
Les tefticules avoient neuf lignes de longueur, ,
ïîx lignes de largeur; .& cinq d’épaïffeur. — L't'pi-
didyme étoit large de deux lignes , & épais d'une
ligne & un quart,
Les canaux déférens avoiént un pouce quatre ’
lignes de longueur, &. une demi-ligne de diamètre.
Les véhicules féminales étoient. longues de deux
pouces cinq lignes, »'larges de quatorze lignes,. 8c
épaiffes d'un'demi-pouçè.
Chaque pfrqftàtê. ayp^t, treize lignes dç Ipn-
gueilr , J un pouce & demi 4è largeur à 8ç quatre
lignes d'épaiftéur» .
S e c t i o n t r o i s i é m e.
11813,1190, 119JV1114,' 122y »
1247 & 12 52. Le fexe féminin ert- général' La
vulve eft très-grande , mais fe clitoris,’eft très-peu
apparent. ( M. Daubenton )■
Le vagin'eft très-long, ( Ibidem & plein de
fides. Celles qui font près de l’orifice de la matrice
ferpentent en toute forte de direélions » les
autres font droites. (Blafius}. On trouve pjufieurs
glandes le long du vagin'. ( Duverney, ceuy. anat.
t. i . p -Î4 5 -)* . • : . ggf i.
L'orifice de la matrice, ou le mufean de tanche,
forme un gros tubercule .(Blafius & M. Dau-
benton) , qui a été différemment décrit par divers
auteurs. Suivant Borrichius .& Seger, ce tubercule
eft une efpèce de cerclé nerveux qui flotte
autour de l'orifice de l’utérus , & qui paroît faire
la fonction d'une valvule- Blafius dit que cetuber-
énfé reffemblè ait gland- de la verge de l’homme ,
Sc qu'il eften quelque forte couvert de deuxprë-
pàce’s' déiüi-circulaires , Lun fupérieur ou. antérieur
, J’autre inférieur , & qui eft le plus confi-
dëirable.
D'ans la femelle fur laquelle M. Daubenton a
décrit les parties de la génération , les cornes dp
la matrice étoient d'un diamètre différent en di-
verfes régions , principalement celle du côté
gauche qui étoit’ beaucoup plus large que la,
droite. ~ ’ [ . . . >
' ' Les ovaires étoient compofés de caroncules,
qui avoient la forme de grains de raifin, Chaque
ovaire avoit quatre lignes de longueur, deux lignes
de largeur, 8c une d’épaiffeur.
Il y avoir-dix lignes, de diftançe entre l'anus &
la vulve.
' Le vagin, avoit trois pouces de longueur , &
deux pouces dé circonférence dans fa partie la
plus large1. - ■ ,
La matrice avoit neuflignes.de longueur , 8c
lin policé de circonférence.
Les cornés ’ utérines étoient longues d'un
pouce dix lignes , elles ayoient un pouce 8c
demi dé circonférence dans leurs parties les
plus volumineufes, & feulement un demi-pouce
dans leur partie ta plus étroite. ' .
Suivant Seger, les cornés de la matriçe font
légèrement recourbées,. 0 1 . ’Borrichius & Blafius
diiënt qu’elles Lônt.-trës-grandçs.
Sections quatrième et cinquième.
1254 & I 2 y y. La conception 3Jes particularités ;
la gefiation, j es périgdfis, Voy-. nos. 11 $ q 8f 1131*
1258. Le nombre des foetus* 11 eft cîe trois ou
de quatre > quelquefois de çfoq- C Buffon).,
F O N C T I O N N È Ü V I Ê M E .
N u t r i t i o n .
S E C T I ON P REMI È R E.
I$oy & 1506. Les mamelles / leur nombre & leur
pofition. Le hériffoii» a. dix nqamèlpns., cinq de
chaque côté, deux fur le Ventre , trois fur la
. poitrine. Ils font tous fur les côtés du corps , le
premier fur la face interne de ,1a. iCuifte,., l.e quatrième
près du coude. le- cinquième fur 1 articulation
du bras avec l'épaulé. ( M. Daubenton ).
Perrault n'a compté que huit‘mamelons. Peut-
être cet anatomifte n’a-t-ril pas vu celui : qui fe
trouve de chaque côté fur l'articulation du bras
avec l'épaule, parce que cette pofition eft trés-
extraordinaire.
