
S e c t i o n q u a t r i è m e .
978 & 979. Les glandes fublinguales: & fous-maxillaires,
Voyez n°5 1090, 1092 & 1095.
S e c t i o n s. i x 1 e m e.
997,998,999 & 1000. L‘eftomac en général ;
fa forme , le nombre de fes cavités , &c. L’eftomac
a la forme d’un croiffant ou d’un demi-cercle,
dont la concavité répond à la petite courbure de
cet organe.
Le grand cuî-de-fac de l’eftomac remonte très-
haut au côté gauche de l’oefophage , & fe trouve
rrès-ificlrné fur ce conduit , qui fe dirige lui-même
obliquement dedroite à gauche, & s’insère à-peu-
près au milieu de la petite courbure, dans la direction
oblique dont nous venons de parler.
L’eftomac eft divifé en partie en deux cavités ,
l ’une droite & l’autre gauche, par un repli qu’on
trouve principalement dans la région de fa petite
courbure.
S e c t i o n s e p t i è m e .
1012, 1013, io i i , io2î , 1024, 102 y &
1026. Le canal intef inal en général, 11 reffembie
beaucoup à celui du fulgan , principalement par la
forme & par la ftruéture du cæcum & du colon.
On trouve un peu au-delfus de l’extrémité inférieure
de l’inteftin grêle , une partie glandu-
leiife. de forme oblongue, d’une épaiffeur. çonfi-
dérable.
A côté du lieu où l’ileum s’insère dans le cæ cum
, on obferve , comme dans le lièvre , dans le
làoin, dans le tolai , dans le fulgan & dans- la
plupart des autres animaux de ce genre , une porche.
ou une appendice particulière, qui fait partie
du canal inteftinal, mais dans laquelle les alimens
ni les excrémens ne paroiffent pas être reçus. Dans
le pika, cette poche eft à-peu-près fphérique, !
c >m:me dans le-lièvre i mais elle fe termine par !
u ie efpèce d’appendice vermiforme. La poche &
c.’tte appendice font remplies d’unemucofîté blanches
leurs parois font recouvertes intérieurement
d un grand nombre de glandes, comme dans le
èvre » dans le fulgan , &c.
Le cæcum eft légèrement tourné en fpirale, ou
arqué en forme decroffe.Cet inteftin eft très-gros
& très-long ; il eft divifé à-peu-près dans les cinq
fixièmes de fa longueur en un grand nombre de
poches par des filions qui font en partie tranfver-
f a u x & en.partie dirigés obliquement en fpirale,
à - peu - près comme dans le fulgan , dans le lièvre
, Src. Ces ffllbrrs" ne forment point un cercle
entier autour, de l ’inteftin 3 ils font interrompus
dans la partie concave du cæcum par une bande
ou colonne charnue / qui s’étend prefque dans
toute fa longueur depuis fou origine. L’extrémité
du coççum, qu la partie de cet inteftin qui eft
dépourvue des filions & de la bande charnue donc
nous venons de parler, eft très-mince , & reffem -
ble à une appendice vermiforme, comme dans ]e
lièvre & dans la plupart des autres animaux de ce
genre ; fes parois font également couvertes de
glandes d’où fort une efpèce de mucofité. On
trouve à l’origine du cæcum , dans fa concavité,
deux glandes du volume d’une fève 8c de couleur
blanche.
Le colon ne diffère prefque point de celui du
fulgan. lléft plus volumineux que le cæcum à fon
origine 3 il eft aufii,divifé en plufieurs poches par
des plis circulaires, mais d’une manière différente
dans diverfes parties. Dans la longueur d’environ
un pouce quatre lignes depuis fon origine , les
, plis & les poches dont nous venons de parler, fe
trouvent interrompus par une feule bande charnue,
comme dans le cæcum j enfuire ils font
interrompus par trois bandes, à-peu-près dans la
longueur de trois pouces, de forcé que dans cette
étendue , les poches & les plis fe trouvent fitués
longitudinalement fur trois rangs. Au deflous de
cette région, les trois bandes fe réunifient par degrés
en une feule , qui eft très-étroite , 8c qui s’étend
à-peu*près dans la longueur de trois pouces.
Dans cette croifième portion du colon , les poches
& les plis de cet inteftin font feulement interrompus
par la bande dont nous venons de parler.
1— La fécondé portion du colon, ou celle dans
laquelle les poches & les plis font interrompus par
trois bandes charnues, eftTé parée de la'première
par un rétiéciffement confidérable, au-deffus duquel
eft une très-large poche qui termine la première
portion. Cette poche a la forme d’un grand
cul de-fac : fes parois intérieures ont une ftruéhire
différente de celle du refte du colon 5 elles forment
une efpèce de réfeau , dont les aréoles ou les cellules
font rangées en quinconce , & qu’on apper-
çoit même à Lextérieur 3 ces cellules reffemblent
aux rayons des mouches à miel. On trouve un
femblable réfeau à l’intérieur de la poche ou de
l’appendice glanduleufe qui eft auprès de l’infer-
tion de l’ileum avec le cæcum & le colon.
Dans le pika femelle dont nous avons rapporté
les dimenfions , cette appendice, qu’on peut ap-
peller ileo-coecale, étoit longue à peu-près de dix
lignes , & du volume d’une plume de cygne.
