
L e mufçle iliaque étoit très-peu conlîdérable , il
étoit à peine diftinét du pfoas de la cuifle. ( ibidem. )
21 y. R é g i o n . X X X III. R ég ion interne de la
cuijfe. i. Le couturier différoit de celui du linge
pithèque , en ce qu'il s'attachent fort bas au-
deffous de l'épine antérieure 8c fupérieure des os
des iles 5 cette infertion fe faifoic dans la partie
moyenne & inférieure d’un ligament aponévroti-
que qui s'étendoit depuis l'épine antérieure &
fupérieure de l'os des îles jufqu’à l'épine inférieure
de ce même os , près de l'attache du muf-
cle droit antérieur. Inférieurement le couturier
s’ implantoit à la partie antérieure du tibia , en
s'y confondant avec le grêle interne. ( F . D . )
2. Le grêle interne étoit très-large dans fon infertion
au baffin. II s'attachoit non-feulement tout
le long de la fîmphyfe du pubis, mais encore
au bord fupérieur de ce meme os. C e mufele
étoit très-fort. Il fe confondoit avec le demi-nerveux
à un pouce du tibia. Il différoit de celui du
pithèque par cette infertion fingulière. Il fe rap-
prochoit par ce caractère de celui des quadrupèdes
, dans lefquels ce mufele recouvre tous
ceux de la face interne de la cuilïe. ( V . D . )
3. Le pectincus n’avoit rien de particulier,
4. Les trois portions du triceps adducteur étoient
très-diftin&es , mais elles s'étendoient moins bas
fur le fémur que dans le. linge pithèque. Elles
ne préfentoient pas auffi beaucoup d’aponévrofes.
([ ibidem. )
2 16. Région X X X IV . Rég ion antérieure de la
cu ijfe 3 première 6* deuxieme couches. 1. Le droit
antérieu r étoit un mufele arrondi, qui s ’attachoit
par deux tendons , l’un à l'épine antérieure &
inférieure de l’os des îles , & l'autre autour de la
cavité cotyloïde. Son ventre charnu , qui étoit
arrondi, diminuoit de volume à mefure qu'il def-
cendoit. Il ne fe réuniffoit au vafte-interne & au •
vafte-externe que près de la rotule.
1 , 3 & 4. Le vafte interne , le v a f ie externe 8c
l e crural. Ce trois mufcles étoient très-forts. Le
vafte-externe 8c le vafte-interne étoient libres dans
toute leur étendue. ( ibidem. )
117. Région X X X V . R ég io n externe & pojlé-
riture d e là cuijfe- SECTION 1, Superficielle & fém o -
ale\ le mufele du fa fc ia - la ta . C e mufele étoit fitué
entre l'épine de l’os des îles & le grand trochanter.
Il avoit Une forme allongée. II s'attachoit à l’épine
antérieure & fupérieure de l’os de îles fur le ligament
(v o y e z ci-defîiis n°. 2 iy . 1 . ) qui fe
portoit d'une épine à l'autre. Là il étoit confondu I
avec le bojd interne du moyen rfelfie r» & avec 1
les mufcles du bas-ventre par leur bord externe.
Plus inférieurement il fe trouvoit à côté du coû-
turierj enfuite il fe féparoit du moyen-feflier, 8c
il fourniffoit une aponévrofe qui fe confondoit
avec celle que fournit le grand-feffier , laquelle
glilfe fur le grand trochanter , & s'infère au-
deflbus de cette tubérofité.
Par fon bord externe le mufele du fa f c ia - la ta fe
reunilfoit avec le bord interne du grand-feffier 4
8c par la partie antérieure de fon bord interne ,
il produifoit l'aponévrofe qui enveloppe la cuifle
fous le nom de fa f c ia - la ta .
Il différoit de celui du Ange pithèque, en ce
que fa terminaifon inférieure étoit au deflous du
grand trochanter, par une forte d’aponévrofe.
