
Q u in z i è m e c l a s s e ,
'Tro is doigts en a v a n t , u n en arrière.) le doigt
extérieur peu t fe tourner en arrière, & fa ir e
fo n c tio n déun fé c o n d doigt p ofiérïeur.
Le chat-huant,
La hulotte,
La chouette.
La chevêche.
Le petit-duc.
Le hibou.
Le grand-duc.
S e i z i è m e c l a s s é ,
D e u x doigts en a v a n t , d eu x en arrière,
Le pic-vert.
Le torcol.
Le jacamar.
Le barbu.
Le coucou-.
Le couroucou.
Le bout-de-petuni.
L’ara.
Le kakatoès.
Le ' loris.
Le perroquet.
La perruche.
A r t i c l e s i x i è m e »
Des Cétacées„
L e s cétacées font de tous les animaux ceux qu’on a le moins diflequés; on
feit qu’ils n’ont de commun avec les poiffons que l’élément qu’ils habitent»
Us font, quant à la (iruâure des vifcères, à-peu-près conformés comme les
quadrupèdes. Une remarque curieufe , c’eft que les grandes nageoires de ces
animaux, cachent un appareil offeux, femblable à celui des quadrupèdes
fiffipèdes ; on y trouve une omoplate , un humérus, deux os de l’avant-bras ,
un poignet, & dans le dauphin, cinq doigts. C’eft ainfi que dans l’éléphant,,
le pied qui forme une maffe lourde & pefante, difféqué, préfente cinq doigts-
& un carpe analogue à celui de l’homme. Le rhinocéros & l’hippopotame
a’en diffèrent que parce qu’en eux le)nombre des doigts eft moins grand.
II eft bien important de faifir toutes les occafions qui pourront fe préfentez>
d’examiner & de difféquer les cétacées,. qu’on difile en quatre genres»
r. Les baleines.
z. Les monodons-narhwal-monocéros».
y. Les cachalots, Phifeter, L.
4". Les dauphins , le marfouin.,
A r t i c l e s e p t i è m e ..
Des quadrupèdes vivipares.».
L e s quadrupèdes étant ceux de tous les animaux qui reffemblent !ë plus
à L’homciej, ce font ceux auffi qui ont mérité le plus d'attention denotre part»
Un autre motif très-preffant nous a déterminés à les confidérer avec tout le
foin dont nous fommes capables; c’eft l’utilité dont ils font à 1 homme dans
fes travaux. Le cheval, le boeuf, § brebis, le chien , &c. font devenus les
fuiets d’une médecine particulière à laquelle des établiffemens ont ete conla-
crés. L’anatomie de.ces animaux a dû fixer nos regards ; elle a dû nous arrêter'
plus long-temps que' celle d’un grand nombre d’animaux., qu’il eft-de L’interet:
public de détruire plutôt que de les conferver. ( i , ,,
Il n’eft aucune partie extérieure des quadrupèdes, oui n ait ete conhderee
comme devant fervir à La conftru£tion des méthodes que Les Naturalises ont
imaginées pour Les claffer» H H I 1 ÿ
Les formes des pieds & des doigts des quadrupèdes ont de grandes liai!on»
avec celles de l’avant-bras & de la jambe. Nous connoîtrons par leur examen-
les rapports de l’animal avec le fol qui le foutient, avec le milieu où il v it , &
& avec les corps dont il eft environné. _
La tête, qui renferme les-organes des- fens les plus déliés, fe montre auffi
fous divers afpeèls. Tantôt courte & arrondie, comme dans 1 homme ceft
par le milieu de fa bafe quelle s’articule avec .la première yertebre du c o l .
tantôt alongée par l’extenfion des mâchoires, c eft fon extrémité pofterieure
qui fe meut fur le col (0* face eft alors tres-oblique ; & tandis que fort
volume: s’accroît, celui du crâne diminue ; mais les ouvertures qui donnent:
paffage aux nerfs s’élargrffent en même proportion. Par un contrafte frappant,,
à mefure que le cerveau fe rapetiffe, la groffeur des cordons nerveux qu’il
fournit augmente ; les mufcles , les divers organes, & les vifceres plus rendes-
êc plus robuftes, ont befoin d’un mobile plus énergique, ou d’un aiguillon plus-
puiffant, & le cerveau des animaux femble fe borner à ces ufages.
La clavicule eft un os dont plufteurs font privés, & qui varie dans fes foraines.
La langue, l’os hyoïde, & toutes les parties organiques qui fervent à la:
digeftion , ont des rapports conftans avec les fubftances alimentaires de divers-
genres. Plus on s’éloigne de l’homme, plus auffi les fciffures des grands vifcè--
res-font nombreufes & profondes. Le coeur s incline dans le finge; fa pointe
fe rapproche du Jlernum dans les fiffipedes ; dans les folipedes 6c dans les-
bifulques, il eft fufpendu prefque verticalement fur cet os,. & , dans le
mouvement que l’oeil de l’obfervateur lui voit faire en parcourant, depuis»
l’homme jufqu’au cheval, la ferie de ces- animaux, on peut effimer a-peu—
près- à un quart de cercle l’efpace qu il a parcouru. Les poumons agiiTent
fur .l’air atmofphérique, & ils font les foyers où fe dégagé la chaleur. L atr
modifié dans le larynx, tranfmet au loin lesTons dont le corps eft. agité
c’eft par l’intermède de l’oreille que les divers animaux en font avertis ; &
comme ces organes fe correfpondent, il faut les- oppofer les uns aux autres
«& les, comparer entre eux. Le nombre & U groffeur des. mamelles font:
U ) C e û à M. Daubenton qu’appartient cette remarque fur l'articulation de. la-tête avec ! atlas»
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