
leben). Le globe de l’oeil n?a qu'une ligne de diamètre
: il eft recouvert par une membrane clignotante.
.( Perrault ).
Dans, le 'fujet que M. Daubenton à décrit , les
yeux avoient fept lignes de longueur d'un angle
à.i'aùiire,. 8d trois dignes d'ouverture. »
S e c t i o n H u i T i i M e.
8.3 3, Voreille externe eh général 3 fa forme , &c.
Lèsc oreilles font larges & rondes. (MM. DUu-
bt piton.St Erxleben )-•
Dans-l'individu dont.nous, avons rapporté les-
dimerviions des patries extérieures, les oreilles
avoienr.un pouce de longueur, & un pouce trois
lignes de largeur à leur bafe , mefure prife fur leur,
courbure extérieure.
S e c t i o n n e u v i è m e .
868. Le neç. Il diffère beaucoup de celui des
chiens , principalement en ce que le.nez . du hé-,
riffon eft plus gros que la partie du mufeau qui ;
lui eft continue ; que lès ouvertures des narines ;
font plus. éloignées l’une çle ,l’a.utre que dans .
lé .chien, & que les bords externes de chaque ;
narine font repliés en arriéré Sç ,crénelés.- Lé nez i du hériffon reffemble un peu au "groin des cochons
par fa groffeur ; mais il ne> s'élève pas 3
comme le groin de ces animaux , au - defliis de ;
la partie du-mufeau à laquelle il touche j il'n’eft |
pas applaii antérieurement, & les ouvertures des !
narines ne font pas dirigées en devant comme dans
les.cochons. (M. Daubenton:)■
S e c t i o n o n z i è m e ^ -
diveéfes'fortes de poils.- La peau du
hériffon eft couverte de différentes efpèces de
poils, dans fes üi ver te s régions. Elle eft garnie de
piquans durs & très-aigus fur toute la face pofté-
rieure du corps , depuis le fommet de la tête juf-
qu'acrprès d e l'origine de la queue, & fur les' parties
latérales. Ces piquans font longs, cylindriques,
beaucoup plus /épais vers leur partie moyenne'qu'aux
deux bouts, & courbés du côté de
leur racine.' ( Ibidem). Suivant M. dedRé.aumur,
la racine des piquans s'élargit au - deffbus de la
peau , & jelle forme une efpèce de tête plate &
ronde > de forte que les piquans font retenus par
leur racine fous la peau, à-'peu;-près comme on
arrêté des doux en les rivante { Acad, royale des
fpienkzs^ 172.7 ). Ils font; de couleur blanchâtre à
leur pointe & fur les deux'tiers de leur longueur
depuis 4a'racine^ & d’tirtbrun-noirâtre ou noirs
au-defibus de la pointe, à-peu-près dans'l'érendue
de deux lignes. Les plus grands ont environ un
pouce de longueur., .& un tieçs de ligne>de diamètre
dans leur milieu. Le mufeau , le front, les
côtés de la tête fè du coup la gorgé & toute 1a
partie1 antérieure’ ou inférieure du corps , les feffes
& les qdaere extrémités font couverts de deux
efpèces de poils taê-lés enfemblé >> lés uns font
J dursxommê des fo;îes: de cochon, & d'un blanc-
I jaunâtre ou roufsâtre ; les autres font plus touffus ,
Wtes& gris, bruns ou châtains. Les mains, les
pieds & la quelle ri'orît qu'un poil court, liffe &
rare , qui femble dé même nature que les foies.
I ( Ibidem ). 1
■ Lés petits font blatfcs dans les premiers temps
après: leur naiflancè , & l'on voit feulement fur
leur peau la n'aiffvinèe des épines. (M. deBujfon).
Les piquans du hériffon ne font pas implantés
daiis le mufc'Ië cutané qui embvaffe le corps de
cet animal , (no* IJI. ^ , 157 & 186) ; mais-“
feulement dans la peau Lorfqu’on coupe leurs racines
, il en coule une liqueur muqueufe. (JSlafiusfi
884. Les ongles. Us font affez longs , mais ils
ont peu de dureté. ( Erxleben ').
