
tance de trois lignes , une dent canine longue I
de plus d’un demi-pouce. — Dans le fqué-
lette que M. Daubenton a décrit, les dents canines
avoient quatre lignes un quart de longueur,
& une ligne trois quarts /de largeur à leur bafe ;
celles de la mâchoire fupérieure étoient beaucoup
plus grandes que celles de l’ inférieure. ( V . D . )
Toutes ces dents ont une longueur confidé-
jable. ( Erx leb en . )
23 & 24. L e s molaires. Elles font denticulées.
{ Erxleben. )
Les trois premières de chaque coté, de chacune
des mâchoires n’ont qu’une pointe , & la
première de ces dents eft la plus petite. Les quatre
dernières molaires ont chacune plufieurs pointes.
• On voit entre la première & la- fécondé dent
molaire de la mâchoire fupérieure une efpace
vuide , où la fécondé, molaire de la mâchoire
inférieure fe trouve placée lorfque la bouche fe
ferme.
Les dents molaires les plus groffes avoient une
ligne & demie de longueur au-deffus de l’os, deux
lignes & demie de largeur , & deux lignes un
quart d ’épaiffeur. ( M . D au ben ton . )
Tyfon qui n’admet , comme je l ’ai d it , que
quatre molaires de chaque côté des mâchoires ,
obferve que ces dents ont une forme applatie
t e triangulaire. ( K . D . )
28. L e s vertèbres cervicales en général. Elles font
a il nombre de fept. ( M M . T y f o n , Dau benton &
F la n a r in . ) La portion du cou qui eft compofée de
cès vertèbres avoit un pouce dix lignes de longueur.
( M . D aubenton. )
29. L e s vertèbres cervicales en particulier. Le
trou de la première de ces vertèbres avoit trois
lignes deux tiers de hauteur, & trois lignes trois
quarts de longueur d’un côté à l ’autre. Les apophyfes
tranfverfes avoient quatre lignes un tiers
<!e longueur de devant en arrière. ( M . D a u b en -\
to n . ) C e s apophyfes étoient très-larges 5 il n’y
en avoit point d’épineures. ( T y fo n . ) Au contraire
fuivant M. Daubenton,les apophyfes épineufes de
la fécondé, de latroifième & de la quatrième vertèbres
, font très-longues, fort larges & fort épaif-
fes , & elles fe touchent d’un bout à l’autre.
Celle de la fécondé vertèbre, s’étend en avant
ou en haut fur la première vertèbre, & elle a
deux fois autant de largeur que les deux autres.
Cette appophyfe épineufe de la fécondé vertèbre
avoit cinq lignes & demie de hauteur, fix
lignes de largeur »& deuxlignes& demie d’épaiffeur.
Le corps de cette vertèbre étoit long de
cing lignes un tiers.
Les apophyfes épineufes de la troifième S i de
la quatrième vertèbres avoient cinq lignes de hauteur
, trois lignes S i demie de largeur^ S i trois
dïpaifteur.
L’apophyfe épineufe de h cinquième vertèbre
étoit: aufli longue qye celles des trois vertèbres
précédentes, mais'moins large Se moins,
épaiffe.
Les ap'ôphvfes épineufes de là fixième & de la
feptieme vertebres étoient beaucoup plus petitesse
pointues. La branche inférieure de l’apophyfe oblique
de la fixième vertèbre étoit fort large, Se
elle s’étendoit plus en arrière qu’en devant. ( M .
Dau benton.)
30. L e s vertèbres du d os en général. Les vertèbres
dorfales font au nombre de treize. ( M M .
T y fon , Daubenton 6’ Fla ndrin. ) Elles ont leurs
apophyfes épineufes dirigées en arrière. La portion
de la colonne vertébrale, qui eft compofée
de ces vertèbres , avoit quatre pouces trois lignes
& demie de longueur. ( ibidem. )
31. L e s vertèbres du dos -en particulier. Les apo-
phyfes épineufes des fix ou fept premières font les
plus longues; elles font étroites & pointues j celles ,
des autres ont beaucoup plus de largeur, & elles
font auffi larges à l’extrémité que-dans le refte de
leur étendue. Les apophyfes épineufes des premières
vertèbres dorfales avoient cinq lignes &
demie.de longueur, & une ligne de largeur à
l’extrémité. Les apophyfes épineufes des dernières.
vertèbres font les plus courtes j elles avoient
deux lignes de longueur, & quatre lignes & demie
de largeur dans leur extrémité.
La dernière vertèbre du dos, qui eft la plus
longue , avoit quatre lignes deux tiers de longueur
dans fon corps. ( ibidem. )
32. L e s vertèbres des lombes en général. Elles
font au nombre de fix. ( M M . T y fo n 3 Dau benton
& F la n d r in .) Leurs apophyfes épineufes font
très-larges à proportion de leur longueur. ( M .
Daubenton. )
3 3. L e s vertèbres d es lombes en par ticu lier . Les
apophyfes tranfverfes font peu apparentes dans
les deux premières de ces vertèbres j celles des
autres font dirigées en avant ou fupérieurement.
La quatrième vertèbre des lombes étoit
la plus longue, elle avoit fept lignes de longueur
dans fon corps. Son apophyfe épineufe, qui
étoit la plus large, avoit fept lignes de largeur.
L ’apophyfe épineufe de la lïxième vertèbre étoit
la plus longue , elle avoit trois lignes & demie de
longueur. ( ibidem. )
35. D o s facrum ou les vertèbres facrées. L’os
facrüm n’étoit compofé que de deux fauffes vertèbres.
Il avoit onze lignes de longueur, & huit
lignes un tiers de largeur dans fa partie fupérieure,
( ibidem, )
Dans l'individu difféqué par T v fo n , l'os fa-
facrum étoit compofe de trois vertebres.