( ibidem. )
2 1 8 . S e c t i o n II. I fck io -tib ia leü x te rn e 3 le biceps
ou le long-vafte. C e mufcles’attachoit à la tubé-
rolîté de l’ifchion par un tendon très-fort, qui
fe confondoit 3 dans fon bord interne, avec le
demi-nerveux. Son ventre charnu étoit mince 5
il s’élargifloit dans la partie moyenne , 8c il dé-
généroit inférieurement en une aponévrofe qui
fe terminoit à la partie antérieure du tibia. Dans
fon bord extérieur, le mufele biceps fe réuniffoit
au vafte-externe par une aponévrofe.
Il étoit moins fort que celui du pithèque. Il
étoit très-petit , 8c n’étoit compofé que d’une
feule portion. La chair accompagnoit fort-bas le
bord inférieur de l’aponévrofe qui s'inféroit au
tibia. ( ibidem. )
219. SECTION IIT. lfc k io -t ib ia le interne. 1 . Le
demi-nerveux 3 ou le biceps de la jam b e de M. Bour-
gelat s'attachoit par un tendon très-fort , à la
tubérofité feiatique 3 où il étoit confondu avec
le biceps ou le long vafte. Son ventre charnu
étoit arrondi, il diminuoit de volume à mefure
qu’il defeendoit, 8c il produifoit une aponévrofe
*qui fe confondoit dans fa free interne avec les
fibres inférieures du grêle interne , à un pouce
de fon infertion au tibia.
L e demi-membraneux s'inféroit à la tubérofité
feiatique par un tendon court, qui avoit quelques
adhérences avec celui du demi-nerveux. Son
ventre charnu étoit fort & arrondi. Il diminuoit
beaucoup de volume dans fa partie inférieure ,
& il fe terminoit, par un tendon très-grêle , à la
partie antérieure du condyle interne du tibia.
( ibidem. )
tao. R e g i o n X X X V I . Région du trou ovalaire,
i 8c 1 . Les jum ea u x étoient très-bien exprimés.
Ils enveloppoient auffi parfaitement que d'ans
l'homme le tendon de \'obturateur interne.
3. Le pyramidal é toit très-puiflant. Il for toit du
baffin, 8c fe portoit à la cavité qui fe trouve au-
defant du grand trochanter.
4. Le quarré étoit également très-gros , fort
épais , plus fort même que dans l’homme , mais
il avoit un peu moins d'étendue. Il s’attachoit
autour de la tubérofité feiatiquê. ( ibidem. )
221. R é g io n X X X V I I . F ac e antérieure de la
jambe. 1. Le jam b ie r antérieur reffembloit à celui
du linge pitheque. Il s'attachoit dans une très-
grande étendue à la face interne 8c fupérieure
du tibia. 11 diminuoit de volume au quart inférieur
de cet os , fe portoit fur le bord interne du tarfe,
& fe contournoit pour aller gagner la plante du
pied. Il fe terminoit au premier des os cunéiformes.
( F . D . )
2. Il n’y avoit point dans cette région déadducteur
du pouce 3 comme dans le linge pitèhque.
3. L ’éx ten feu r propre du pouce s'attachoit à la
tête du péroné , 8c au ligament intér-ofleux dans
une très-grande étendue. Il étoit femblable à celui
du pithèque. ( V . D . )
4 V e x ten feu r commun desdoigts du p ie d différoit
de celui du pithèque , en c e que les deux tendons
qui vont aux deux doigts qui fuivent le pouce
étoient fournis par les fibres les plus fupérieures
de ce mufele , qui , au quart fupérieur de la
jambe , fourniffoit un tendon très-diftinél. Arrivé
fur la convexité du p ied , ce tendon fe di-
vifoit en deux j l'interne, qui alJoit au fécond
d oigt, étoit le plus gros } l ’externe fe portoit
au troifième doigt ; il étoit plus petit, mais une
autre portion de l’extenfeur commun le fortifioit.
y , 6 8c 7. Il y avoit, comme dans le fînge
pithèque , trois peroniers 3 deux dont le corps
étoit g ro s , & un dont le coips étoit très-petit.