F O N C T I O N C I N Q U I È M E .
R S S P I R- A T I O N.
893. Vépiglotte. Elle eft crénelée fur fes bôrds.
(M. Daubenton).
916 i 9 1 7 ,9 18 ,9 19 & 920. Les poumons droit
6? gauche pleurs lobes ou divifiàn , leur couleur, &c.
Suivant Seger (dans -5 /d/tt.r, Perrault & M. Daubenton
) , le poumon gauche n'a aucune divifîon.
Le droit eft compofé de quatre lobes : trois de
ces lobes, dit M fDaubenton , font raftgés de file,
le quatrième, ajoute ce favant anatomifte, eft fi-
tué près de la bafe du coeur. Coitér ( voy. dans■
Blafius) t3 dit qu'on trouve un cinquième lobé
dans le poumon droit j il ajoute que ce lobe eft
très-petit, & fitué dans le médiaftin. Çe cinquiè-'
me lobe n’eftil pas feulement une divifîon de celui
que M. Daubenton dit être près de la bafe du
coeur ? Suivant Perrault , le petit lobe placé dans
la cavité du médiaftin , eft fourchu dans fa partie
inférieure.
On obferve fur la furface des poumons, des
taches de différentes couleurs. (Seger , coileét.
acad.')v 5
929. Le médiaftin antérieur. (Voy. n°. 228.)
9 5 5 ».957 & 9,39. Le diaphragme\ fon centre nerveux
, fesportious charnues. Le centre nerveux du
diaphragme, eft tiès-mince & fort tranfparent ;
{Strader & M. Daubenton) j mais la partie charnue
de ce mufele a beaucoup d'épaiffeu?. ( M. Daubent
çni)t' ... :
F O N C T I O N S I X I E M E .
D I 6 È- S ‘T ï O' N1.
S*É C T I 0 fi P R E M I E R E. ■
9 5 4 * paldif ; fis rides. Le palais étoit tfa-
veïfé par neuf fîlloris larges & profonds. Il y avoir
une petite ride longitudinale dans le milieu du par;
lais i les rides tranfverfaies étoient courbes, excepté
l'avant-derniere. {M. Daubenton).
S e c t i o n d e u x i è m e .
936 & 937. L'os hyoïde 3fon corps & fes branches. 1
€ei- 6s eft -compofé! de neuf pièces plus ou moins
éourbes, Los du. .milieu de la fourchette a peu
d’étendue i les branches font plus -longues.
( Ibidem h
9J9, 965 & 9 66.. Là langue en général j fes papilles
3 fes glandes 3 &c. La langue eft très-épaiffe 5
elle eft couverte de. papilles très-petites & de
grains ronds, plus apparens &r de couleur blanche.
On trouve près de fa racine trois glandes à'
calice, qui ont environ une demi-ligne de diamètre
5 elles font rangées fur .une ligne courbe &
tranfverfale, de forte que celle du milieu eft un
peu plus en arrière que les deux autres. (Ibidem).
Dans l’individu que M. Daubenton a décrit,
la langue avoit un pouce cinq lignes de longueur
dans fa totalité, huit lignes depuis le filet jufqu'à
fj pointe, & cinq lignes de largeur.
S e c t i o n s i x i è m e .
996 & 997. L’eftomac 3 fa ftuation , fa forme ,
fa grandeur, 6?c. _ L'eftomac eft très-grand ; il peut
contenir deux livres fk demie de liquide. ( Blafius).
Il eft fitué dans le côté gauche de l’abdomen j fon
grand eul-de-fae eft très-profond & étroit à fon
fommet. (M . Daubenton ). Le pylore .eft fi étroit,
qu'il arrête l'air lorfqu'on ne fouffle pas avec une
très-grande force. ( Blafius ).
Dans le fujet que M. Daubenton a examiné,
l'eftomac avoit fix pouces & demi d’étendue dans
fa grande circonférence, cinq pouces trois lignes
dans fa petite circonférence , huit lignes dans fa
petite courbure depuis l'oefophage jufqu'à l'angle
que forme la partie droite.dp l'eftomac, & un
pouce depuis l'oeïbpliage jufqu’au fond du grand
cul-de fac.