S E ç T ION DE U XI ÈM- E.
15IC). Les alimens en général. Les hérifïbtjs
. vivent principalement de friiits , d'infeéles & de J vers1. Ils fouillent la terre avec le nez, à Une petite
profondeur : ils mangent les hannetons , les feara-
béesj, ,lès grillons , les vers de terre &• quelques
racines j ils font très-avides de viande , & la mangent
cuite ou crue. On les nourrit aufli a la mai-
fon avec du pain , du ion, 8rc._ Ils ne mangent
pas beaucoup, & peuvent fe paffer affez long-
remps de nourriture : lçs provifions qu on dit
qu'ils font pendant l'été : leur feroienf inutiles ,.
piiifqu’ils font engourdis en hiver (M. Eu fon).
E S P È C E D E U X I È M E .
L e P o r c - é p i c .
Le Porc-épic. Buffdn, hift. nat. xii p. 402.
pl. L I& LU.
Le Pors ÉPIC. Hyftrix. {....),captu enftato.
Brlff. rEg. an. p. l i f . n. I. , ; . ,
Hyftrix ( çrilhta ) palptis tetradaSfylis , planns
peniadaSylis capite crijîatq , candi abbreviatâ.
Erxleben, fyft, teg. an. cli 1. g. 33- efp. I. p. 340.
Hyftrix manibàs tetraiaSylis, plantes iridactylis,
capite criftapo. Linn. fylL nac. 2. p. 46.
Hyfirix manibus tetradaélylis 3 plariti4 périiüduc>
tylis i capite'criftato. liifin. fyft. nât. (j^'p.-qi. n. i;.
Hyfirix ( 'ci'iftata )'-pJfci/zï'M pentadaÜfy'èis ^ câpiié
crifiato , caudâ abbreviatâ. Linn. fyft. nat. 10. I.
p. 57'. n. r.É^=fyft. nât. 12. ïÈ p. 76. n. i.'r’
G:'"é -N é -R- a l i t é &■ -*
X-iÊ porc épie eft originaire*de l'Afrique. S^de-’
l'Inde j mais il peut vivre & fe multiplier dans
des pays moins chauds'y tels*■ ôutf !a‘ ■ Ferïe /la-Pa-
leftine-,'&'c. d&Lhiffi}n'& ErxtebèVy.,'$\i\f$'nî'
Agricola 3 l’efpèce de- cct animal fo’a été* tranf-:
portée en Europe que • dans’ c’éS cier'niers; fiécfëS P
elle fe trouve- en Efpàg'nè^V & ■ phis iedm-m-Uné-i
ment en Italie, fur-tout dans les montagnes de
l'Apennin. (M. de Büffbrïy.?
Le pôrè-épic eft'dù n'ôih'bre Idés'àhîmâiîjr n‘o;c- '
tûmes y il habité ’dans’ dës’- tèriiers ,- ’ t i y dd'rt
pendant-le jour. {Erxleben). .. -
Pline & tous les naturaliftes ont dît , d'aptes
Ariftote , qu'il fe caché pendant l’hiver conime
l'ours. M. de Buffon n'a pu vérifier ce fait. { Erxleben).
Cet animal eft très-bas des jambes comme .lé -
hériffon. Il a le cou gros . le corps renflé &
la queue courte & de formé Conique. (Ml Ddt-
benton ). Son Corps ‘eft à - peu - près long- dé
deux pieds, & fa queue de quatre pouées. ( Erxleben
). Suivant 'Bofrnaiï ( 1 ) , les: porcs *■ épies •
qu’on trouve-en Guinée Cïdiffénrjftfqh'à la hauteur
de deux- pieds & rdemi, Perrault^ a 1 examiné ■
huit animaux de cette elpèce ; le plus grand étoit
long de deux pieds &: demi depuis le mufeau
jufqti au coccyx. L’individu que M. Daubenton
a difféqué avoit été tué fur Ies; montagnes de
l'Apennin, près de Rome. 11 paroiffoitêtre adulte :
il .avoit un pied onze pouces &• demi de longueur
depuis le bdùt du mufeau jufqu’à l'anus : la
circonférence de fon corps étoit de huit pouces
& demi dans la région du -cou, d'ùn pied cinq
pouces fous les bras, & d’un pied & demi au-
deffus des hanches. — La queue , dépouillée de
piquans & de poils , étoit longue de trois pouces.—
La tête non décharnée, avoit cinq pouces &
demi de longueur depuis le bout du mufeau jufqu’à
l’occiput » fa circonférence étoit de dix pouces &
demi entre les yeux & les oreilles, de neuf pouces
dix lignes au-dèflus des yeux, & dé fix pouces
neuf lignes qu bout du mufeau. Il y avoit trois
pouces une ligne de diftançe einre le bout du-
mufeau 8e l'angle interne dé l ’oe il, &. déux pouces
trois lignés d’i n ter val ie entré les angles internes
des yeu-X. — L'extrémité fupérieure étoit longue
de quatre pouces depuis le coude jufqu’au
poignet, Su dé deux pouces & demi depuis le |
poignet jufqu'au bout des ongles: — L’extrémité J
ihfériéurè avoit cinq polices quatre lignes de îon-
:gué0r dëpuis lé-genou-jufqu’au talon , & trois
polices dix lignés depuis le talon jufqu’au bout
des ongles. Les plus grands ongles étoient longs
de huit lignes , & larges dé deux lignes 8c demie
à leu¥ bafè.
