
1017. L 'a n u s 3 f a pojition . L'anus eft apparent
& placé, pour-ainfîdire, dans les lombes. ( M M .
de Buffon3 D a u b en to n ^ V . D .)j il étoit à deux pouces
au-deflfus des parties qui touchoient la terre
lorlque l'animal étoit aflis. ( M . D au ben ton . )
S e c t i o n h u i t i è m e .
TO] 1 . L e grand épiploon3 fon étendue. L'épiploon
s'étendoit depuis l'eltomac jufqu'au pubis, ( ilf.
Dau benton. )
. S e c t i o n n e u v i è m e.
1046. L e f o i e en général 3 f a p o jition. , 6'c. Le
foie étoit fitué plus à droite qu'à gauche. 11 avoit
quatre pouces dix lignes de longueur , cinq pouces
lix lignes de largeur 3 & un pouce dans fa plus
grande épaifleur. 11 étoit d’ un rouge pâle en dedans
& au-dehors 3 & il pefoit huit onces.
1047. m . Vivifions 3f é s Lobes. 11 étoit divifé en
trois lobes , (avoir un grand , qui occupoit le milieu
, & deux petits placés lur les parties^ latérales
de celui-là, & qui n’en étoient pas féparés
jufqu'à la racine.
Le grand lobe étoit lui-même partagé en deux
parties inégales , par une fciflure dans laquelle
paifoit le ligament fufpenfoir. La portion droite
de ce lobe étoit la plus grande.
Le lobe droit étoit un peu plus grand que le
gauche, & il avoit deux ou trois pointes/en
forme d’appendices, placées au-devant du rein.
S e c t i o n o n z i è m e .
1076. L e pancréas en g é n é r a l, f a po jition , fit
f o rm e , 6»c. Le pancréas fe trouvoit placé dans
la courbure du duodénum. 11 étoit cou r t, épais %
& terminé en pointe , à-peu près comme la rate.
II avoit fix lignes d’épaifleur. ( M . Daubenton. >
J y ai trouvé deux canaux excréteurs qui fou-
vroient dans le duodénum près de l’extrémité du
conduit cholédoque. ( P . D . )
F O N C T I O N S E P T I ÈME .
L a S b c r é t i o n .
S e c t i o n d e u x i è m e .
1094. L e s capfules renales. Les capfules rena-
es la c u n e prefque aufli grandes que la
moitié de 1 un des reins. ( M . Daubenton. ) Dans
le lmgc que j ai diflequé , les, capfules furrenales
n etoient pas aufli grandes.
1101. L e s reins en général. Les reins avoient
un pouce cinq lignes de longueur, un pouce quatre
lignes de largeur, & neuf lignes d'épaifleur.
Le rem droit étoic plus avancé que le gauche
de toute fa longueur.
1104. Leur finuojité.
peu profond.
Leur enfoncement étoic
I l 10. Leurs p a p ille s . Les mammelons fe réu-
mfioient tous les uns aux autres.
10 ) 4 & 10 )' y. L a véficule du f i e l en général 3
fa jk u a t io n , [a fo rm e , t ic . ( * ) La véiîcule da fiel
étoit incruftée dans la portion droite du grand
lobe du foie. Elle avoit la forme d'une poire plus
étroite dans fon milieu que dans fon petit bout.
Sa longueur étoit d'un pouce neuf lignes; &
l'on plus grand diamètre étoit de fept lignes.
.1067. L a bile. La bile étoit fort épaiffe, &
de couleur brune un peu verdâtre. ( M . Dau bento
n .)
S l C T I O N DI XI ÈME.
I XOtSS. L a rate en g én é ra l, f a po jition , fa _ fo r -
me , t i c . La rate avoit une forme triangulaire
allongée ; fa pointe étoit en arrière & fa bafe en
avant: Elle avoir en dedans une couleur rougeâtre,
St elle pefoit une once un gros. Dans l'individu
que j’ai diflequé, la pointe tonnée parla rate
étoit moufle.
Sa longueur étoit de trois pouces. Elle avoit
un pouce fix lignes de largeur dans fon extrémité
inférieure,fixlignes dans fon extrémité fupérieure,
& huit lignes d'épaifleur dans le milieu.
11 11. L e bajfinet. Le baflînet avoit peu d’étendue.
J Hé. L a vejfie en g én é ra l, f a fo rm e , t ic . La
veflie étoit greffe & en forme de poire ; fa grande
circonférence étoit de dix lignes, & fa petite
circonférence de huit lignes. ( M . Daubenton. )
S e c t i o n t r o i s i è m e .
1 1 1 } . L e s 'fecrétions particulières à certains a n h
maux. Le mandrill que M. Daubenton à dif-
féqué avoit une odeur très approchante de celle
du mufe, & affez forte. Cette odeur n'étoit
pas à beaucoup près aufli pénétrante dans l'individu
que j’ai difféqué.
F O N C T I O N H U I T I ÈME .
G È N £ R A T I O N.
