cet animal , a été ^extraite des. oMèriva
ci on s que MM. de B uffon 2c Daubenton ont
faites fur deux individus de cette efpece , l ’un
mâle & l’autre femelle > j’ y ai ajouté le réfultat
de nies recherches; fur deux autres mandrills que
j ’ai eu occafion de difféquer.
. Tous les détails que j ’ai inférés dans ce tableau
fur les; vifeères , ont été. pris fur la femelle .du
mandrill..
Le corps entier du mandrill male , diftequé par
M. Daubenton, avoit deux pieds un pouce fix
lignes de longueur depuis le bout du mufeau juf-
qu’ à l’anus & celui de la femelle , un pied neuf
pouces.
Le corps du mandrill mâle , décrit par M. Daubenton
, avoit un pied de circonférence dans la
région du cou , un pied cinq, pouces de eircon-
(*) Hifl. nat. t. XIV. Le mandrill mâle que j’ai décrit ( acad.- royale des Ce. ann. 1780. ) avoit trois pieds.quatre pûià*
ces trois lignes de hauteur, depuis le talon jufqu’à la protubérance occipitale; -( V D.\