
mie de largeur & deux lignes d’épaifleur. Le droit
étoit plus avancé que le gauche d'un tiers de
fa longueur. Ils différoient feulément de ceux du
ra t, parce que jeurs' diverfes fubftances .n'étoient
pas aulfi diftin&es. ( ibidem. )
1 116 & 1118. Lave (fie en général. La veflîe avoit
fix lignes d'étendue dans fa grande circonférence 3
dans les deux fexes ; fa petite circonférence étoit
de quatre lignes & demie dans le mâle, & de trois
lignes ■ & demie dans la femelle. ( ibidem. )
On trouve allez fouvent de petits calculs dans
les reins & dans la veflie des rats & des fouris.
F O N C T I O N H U I T I ÈME .
GÀn Lr ATI ON.
îl$0& 11 3 i . Les fexes en général & lesfaifons des
amours. Les fouris produifent dans toutes les fai-
fons & plufieurs fois par an. Leur fécondité eft im-
menfe ; Ariftote dit qu'ayant mis une fouris pleine
dans un vafë à ferrer du grain, il s'y trouva peuple
tems après cent vingt fouris, toutesifiues de la même
mère. ( Bujfon. ) M. Pallas a trouvé dans un feul
& même endroit fur la fin de décembre , des petits
qui avoient déjà pris leur accroilfement , tandis
que leurs mères étoient pleines de nouveau.
S e c t i o n p r e m i è r e .
ï 131 j 1134 > *139* 1140-, 1144 & n 4f . Le
fexe mafculin en général ; lefcrotum 3 les tefticules 3
leur f tuation 3 leur forme ; 1‘épididyme & le canal
déférent. La fouris reflemble au rat, pat le fcro-
tum & par la fituation des tubercules de l'épi-
didyme & des tefticules.
Les tefticules étoient oblongs & de couleur
jaunâtre au-dehors & au-dedans. Ils avoient trois
lignes & un tiers de longueur 3 deux lignes de
largeur j & une ligne deux tiers d'épaifleur.
Les canaux déférens étoient longs de fix lignes
& demie. ( M. Daubenton. )
1 14 9 ,1 15 4 , 1162. , i l 63,1167 & 1177. Les
véfeules féminales , la verge 3 /'urètre , le gland 3 le
prépuce, la glande proftate , l ’es de la verge , &c.
Les véficules féminales & les proftates ne diffé-
roient de celles du rat que par la grandeur.
Les véficules féminales étoient longues de quatre
lignes, larges d’une ligue & demie, & épaiffes
d'une demi ligne.
Les proftates avoient une ligne & un quart de
longueur, une Ligne de largeur, & une demi-
ligne d'épaifleur.
Le prépuce étoit faillam de la longueur de deux
lignes. Sur fes bords fe trouYoient, comme dans
le rat , les orifices des conduits exèréteurs de
deux glandes foiliculeufes , fituées aux côtés de
la verge 3 une à droite & l’autre à gauche ; ces
glandes étoient longues, applaties en deffus & en
deflous.
La verge avoit deux lignes & demie de circonférence
3 & trois lignes & demie de longueur
depuis la bifurcation du corps caverneux jufqu’à
l’infertion du prépuce.
Le gland avoit une ligne trois quarts de longueur
& deux lignes 8c demie de circonférence.
11 renfermoit un petit os très-mince. Cet os a
la même forme que celui de la verge du rat;
fa grandeur varie dans différens fujets 5 les plus
longs ont environ deux lignes.
L'urètre avoit quatre lignes de longueur & deux
lignes un quart de circonférence. ( ibidem. )
S e c t i o n t r o i s i è m e .
1190 , 119? , 1201 , 1203 & 1104. La
vulve, le clitoris & l’urètre en général. La vulve
avoit un quart de ligne de longueur.
La conformation & la direction de l'urètre 3
la fituation du clitoris & des glandes qui font
à côté de l’urètre, étoient les mêmes que dans
la femelle du rat.
L'urètre avoit cinq lignes & demie de longueur;
fon extrémité étoit (aillante au-dehors de la longueur
d'une ligne ; fon orifice fe trouvoit à une
ligne & demie de diftance de la vulve. (ibidem.).
12.14 & 1212.. Le vagin & la matrice en général.
Le vagin avoit quatre lignes de longueur, cinq lignes
de circonférence dans fa partie ta pins large ,
& feulement trois lignes dans fa partie la plus
étroite.
Le corps & lecol delà matrice, pris enfemble
étoient longs d’une ligne & un tiers. ( ibidem. ) '
123y, 1241, 1242 & 1243. Les cornes & les trompes
de la matrice. Les cornes de la matrice étoient
très-longues 5 les trompes fe trouvoient pelotonées
entre l'extrémité des cornes & les ovaires. ( ibid, )
1247 & 1252. Les ovaires 3 leur ftrufture interne,
&c. Les ovaires étoient blancs & tuberculeux;
ils avoient une ligne de longueur, deux tiers de ligne
de largeur, & un tiers de ligne d’épaifleur.
( ibidem. )
Sections quatrième et cinquième.
1254^1255, 12J 7» 1258, 1264 & 1268. La
(•1) H i f . Animal. Lib. VJ. Ca. 37,
conception ; la gestion ; Us fxtus ;• leur nombre ;
cordon ombilical, tic. Les portées
ordinaires font de cinq ou fix petits. ( M. de Buffon.)
