
dernier animal'3 avoient-ilsjëté détruits par Ta&ion
de l'efprit-de vin dans lequel cet ondatra avoit été
gardé pendant' phifiëurs années.
Suivant M. Sarrafin-, le foie eft compofé de fept
lobes. Le plus grand a environ deux pouces de
longueur & de largeur , le fécond douze ou treize
lignes dans chacune de ces deux dimenfîons ; le-
troifième efifià pèu-piès long d'un pouce & demi ^
& tin peu moins large; le quatrième eft femblabîe
au fécond; le 'cinquième eft large d'environ dix
lignes, fur douze ou quinze de longueur j le’fi-
xièrne & le feptième ont deux lignes de largeur,
& douze ou treize de longueur.
Le ligament fufpenfeur s'étend beaucoup du
Coté de fia- rate.-.( M. Sarrafin ).
1054. La vêjicule du fiel ; fa pofitioni-' Elle eft
iituée dans une-échancrure du troifième lobe du
foie1; fon' conduit s’ouvre dans le' duodénum.-
( Ibidem').
S E C T I O N D I X I È M E .
10(58 & 107 t. La rate en général ; fa pvfition yfa
forme & fies: rapports avec Vefionïac & avec le pancréas;
Là fîtteîeû fiifpënduè au pancréas , à la
hauteur 8c fort près de-la partie poftérieure 011'
gauche deTèftoinac. {Ibidem), Cet organe a une)
forme allongée & triangulaire. (M. Daubenton).
S e c t i o n o n z i è m e .
$ 107(3.- Le pancréas.; fa pofition. Le pancréas a
fon origine près du fond du grand cnl-de-fac ou
de là partie droite de l'eftomac ; il s'étend le
long de cet organe, & fe termine au duodénum.
( M.. Sarrafin).
F O N C T I O N S E P T I È M E .
L £ s S e c r é t i o n s .
S e c t i o n d e u x i e m e .
I l 01. Les reins en général ; leur pofition a droite
& a gauche. Le droit étoit plus élevé que le gauche
d'envir®n Je tiers de fa longueur. ( M. Dau-.
bencon ) .
I I I 6 . La vejfie en général ; fa forme. La veffîe
étant bien enflée , a environ quinze ou feize lignes
en tout fens. (M . Sarrafin);
S e c t i o n t r o i s i è m e .'
1 1 2 9 . Glandes & fecrétions -particulières , comme
la fecréuon du'mufc.. L'ondatra- répand dans la fai-
fon du rut , une odeur de mufc très - pénétrante.
Cette odeur vient d'une liqueur particulière que
féparerit deuxr glandes folléculeufes , fituées au-
deffus du pubis. On trouve ces follécules dans les
deux fexes. Ils ont la forme d’une petite poire reaverfée
, ou dont la bafe eft tournée da coté des
hypochondres, & defcend à-peu-près jufqu’à l'os
pubis: là , leurs conduits excréteurs commencent;
ils rampent le long des parties latérales de
la verge , & àboutiffent dans les mâles , à l'in Tertio
n du prépuce autour du gland, & dans les femelles
au bas de.la peau qut fépare l'orifice du vagin
de celui de l’urèrre. ( n°. 1186, & fijiv. ). La
bafe-des follécules :'eft arrondie; 'elle-a-, dans les
vieux ondatras, douze ou quinze lignes de lar-
;geiiT, & tïhe ligne ’& demie d'é'pàiffeifr. Elle.diminue
peu-à-peu , jufqu'aux lcondùits èxcr.ëtë-ùrs,
■ qui ont une demi-ligne de diamètre, & environ-cinq
'lignes de longueur. Lorfqu'on retrou (Te le prépu-
f ce a on. découvre l'extrémité de ces conduits, dans
lefquels il n'eft pas poftible d'introduire une foie
de cochon.' : il s'y développe alors un Rebord ’qui
reffemble au bout des cornes des- limaçons. Ces
follécules font compofés de glandes jconglomérées
arrangées irrégulièrement. Ils font beaucoup plus
volumineux dans le temps du rut, que dans les autres
faifons. ( M. Sarrafin ) Vôy. nos. 113 0 & 1131.
F O N C T I O N H U I T I È M E .