L'un fe portoit à la bafe de l'os du métatarfe
qui foutient le pouce.
L ’autre s'inféroit à la bafe de l'os du métatarfe
qui foutient le petit orteil ; il différoit de celui
du linge pithèque en ce qu’il n’étoitfpas perforé.
Le troifième ou le dernier , qui étoit très-grêle
dans tous fes points , différoit de celui du finge
pithèque , en ce qu’il ne paffoit pas dans le péronier
du métatarfe, en ce qu'il fourniffoit' un
tendon pour les deux doigts externes. ( ibidem. )
212. R é g i o n X X X V I II . F a c e pofiérieure d e là
jam b e . 1. Les mufcles jum ea u x ou gaftroenémiens
étoient comme dans le finge pithèque j ils n’en
différoient que parce que leur réunion fe faifoit
beaucoup pius bas.
2. Le pla nta ire grêle , dont le tendon fe trouvoit
au côté interne de celui des jumeaux, croifoit
ces derniers mufcles , s ’élargiffoit 8c fe plaçoit
immédiatement fur le calcanéum , dont la furface
étoit arrondie & abreuvée de l ’humeur fynoviale.
C e tendon , qui fe moüvoit en gliffant fur l'apo-
phyfe du talon , fe terminoit dans l’aponévrofe
plantaire, ou plutôt il fe continuoit tout-à fait
avec elle. Cette aponévrofe, qui étoit fort mince ,
adhéroit fortement à l ’os du tarfe qui foutient
* os métatarfien du pouce , à la bafe du cinquième
os du metatarfe j 8 c , en fe bifurquant près des
articulations des premières phalanges , avec les
têtes des os du métatarfe du côté du pouce.
L'aponévrofe plantaire formoit une bride , de laquelle
réfulroit un trou pour le paffage des deux
cordes tendineufes q u i, réunies , compofoient le
flechiffeurdu pouce. On voyoit au travers de cette
aponévrofe des fibres charnues, avec lefquelleselle
fe confondoit de manière à n’en pouvoir être fé-
paree $ ces fibres étoient des faifeeaux charnus du
court-fléchiffeur des orteils.
L'aponévrofe plantaire s’ inférant à la bafe de
l’os métatarfien du pouce & de celui du petit
d oigt, 1 a£lion du mufele plantaire grêle fe portoit
fur ces o s , & les mouvoit fenfiblement.
3. L e fo la ir e 3 ou la portion charnue qui en
tenoit lieu 3 étoit tout particulier. C'éto it un
mufele fitué à la face interne dm jumeau externe,
au-dehors duquel il débordoit un peu extérieurement.
Il s ’attachoit à la tête du péroné par un
tendon applati , mince & allongé. Son ventre
charnu s’épaiffiffoit à mefure qu'il defeendoit. Il
fe réuniffoit aux jumeaux dans le. même endroit
où ces denx mufcles fe réuniffoient entr’eux.
C e mufelé étoit petit & court ; il ne reffembloit
prefque en rien à celui qui porte dans l ’homme le nom. de folaire.
4. Le p o p lité étoit affez conlîdérable.
y. Le jam b ie r poflérieur n'avoit rien de particulier
j il étoit comme dans le finge pithèque.
6 8c y . L e fléchiffeur du pouce & le flé chijfeu r
commun étoient deux mufcles très-forts, qui reffem-
bloient à ceux du finge pithèque par leurs in-
fertions.
Le fléchiffeur commun fourniffoit, par fa face
inférieure , infertion à une partie du court-fléchiffeur.
( n°. 114. 1. ) Il en fortoit i° un petit
tendon qui fe joignoit à un tendon plus gros du
fléchiffeur du pouce, & qui paffoit, comme lu i ,
par une ouverture que formoit en partie l'apo-
névrofe plantaire (n°.22 2.1.) vers la bafe de l'os
métatarfien du pouce. Cette corde tendineufe
faifoir partie du tendon fléchiffeur de ce doigt ;
2°. plus loin le fléchiffeur commun fourniffoit
deux petits tendons , qui fe joignoient à des
Y 1