1 1 1 ,0 . L e s f e x t s en général. Les mandrills ont
une violente paflïon pour les femmes, & ils ne
manquent pas de les attaquer avec iuccès lorf-
qu'ils les trouvent à l'écart ( Buffon d'après Sm ith );
ils font toute fois moins impudens que les pa-
pions. ( B u ffon. )
( ' ) J’ai fait deflïner avec
êadéniie royale des fciences un .grand foin les diffirens vifeères do mandrill ; eesdeflêids parotrront dans la colledioa de l’a-
, on dans mon traite d’anaconsiç & de philolbfhie,; in folio aveedes planciies.
S e c t i o n p r emi è r e .
ï l» i . L e f e x e mafeulin en général. Les parties
«Je la génération avoient beaucoup de rapport
avec celles du magot dans le mandrill mâle que
M. Daubenton a examiné , & dont le corps étoit
en grande partie corrompu.
1134. L e Çcrotum. Le mandrill diffère de l'orang-
outang & du pithèque , en ce qu’ il a les tellicules
pendans fous la verge & renfermés dans un véritable
ferotum. ( V . D . )
1163. L e gland. Le gland étoit fendu à l’extrémité,
& l'orifice de l’urètre fe trouvoit au
milieu de cette fente. Ses bords étoient renflés,
& formoient une forte de champignon au bout
du gland. ( M . Daubenton.')
L^efpace membraneux de l’urètre avoit beaucoup
d’étendue. ( V . D . )
Les véficules féminales étoient étroites & allongées.
( V . D .)
S e c t i o n .t r o i s i ème .
n?©. L a v u lv e. La vulve eft faillante- ( E r x -
leben.) Elle avoit huit lignes de longueurj fon
entrée étoit fituée à un pouce de diftance de . l ’anus
, & à un pouce du clitoris. ( M . D a u benton.
)
1191. L e s grandes lèvres. Le bord de la vulve
étoit mince, ( ib id em . )
11? 5 iio o , & 1201. L e clito r is en général,
fo n gland y & fo n prépuce. Le gland du clitoris
étoit environné d’un prépuce & terminé par
une forte de champignon compofé de deux lo b
e s , comme le gland du mâle-. Le prépuce te-
roit au champignon par fa partie inferieure,
mais on pouvoit tirer la partie fupérieure du ,
gland du clitoris de quelques lignes hors du
prépuce. ( ibidem t t V . D . )
i i o i . L'urètre en général. L’urètre de la femelle
avoit neuf lignes de longueur, & u t pouce
de circonférence, ( M . Daubenton. )
1214. L e va g in en général. Le vagin avoit
deux pouces une ligne de longueur 3 fa circonférence
étoit d’un pouce neuf lignes. ( ibidem. )
1218. L a fa c e interne du vagin , f e s replis ou
rides. Ses parois intérieures formoient plufieurs
rides très-marquées, ( ib id em .)
1213. L a matrice en général. La matrice avoit
beaucoup de rapport ayec celle de la femme 5 elle
avoit un pouce fept lignes de longueur, 8e
deux pouces de circonférence dans fon corps.
( ibidem. )
11 14 & 1225. L e c o l de la matrice ; le mu-
f e a ü de tancke , ou fo n orifice externe. Le col
de la matrice débordoit dans le vagin & avoit
la forme d’un mufeau de tanche ïjfcn orifice étoit
oblong & tranfverfal. ( ibidem?)
1233. L a ca v ité de la matrice. La cavité de
la matrice avoit peu d’étendue. ( ibidem. )
i l } 4-. U ép a ijfeu r de f e s parois. Ses parois
étoient très- epaiffes. ( ib id em .)
I23f » I24r 3 Ü 4*. > 124Î & I 24J* L e s cornes
de la matrice 3 f e s trompes y leurs contours 6* leur
p a v illon . La matrice n’a voit point de cornes.
Les trompes fortoient du corps de la matrice ,
parcouroient une ligne courbe en formant des
zig-zags, & fe terminoient en un pavillon qui
adhéroit à l’ovaire. { M M . Dau benton & V . D . )
ÿ La ligne courbe que parcouroit chaque trompe
étoit longue d’ un pouce quatre lignes. ( M i
Daubenton.
1246. L e s réglés ou écoulement périodique. Les
femelles font fujettes comme les femmes, à
l’écoulement périodique. ( B u f f o n )
J ’ai lieu de douter que ces écoulemens foient
périodiques ( V . D . )
1247. L ‘ovaire en g én é ra l, f a fo rm e 3 & c . Les
ovaires étoient fort allongés, très-étroits, très-
minces , & de couleur blanchâtre. Ils avoient fix
lignes de longueur, deux lignes de largeur &
une ligne d’épaifleur. M M . Dau benton & V .D . )
F O N C T I O N N E U V I E M E .
N u t r i t i o n .
S e c t i o n p r e m i è r e .
1304, 1305 & 1306. L e s mammeéles 3 leur nombre
3 leur pojition . - Les mammelles font au nombre
de deux.
. Elles font fituéesfurla poirrine , une de chaque
côté. ( M M . Dau benton , Erx leb en & V . D . )
S e c t i o n d e u x i è m e .
1319. L e s alimens en général. Le mandrill
mange généralement de tou t, comme la plupart
des autres finges : il fe nourrit de fruits , de poif-
fon, de viande & c. ( Erxleben. )