G é n é r à t i o if\. J 1 |
1130 & 1131. Les fexes en général, & la faifio-n
des amours.' Le temps du rut commence aü mois
de mai. A mefure que cet état s'affoiblit, la plupart
des organes de la génération de eet animal
s'effacent dans les mâles I les1 tefticules ,
l'épididyme, les véficules féminales'; lesvaîffeaux
déferais, & dans les deux''fexes- lesffolléeuhés
dont’ nous avons parlé ('n0.;* '11içy) 3 commencent
à fe flétrir. Dans les mâles , lès tefticules
qui , dans le premier temps des amours. fe trouvent
dans une efpèce de fcrotum près de l'anus,
remontent par degrés dans l'abdomen -, lèrfque
cette fai fon commence à paffer. Oh trouve bien
encore dans le mois de juillet'', & mêrrie dâns'le
mois d'août, ces organes à coté dë'Fahus■ ;"mais
ils ont perdu leur blancheur ' haturellë., & font
devenus d'une couleur rouge'- pâle. Alors l'épi-
didyme eft marqué de blanc 8e dë rouge;'fa
fubrtance eft durcie , St elle repréfente un paquet
de glandes conglomérées : les véficules
féminales n'ont plus le volume ni la, confiftanee
qu'elles a voient auparavant , &' leur couleur
eft changée. Les proftates- ont acquis une cèn-
fiftance un peu plus duré ; 8e elles font 'plus
opaques. Tes follécules du -miife , ( n^. i i 29) „
font moins volumineux. Dans les mois;dëfeptèm-
bre 8e d'oélobre, une efpèce d'organe membraneux
(n°. 1137) 3 qLli paroît faire la! fonction de
■ tunique Vaginale ;8e de ‘guberndeulâm lorfque le
: tefticule fort du vewtrë'dân's la’fâ;ifolivdes amours
; ou qu'il-y rentre quà-nd cè-ttè faifon eft'paffée ; fe
trouve déjà'/élevé près des reins, 8e étendLi' fifr l’es
mufcjeç pfoas i Si comme fi eét organe étoit doué
de quelque reflortfil entraîna avec l(ti le tefticule 1
ge l'épididyme , qui'étant adhérens au fcrôtum ï
le tirent; au lit 8e le“ remierfenc - dans l'abdomèh y
de forte’que le fcrotum’ pré fente- alors la; fôrtnê
d'un cône tenvcrfé, 1 donc la-'pointe fe trouve à h
hauteur,du..col de U.veilie. ^.mefure,qu.e 1,'organè
membranêûx dont nbifs venons de parler' s'élève
encore , non -feulement' le te-fticulè Jqui eft ën-
çhâlfé dans' fon bord extérieu'r;bu inférieur s'élève
aufliy rbais il change de férme/de côn'fiftàncé &!dë
couleur, d'unê.manière-fi-exïraordinaire, qu'il n eft
plu s- reco n n 0 iffab I : il fê Ta ppi; 0 che alors e:n tièré-'
ment des reins-; il-devientroncl > & a environ trois-
llgnes de fupè’rficië'-; il - à »l’épaiffeur d’une ligne •
dans le milieu , & diminue en approchant dé.fa
circonférence. .'Sa. çoufiftatice.eft, ferme fji eft d’un
roti^e'foricé. 'L epididyrhe fefte àlaJhautéür duAeol
de la veflie , parce qu'il êft.attaché à la pointe du
cône formé parle fcrotum, qui ne lui permet pas
de changea de place ; ç'eft le temps où l'dn voit le.
mieux l’interruptidn du canal déférent, (n°. 1144),
depuis 'le- tefticule. jüfqu'à 'l'épididyme ; d’oif il
Continue jnfqii'aü^col de la'Veïfie&-où il-’pa'roît
pôu: :n''ayant -plus 'ni 4è meh-ife Volume' ni' la
mûmé‘•'côuteur'^-car fil eft • alors uii peu rouge.
(M.M.. Sarrafin , Bujfon & V . D. ). ,
1132. Le fexe mafculin en général. Les parties
intérieures de!1 a génération , fur-tc3ut les véficules
féminales1/n’os* 1149 &£ fuiv.!) relfembîerit beaucoup
à celles du rkt-d’eau. ( rM . Daubentdny.,
f,q S È- e' T; I O N P R E MI È R Æi-: - *
T i ‘3'4/ Le fcrotkm. Il n'eft ‘ pàs permanent ; il
pàroit & s?effacé alternativement-, fûîvânt que les
tefticules fortent de l'abdomen dans le témps du
rüf, ou qu'ils rentrent dans cette cavité après que
, ce temps eft p'aftef (M. Sarrafin).
113(3. Le cremafler. _ Ce mu-fçîe paroît être un
prolongement de peux de l'abdomen : il contient
& .fufpeod.Jes tefticules. ( Ibidem.).:. __.v .