Dans ce fujet , le canal inteftinal avoit fix pieds
cinq pouces de longueur dans l’inteftin grêle, &
deux pieds un pouce quatre lignes dans le colon
8c le reéhim pris enfemble.— Le cæcum étoit
long d’un pied un pouce quatre lignes 5 fon extrémité
ou fa partie glanduleufe 8c vermiforme étoit
du diamètre d’une plume à écrire. (MM.. Pal-
las & y. d . )
N o t a . Dan? la defeription que je viens de faire
du canal inteftinal -du pika", je n’ai pas fuivi entièrement
celle de M. Pallas- Ce favant natura-
lifte a regardé comme une portion du cæcum ,
dans le pika 8c Pogoton , une partie qui eft au
contraire le commencement du colon. Il n’a pas
fait cette méprifeen décrivant le cæcum & le
'colon du fulgan i qui reffemblent prefqu’entière-
ment à ceux des deux autres animaux dont-je viens
de parler.
1027. Vanus. Dans les deux fexes , l’anus &
les parties extérieures de la génération n’ont en
dehors qu’une même ouverture. — Dans les femelles
cet orifice a deux lèvres. — Dans les mâles
la verge en fort pendant l’ére&ion.
S e c t i o n n e u v i è m e .
104(3 & 1047. Le foie en général ; fes divifons ,
fes lobes. Le foie a une grande étendue. Il eft
formé principalement de cinqlob.es, y compris
celui de fpigel.— Les deux lobes gauches font
très-grands , & à - peu - près ovales : la feiffure
qui les fépare eft très-profonde. On trouve au
fond de cette feiffure la véficule du fiel. — Le
troifième lobe, en comptant de gauche à droite,
• eft plus épais que les précédens 5 fa forme eft irrégulière
: il eft divifé en trois portions, par deux
feiffures. — Le quatrième lobe , ou celui qui fe
trouve le plus à droite , eft triangulaire , & pré-
fente une échancrure du côté du rein auquel il
eft appliqué. — Le lobe dé fpigel eit fitué fur la
petite courbure de l’eftomac 3 il reffemble à une
langue. v
.1054 & lo fy . La véficule du fiel.; fa. fitüation ,
fa forme. La véficule du fiel ( hos. 10.46 & .10.47 )
a,en quelque lorte , la forme d’urre'poire. Elle,
n’eft guère plus groffe qu’un pois ordinaire.
S e c t i o n D i x i E M É . :
1068 8c 1071. La rate en général ; fa pdfition ,
fa forme , fes rapports avec Veftomac 6* avec l'épi-,
ploon. La rate eft attachée à l’eftomac , du côté
du dos, par l’épiploon : elle eft peu volumineufe,
& elle a la forme d’un demi-ovale.
F O N C T I O N S E P T I È M E .
L e -s S e c r é t i o n s .
S E C T I O N PRE M-I E R E.
1090, 1092 & 109 3 . Les glandes en général. On
trouve fous la peau, dans la région du cou, différentes
glandes. Il y en a d’abord deux de chaque
côté , une plus grande, & l’autre petite:
cette dernière eft devant la précédente : elles fervent
à la fecrétion de la falive. Au-deffus de ces
glandes,-op en voit une troifième V; qui reffemble
beaucoup.au thymus : il y a. auflî>une-glande lymphatique
, qui n’eft pas plus groffe qu-un grain
de froment.
. S e c t i o n d e u x i è m e .
10941. Les cap fuies rénales , où reins faccent u-
riaux ; leur pofiiion , leur forme , &c. Les capfules
rénales;font fituées fur la partie fupérieute des
reins, un peu intérieurement. Leur couleur eft
d’un jaune très-pâle : celle du côité droit eft op~
p.latie dans l ’endroit où elle touche au rein ; l’autre
eft plus allongée & prefque cylindrique.
1 101. Les reins en général ; leur pofiiion a droite
ô* à gauche, & leur forme. Lés reins ont chacun
une forme differente. Le droit eft fitué beaucoup
plus haut 5 il s’étend depuis lafeizième côte juf-
qu’à la douzième , & la gauche feulement depuis
la dix-feptième jufqu’à la quatorzième.
1 1 1 3 , III5& 11K 3 . L ’uretere ; fa direSlion ; la
vejfie ; fa forme. La veflie a une forme oblongue.
Elle eft plus volumineufe qu’une groffe noix. Les
uretères s’insèrent près de fon fond.
S e c t i o n t r o i s i è m e .
1129. Les glandes & les.fe frétions particulières
| a certains animaux, comme la fecrétion du mufe.
Le mâle & la femelle font dépourvus des glandes
8c des follécules particuliers qu’on trouve dans la
région des aines dans le lièvre, dans le lapin $
dans le tolai, &c.
F O N C T I O N H U I T I È M E .
G é n é r a t i o n .
1130. Les fexes en général. Voyez n°. 1027.
Vr 3 1. Temps ou faifons auxquelles les fexes fe
recherchent. M. Pallas n’a jamais été à portée
d’obferver les pikas dans les faifons du rut* de la
-geftation & du parti feulement il a difiéqué une
fois vers la fin de juillet , une femelle dans la-,
quelle les vaiffeaux de l’utérus étoient très-déve-
ioppés , & les mammelles très » volumineufes. II
femble, dit ce célèbre naturalifte,qu’on peut conclure
de cette obfervation, que les femelles mettent
bas vers cette faifon, & par conféqueht plus
tard que dans l’efpèce du fulgan, fi toutefois elles
ne produifent pas plus d-une fois dans l’année.
S e c t i o n p r e m i è r e .
1132 & 1134. L e f e x e m a f c u l in en g é n é r a l ; la
vergé. Voyez n°. 1027.
Sections troisième et quatrième.
- 1213 y 1135-, -1-24-1 >1242,-1243,1247 & I2ff*
L a m a tr ic e en g é n é r a l 3 le s fio rne s & l e s tr om p e s d e la
m a tr ic e ; lé s o v a ir e s ; la g e f ta t io n , f e s p é r io d e s , & c .