Érxleben dit qu’elles font de fix- ou de iept
foetus. , , i
De huit femelles pleines, difleqiiees dans les
mois de février, d’avril, de mai, de juin & de novembre
, l’une portoit quatre foetus ; quatre autres
portoient cinq foetus; deux autres en avoient fix,
une autre huit. La première de ce s femelles avoit
deux foetus dans chaque corne delà matrice ; la fécondé
portoit deux foetus à droite, & trois à gauche;
la troifième, trois à droite & deux à gauche ; la
quatrième, quatre foetus à gauche & un à droite;
la cinquième, deux foetus dans chaque corne, &
lin dans le corps de la matrice ; la fixieme, quatre
à droite & deux à gauche ; la feptième, un a
droite & cinq à gauche ; enfin , la huitième avoit
cinq foetus dans la corne droite, & trois dans la
gauche.
Les plus grands de ces foetus avoient huit lignes
& demie de longueur depuis le fommet de la
tête jufqu’à l’origine de la queue; les yeux , les
oreilles , & principalement les quatre pieds & la
queue, étoient déjà bien formes. — Le cordon
ombilical avoit cinq lignes de longueur. Le
placenta étoit arrondi ; il avoit trois lignes & de- j
mie de diamètre , & une ligne d e p a ifleur ; il etoit j
de couleur rouge noirâtre, avec quelques teintes
de couleur cendrée fur fa face extérieure; la face
intérieure étoit aufli de couleur rougeâtre, avec
un cercle de couleur cendrée, qui marquoit 1 origine
de l’amnios. ( Af, Daubenton & Jf. D. )
F O N C T I O N N E U V I È M E .
N u t r i t i o n .
S e c t i o n p r e m i è r e .
1305 & I 306. Les mamelles ; leur poftion &
leur nombre. Il y a fix mamelles fur la poitrine ,
& quatre fur le ventre ( M.Daubenton. ); deux de
ces dernières mamelles font prefque fituees dans
la région des aines. ( M. Pallas.)
S e c t i o n d e u x i è m e .
1319. Les alimens en général. La fouris mange
de tout. Elle fuit les greniers dans lefqueteon a
placé de l'hieble. ( Erxleben, )
S e c t i o n q u a t r i è m e .
1324. Les diverfes périodes, ou âges de la vie.
En moins de quinze jours les petites fouris nouvellement
nées prennent allez de force & d ac-
croiffement pour fe difperfer & aller chercher a
vivre : ainfi la durée de la vie de ces animaux eft
très-courte, puifque leur développement eft fi
prompt. ( Bujfon. )
E S P È C E T R O I S I ÈME .
L e M u l o t .
Le Mulot. Buff. hift. nat. VII. pag. 327..
pl. 41.
Le Grand Ra t des C hamps : Mus ( C am-
P E S T iy S M A JO R ) caudâ longiffimâ, fufeus, ad
latera rufus. Briff. regn. an. pag. 171. n. 4 -
Le Mulot : Mus caudâ longâ , fuprà-'e fufco
flavefeens, infrit ex albo cincrafcens. Briff. regn. an.
pag. 174. n. 9./
Mus ( SlLVATicus ) caudâ mediocri , corpore
cano pilis ni gris , peciore flavefeente 3 abdomine al-
bido. Erxleb. fyft. regn. an. cl. r. g. 37. efp. 4.
pag. 38S.
Mus domefiieus médius. Linn. fyft. nat. 1. pag.
4 7 - H ■
Mus caudâ longâ. corpore nigro flavefeente ; abdomine
albo. Linn. Fn. fuec- I. p. 11. n. 30. = Iyft.
nat. 6. pag. 10. n. 7. .
Mus (SlLVATicus ). caudâ longâ, palmis te-
îradaclylis , plantés pentadacl-ylis , corpore grifeo
pilis aigris , abdomine albido. Linn. fyft. nat. 10.
I. pag. 6z. n. 11. = Fn. fuec. 2. pag. 12. n. 36.
Mus ( S1LVA T ICU.S ) caudâ mediocri , palmis
tetradaclylis , plantés pentadatlylis , corpore grifeo
pilis aigris , abdomine albido. Linn. fyft. nat. 12.
I. pag. 84. n. 17,
Mus ( SlLVATicus ) caudâ longâ fquammosâ ,
corpore gryfeo lutefeente , fubtits lateribufque abrupte
albo. Pallas, nov. fp. quadrup. è glir. ord. pag. 94.
G É N É R A L I T É S .
L 'E mulot eft très-généralement répandu dans
toute l’Europe. Il eft très-commun en France, en
Italie, en Suifle; on le trouve en Allemagne , en
Angleterre , en Suède ( Buffon ) ; mais il eft très-r
rare en Sibérie, au-delà de l’Irtis & de l’Obe.
( M. Pallas. ) Cette efpèce de rat habite principalement
dans les campagnes montueufes , sèches
& couvertes de bois ou d’arbuftes. Elle varie
confidévablement en grandeur ; les grands mulots
ont quatre pouces deux ou trois lignes de longueur
depuis le bout du nez jufqu’à l’origine de la
queue j les petits, qui paroiffent adultes, comme
les autres-, ont un pouce de moins; & comme
il s’en trouve de toutes les grandeurs intermédiare
s , on ne peut pas douter, dit M- de Buffon,
que les grands & les petits ne foient tous de la