1137. La tunique-vaginale. ' 'Une efpèce d'organe
membraneux *Cnos. 11 ;o'& 1131 }, qui eft
Lorfqu’on roûvré , -leS fvàîffëàüx femiriaîres s’échappent
garni de g rai fie, 8c auquel M. Sarrafin attribue
Içs'A fondions, des. ; mu fcl es ; cr e maft e es, quoiqu'il
n'y ait remarqué aucnnes fibres charnues > eft
replié fur lui-même dans le temps ctù'rùt
abaifte .à Centrée des anneaux, On peut déveîop-.
pèr ceroTgane-', & en i'éleVànt affez pris des reins,
en couvrir les mufcles pfoas. Il adhère par fa> par-
fie' inferieure aux têîiicules & à'î'ëpidklyme avec
lefquèisll èft en partie engagé .dans le fcrotum^
dkj^én-lë'tirà'nt -, ;0<n--lamèhê'eù -mêmë •-temps le
tefticule & l'épididyme. f Ibidem -’(■ ;--
' ^ ' IW Ln\tutàq:iee albï/gfaéei ' Ellè'pàroh: 'ptU»
Wàâcfeé-’ 'que* dàiis la: plftpit-rt “Ade's • autres aufiuuvtx.;
comme de la bouillie. ( Ibidem).1 -
! \ l 139', 1140. & 1(42. fies tefiicules: en général.
■ .liUfafitaqffQfo?.>élf• :;<Les 'teftiçyiles font très-gros
clans le-temps -Au rut : ils ont alors le volume
j d’une nojxp/mufcadef; un peu confidérablei'& on:
fies; trpUjve-'à.i côté, de l'anus v comme , ceux.- du
rat. dpmeftjqtie?.: (.Ibidem,.),■ ,(, Yioy; n°s- 1-130- 8t
II44, 1145 8c 1 iqô- L’épididyme & le canal dé-,
fièrent. .L'epididymé.eft féparé du tefticule de
dé ù x oli t fô i s 1 i gn e s , 8c quelquefois même de quatre.
Il a lejtplume d’un gros pois blanc : c’eft un
•'lacis de ■ vaj(ftèâux: ;en-vèl6 ppés -d'une membrane
;tfès-finè>, à travers ' laquelle oh -les voit dif-
tinélémèrftV Ces vaiflëaux- fé ; terminent en un
•fêuL Dh':rema-rque ün vaiftëàù de comraün-icatioft
jpour te palftge de la fëménce du teftïculé à l'épi-'
• didyme. Sar route eft longue. Ce vaiflëau eft
; au fia "délicac "qu'un vaifieau lymphatique: Il fort
de la partie fitpériëure du tefticule qui regarde
( Uà-ùus-,< au - deftùs des veines 8c;des artères fpër-
matiques ; il ramp'e d'abord fur l’organë niembra-
! lieux- ( n0-.-1137) j qui èft toujours dépourvu de
igraifie en cét endroit. Il fe termine dans un corps
j glanduleux .large , d'environ deux!ignés , 8c épais
i d’une.' Ce. corps defcend vers l’épididyme, fous
' la forme 'd'un canal toujours dë même nature,
c’çft-à-dire . glandnleufe ; il n'a qu'un peu plus
d'une 'demi-ligne de diamètre , & il grofiit en fe
joignant à l'épididyme, d'où fort le canal déférent.
Ce canal monte à l'ordinaire du fond du fcrotum.
il fa recourbe vers le coi de la veflie»
( Ibidem ). ’ ■
I I49, 1 150 , .1151 & H53. Les véficules féminales
en général; leur fituation , -.leur firuHure externe
, leurs~rapports avec les canaux déférens. Les
véficules féminales ( n°.T 13 2 ). font tellement engagées
fous l'os pubis.,’ qu'il faut détruire cet os
pour les bien voir.-Elles font très- développées
dans le -tempé-du rut ; elles ont environ quatorze
lignes de longueur. Elles laififent entr'elles , de
dîftânce en dïî|ance, des échancrures entre lel-
qtiëlles fé trouvent des véficules qui contiennent
une liqueur blanche., qui fe mêle avec la femence.
Les véficules féminales repréfentent affez bien
une .crolles, dont la courbure fe renverfe fur les
mufclés pfoas; elles font pointues par en bas 5
leurs conduits excréteurs fe réuniffent avec les
extrémités des canaux déférens, le droit avec le
canal déférent*, droit , 8e le gauche avec le gauche
; de forte que tous les quatre ne forment que
deux conduits , -qui fe terminent dans l ’urètre ,
par deux ouvertures. ( ibidem).
n 54 & ilSyt La verge 3 le gland 3 6v. La verge
eft■ attachée par fa racîUe, à àa lèvre inférieure de
1 os pubis. Dans le tenrs de Iféreélion, elle a ea