36. L e co ccy x ou le s vertèbres coccygiennes.
La queue étoit longue d’ un pied quatre pouces
dans la grande femelle farigue difféquée par M.
Daubenton 5 de neuf pouces trois lignes dans 1 individu
de petite taille qu’ il a décrit ; de onze
pouces neuf lignes dans le grand opoffum que
j ’ai difféqué , de onze pouces fix lignes- dans le
q u a tre -oe ils ( V D . ) , Se d’un pied trois pouces
dans le far igu e des I ll in o i s . ( B u jfo n .)
Tyfon a compté vingt-deux vertèbres dans la
queue î M. Daubenton en a trouvé vingt-neuf,
& M . Flandrin feulement dix-huit. ( V . D . )
Les plus grandes vertèbres de la queue avoient
dix lignes Se demie de longueur. ( M-. Daubenton.
)
37. L e s os du bajfin en général. Le baflîn avoit
un pouce deux lignes de hauteur Se dix lignes
de largeur. ( ibidem. )
38. D o s innominéj compofé de Vos des lie s 3 d e l os
i fe h io n , & de l[os pub is . L’ os delà hanche eft fort
étroit & fort long. Les os ifehion !& ■ pubis font
grands, de forte que la gouttière qu’ils forment
a beaucoup de largeur & de profondeur. La
partie antérieure ou fupérieure de l’os de la hanche
avoit trois lignes un tiers de largeur, Se un
pouce huit lignes Se demie de longueur depuis
'le milieu de la cavité cotyloïde. Les trous ovalaires
avoient fix lignes Se demie de longueur
d e quatre lignes trois quarts de largeur. #
Outre les trois pièces offeufes dont je viens
«Le parler , favoir l’os des île s , Los ifehion &
l ’os pubis, qui concourent feuls à la formation
de chaque os innominë dans la plupart des quadrupèdes
, on trouve dans le farigue, & dans
quelques autres animaux du ^même genre , une
quatrième pièce de chaque côte , laquelle eft articulée
avec le bord antérieur ou fupérieur du
corps des os pubis près de la fyrhphyfe. Ces
deux os particuliers ont été nommés par T y fon ,
les os marfupiaux ( les o s de la poche ) ou les
portiers de la poche ( ojfa marfupialia , f e u ja n i -
teres marfupii ) , parce qu’ ils paroiffent feryir
de point d’appui à l’efpèce de bourfe que la
femelle de cet animal a fous le ventre. M.
Daubenton obferve à ce fujet qu’il y a des animaux
qui font pourvus de ces os fans avoir
de bourfe , tels que la marmofe Se le cayo-
pollin j c’eft pourquoi il a préféré les appelle!
Simplement le s os furnuméraires du bajfin 5 ces
os (1) avoient, dans l’individu qu’il a déc
r it , un pouce & demi de longueur, environ
une ligne d’épaiffeur ,■ Se une ligne Se demie de largeur
fur toute leur longueur , excepté dans l’extrémité
poftérieure ou inférieure, qui avoit juf-
qu’ à cinq lignes de largeur. Dans l’individu dif-
féqué par T y fon , les os marfupiaux, ou furnu-
méraire^ du baflin, étoient également beaucoup
plus larges à leur bafe, ou dans leur extrémité
inférieure , que dans le refte de leur étendue. Ils
avoient un demi-pouce de largeur dans cette
extrémité, Se feulement trois lignes dans leur
milieu. Leur longueur étoit de deux pouces. C e s
os avoient à leur bafe deux têtes de grandeur
inégale. Ils étoient articulés, de même que dans
l’individu que M . Daubenton a décrit, avec le
bord fupérieur Se antérieur du pubis , de
manière qu’ à leur bafe, précifément vers la fym-
phyfe du pubis , ils fe touchoient, au-lieti
qu’ ils étoient éloignés de deux pouces & demi
l’un de l’ autre dans leur extrémité fupérieure. L ’articulation
de ces os avec le pubis eft telle, dit
.Tyfon, que la principale tête des os marfupiaux
eft placée en devant fur la fymphyfe du pubis;
la plus petite tête eft dirigée en arrière , vers
le coccyx , Se entr’elles fe trouve uti efpace,
ou une échancrure , qui reçoit une éminence
du pubis } de forte que les os marfupiaux ou
furnuméraires font beaucoup moins difpofés à
fe rapprocher, & à s’écarter l’ un de l ’autre qu’àfô
mouvoir en avant Se en arrière.
39. L e s os du thorax en général. La poitrine
a beaucoup de largeur. ( T y fon . )
40. L e fiernum & le cartilage xyphoïde. Tyfotl
a compté fept pièces dans le fternum. M. Flan«
drin y a trouvé le .même nombre d’o s , Se M .
Daubenton feulement fix.
M . Daubenton obferve queja cinquième pièce
du fternum étoit la plus large, Se la lïxième
la plus longue.
Dans l’individu difféqué par Tyfon , il y avoit
à la partie fupérieure du fternum un cartilage
aigu qu’on pourroit appeller xyphoïde, tandis
que l’extrémité inférieure en avoit un large Se
arrondi, qu’on devroit, dit cet auteur, nommer
feutiforme.
41. L e s côtes en général. Les côtes font au
nombre de treize de chapue côté , fept vraies Se
fix fauffes. (Ty/o* & M . Dau benton.) La huitième,
qui étoit la plus longue,avoit deux pouces fix lignes
de longueur j & la plus large une ligne Se demie.
( M . Daubenton. )
4 f . L e s côtes fa u ffe s en particulier. La dernière*
^ 1 ) Les mâles en font auflî pourvus. ( M M . C am p e r & y , & . )