S e c t i o n s e p t i è m e .
1012, 1013 , 1014, m i y , 1016 & 1022. Le
canal inteftinal en général. 11 eft très-étroit. ( Seger).
11 a prefque le même diamètre dans toute fon
étendue ( Olaus Borrichius , Blafius & Perrault ) ,,
excepté aux pariies qui forment le duodénum & le
reélu m. (Blafius).:
Il n’y a point de cæcum, (Blafius , Olaas Borrichius
, Seger & Perrault ).
Dans- l’individu que M. Daubenton a décrit,
les inteftins étoient fitués dans la moitié fupéfieure
de.l’abdomen. — Le duodénum s’étendoit jufqu’au
milieu du, côté droit ; dans cette région il
touchoit à la vélîcule féminalç du m.ême côté., &
• te replioit,en dedans. Tout le refte du canal in-
tfcftinal.formoit de grandes circonvolutions dans
la région ombilicale, & dans les côtés droit &
<gauche,, avant de fe joindre au re&um.
Le canal inteftinal avoit cinq pieds quatre pou-
: ces de longueur depuis le pylore jufqu’à l’anus
:& un pouce & demi de circonférence dans fes
i parties les plus larges. Ses parois étoient minces.
S e c t i o n h u i t i è m e .
102 2 Le grand épiploon en général $ fort étendue.
L’épiploon eft très-mince. ( Blafius 6’ M. Daubenton).
11 s'étend atifli loin que les inteftins, (M .
Daubenton). Il eft recouvert; d’une manière mu~
queute & parferaé d’un grand nombre de^vaiffeatix'
fan g u in s.. Il eft entièremeiiit dépourvu dêgraifîe^'
excepté vers le fond de-l’eftomac, oô on en- trouvé
une très-petite quantité. ( Blafius'.). .
S E C T I O N N E U V I È M E .
IO46 & IO47. Le foie en général ; fa pofition ,
fa forme , fes divifions &c. Lé foie s’étend autant
à gauche qu’à droite. Scrader, Borrichius
Perrault, difent qu’il eft compofé de fept lobes ;
Seger & M. Daubenton n’en ont trouvé que cinq.
Ce dernier anatomifte les décrit de la manière'
fuivante. Le lobe du-milieudit M-. Daubenton,
eft divifé profondément en deux portions inégales
par une feiflure dans laquelle pâiTe le- ligament
fufpenfeur j la plus petite portion eft à gauche, &
la plus grande à droite. La véfîcule du fiel fe-froùve
au milieu; de cette dernière portion. — Il n’y a
qu’un lobe du côté gauche j il eft è-peii - près aulfi
grand que le précédent. — On en trouve deux
moins confidérables à droite. — Le cinquième,
quLe.fi le plus petit de tous, eft fitué près de la
racine du lobe du milieu- (M. Daubenton).
Suivant Borrichius, le foie eft d’un beau rouge.
Dans le fujet que M. Daubenton a diffequé, cet
organe étoit d’un rouge brun à l’extérieur .& dans
fa. fubftance. U pefoit une once deux grós & demi.
Il avoit deux-pouces neuf lignes de longueur, trois
pouces de largeur, & fept lignes d'ans fa plus
grande épaiffeur.
ioy3, 1054, 105-5', 1063- Sr 1067. La véficule.
du fiel en.général y fa fit nation ,-fifor-me, le conduit
hépatique. La bile. La véficule du fiel ( nos 10^6
; & 1047) eft- attachée légèrement à la furface np
foie. ( Seger) , dans fa partie inférieure ( Boni-
c h i u t Perrault dit qü’oir la trouve au milieu des
deux lobes fupérieurs de cet organe. Elle eft à-peu-
près ronde, ( Seger & Botrkhius );j ou ovale.
(Perrault). Dans l’individu que M; Daubenton
a décrit, la vé fieu le dfi fiel parôilToit à découvert
dàns le côté droit dé l’abdomen ; elle étoit très-
volumineufe & prefque ronde ; elle contenoit une
\iqueur Vérdâué, mêlée d-une-légère teinte de