Dans lé fq-uélétte j'là tête avoit quatre/pouces
, neuf’ ligflës & demie :dé longueur depuis le bout
.deS ^ôS^dd néz jufqu'à - l'occiput : fa plus grande
largeur étoit de deux pouces cinq lignes .& demie :
lia mâêh'Oire fu-périeuré-était large de neuf lignes
idans la région des dents incifives. Il y avoit un
j pouce onze lignes de diftançe entré les orbites &
l’ouverture des narines. Les os propres du nez
'étoient longs de deux poueeséinq lignés-,l& larges
.de huit lignes. La mâchoire inférieure avoit trois
jpoücëS dé,longueur dëpuis les alvéolés' des dents
jincifives^ jufqu'aù bord pôftërieur de 1'apophyfe
-condyloïdé , & huit lignes de largeur dans la ré-
igion des dents incifives : lès -plus longues dents
incifives avaient uli pouce trois lignes de hauteur
■ au-deffus dés* alvéoles. — L4apophyfc épineufe
ide la- fécondé vertèbre cervicale étoit longue de
ijnëuflignes 8c demie , 8c ’ large de cinq lignes
i— La cinquième vertèbre lombaire , qui: étoit la-
plus longue, avoit huit lignes & demie de haa-
télfr dans fon corpsl— -L^os facrûm’ étoit long de
ideüx pouces onze lignés,:' il avoit ùn pouce dix
lignes'de largeur à fon extrémité fu-périeuré, &
treize lignes - à Finférieure.-r- La première fauffe
Vertèbre de la queue étoit la plus lofigué ; elle
la voit dix lignes & demie, — lie -baflin avoit un
bou’cê dix lignes’ dé dia'mètre de droite à giiiche,
j&r deux pouces trois lighes dé devant en arrière.
L’os innominé étoit large d'un pouce fépt lignes
dans fon extrémité fupérieurë , & long dé deux’
pouces1 dix lignes depuis cette extrémité jufqu'au
milieu de la-cavité cotyloïd«. Les trôus ovalaires
avoient quatorze lignes dé long'ùèur & dix dé largeur.—
Le fternum étoit loiig de’ cinq pouces
deux lignes.—LLa huifiè'mêcôte avoifqiiafrë pouces
quatre lignés dé longueur > elle étoit la plus
confîdéraBIë—-Les claviculesétoientlongues d'uà
pouce deux lignés- — L’omoplate avoit trois pouces
8c demi de longueur, 8c dix-huit lignes 8c
demie de diamètre' dans fa partie la plus large.
— L’extrémité fupérieure étoit longue de trois
polices deux lignes dans l’os du bras , de trois
poü'ces trois -lignes dans lé cubitus , de deux
pouces Quatre lignes dans lé radius , de quatre
lignés dans la région du carpe , de dix lignés &
demie dans le troifièmé os du métacarpe (qui
étoit le plus long), de quatre lignes 8c demie dans
la première phalange du doigt du milieu , de trois
lignes dans la fécondé phalange , 8c de cinq lignés
dans la troifièmé. — L'extrémité inférieure avoit
trois pouces neuf lignes 8c demie de longueur
(1) Voyage en Guinée f Utrecht, »'70^5 pag. ryj.