
lière , & tous ceux des pieds de devant, fout
armés d'ongles crochus ( T y fo n 3 B u f o n , D a u -
ien to n , Erxîeben , V . D . )
^ Tous ces ongles font très-mobiles ; il paroît que
ranimai peut les porter en avant & les retirer en
arrière à fou gré , de forte qu'étant ainfi retirés .
leur pointe ne fe trouve pas auflî avancée que le
tubercule qui termine le doigt ; mais les dernières
phalanges des doigts ne peuvent gliflèr à côté
des fécondés comme dans le chat, dans le lion ,
dans la panthère . &c. elles fe renverfent feulement
fur les fécondés. (AT. D a übenton. )
F O N C T I O N C I N Q U I E M E .
R e s p i r a t i o n *
895. L ‘ épiglotte. Elle étoic grande & ronde.
( M . Daubenton. )
918. L e s poumons ; leurs lobes ou d iv ifion s . Le
poumon droit eft compofé de trois lobes , un
grand ou poftérieur , qui eft placé dans le milieu
, un moyen ou antérieur , fitué fupérieure-
ment ou vers- le col , & un petit , qui fe
trouve en bas vers le diaphragme. ( M M . D a u benton
& V . D . ) Ce dernier lobe , on le petit,
s’enfonce derrière le mediaftin dans l'intervalle
triangulaire qui exifte entre cette cloifon & la colonne
vertébrale , au bas de la poitrine. Le
grand lobe, ou celui du milieu , eft divifé profondément
en deux grandes portions vers fa
partie moyenne. ( V . D . )
Le poumon gauche eft formé d’un feul lobe.
( M M . Dau benton & V . D , )
942. V o i x 3 fies par ticu lar ités. M. de la Borde,
qui a élevé à Cayenne plufieurs farigues dans
des tonneaux , dit que ces animaux faifoient le
même bruit, que les chats quand on les manioit,
il ajoute qu’ils avoient un grognement qui ne fe
faifoit pas entendre de fort loin. ( B u fo r t 3fu p p l.
t . I I I . ) Voyez d’ailleurs ci-defîus nü. *25.
F O N C T I O N S I X I È M E .
D i g e s t i o n •
S e c t i o n p r e m i è r e .
943. L a bouche. L’ouverture de la gueule eft
très-large comme dans le renard ( T y fon 3B u ffo n
& E rx îeb en ) j elle eft fendue jufqu’auprès des
yeux , & li grande que les commiflur.es des lèvres
fe trouvent au-deflous des yeux. (B u j fo n . )
Dans l’individu que Tyfon a décrit, l’ouverture
de la gueule étoit de deux pouces & demi, ,
en la mefurant depuis l’un des angles des lèvres
jufqu’à l’extrémité du mufeau.
9J2. L e s dents. Voyez dans {’os sification
nos. 2.1 & fuivans , & l’article qui précède le
n .■ 2 1 .
9 S4 8c 955'* L e p a la is 3 fies rides , la membrane
qui le recouvre , & c . Le palais étoit tra-
verfé par neuf filions fort larges , principalement
le rroifième 8c le quatrième , qui avoient juf-
qu à quatre lignes de largeur , 8c étoierit parferons
de petites papilles. On en Voyoit auflî
quelques-unes fur le fécond & fur le cinquième.
Les bords de tous les filions étoient élevés 8c
convexes en avant, l’arête du dernier bord étoit
| bérilfée de papilles en forme de franges. ( M .
Daubenton. y
S e c t i o n d e u x i e m e .
956 8c 957- L io s hyoïde 5 fo n corps & f i s
branches. C e t os avoit quatre lignes de longueur
dans fon corps, 8c cinq lignes dans fes
branches. { M . D a u b en to n .)
959 >961 3 9 6 5 8c ç)6é. L a langue en général ;
j a fa c e fuper ieure , f i s ' papilles , f i s g la n d e s , & c .
La langue eft étroite ( T y fon ) , mince , arrondie
par le b o u t, 8c frangée fur les bords de fa partie
antérieure. Le refte avoit beaucoup d’épaif-
feur. ( M . D a u b en to n .') Sa face fupérieure eft
rud e, hérifîee de papilles dures ou de pi-
quans couchés en arrière (M M . T y fon , D a u benton
, E r x îe b e n , Fla n dr in & V . D . ) , & mobiles
à leur bafe. Ces papilles font grofles dans
la partie moyenne de la langue 3 il ne s’en
trouve que de très-petites fur les autres régions.
On voit fur la partie poftérieure de la langue
trois glandes à calice , une en arrière & deux en
avant. ( M . Daubenton. )
Dans l’individu que Tyfon a décrit, la langue
avoit trois pouces de longueur, dans fa totalité ,
& feulement, deux pouces neuf lignes dans celui
que M. Daubenton a examiné. Dans ce dernier
fujet, cet organe avoit un pouce quatre lignes
de longueur depuis le filet jufqu’ à fa pointe 5
fa largeur étoit de fept lignes. ( V .D . )
S e c t i o n q u a t r i è m e .
97y 8c 979* L e s glandes parotid es & fo u s m a x illa
ires . La glande maxillaire étoit plus confidé-
rable que la parotide. ( M - F landrin. )
S e c t i o n s i x i è m e .
99(5 , 997 , 998 , 999 , icôo 8c io o i . V c f -
tomac en général 3 f a Jituation , f a fo rm e , fa grandeur
, le nombre de f e s ca vités 5 f i s o r ific es , f i s
courbures & c . L ’eftomac eft fitué autant à droite
qu’à gauche. ( M . Daubenton. )
Il n’a qu’une feule cavité. ( V . D . )
Dans l’individu que M. Daubenton a examiné,
la partie gauche de l'eftomac étoit beaucoup plus
grande que la droite j aufli le grand cul-de-fac
étoit très-profond. La petite courbure n avoit que
très-peu de longueur entre l’oefophage 8c le pylore.
L’angle que forme la partie droite ptoit
très-peu fenfible, & l’eftomac n’avoit que peu
d’étendue au-delà de cet angle.
C e t organe avoit neuf pouces quatre lignes d’éten
due dans fa grande circonférence , fix pouces fept
lignes dans fa petite circonférence, quatre lignes de
longueur dans fa petite courbure depuis l’oefophage
jufqu’ à l’angle que forme la partie droite, 8c un |
pouce fept lignes de hauteur depuis l’oefophage
jufqu’au grand cul-de-fac. L ’orifice cardiaque avoit
un pouce dix lignes de circonférence , 8c le py- ;
1.0re un pouce deux lignes. M. Flandrin obferve
que ce dernier orifice eft très relîerré.
E x p lic a t io n de la F ig u r e ving-cinquième.
L ’eftomac du farigue ou de Fopofliim femelle
que j ’ai difîequé ( voye% fig . X X V . )
préfentoit une forme différente de celle qu’on
voit dans ]a planche que M. Daubenton a publiée
dans le t. X in -40. de V h ifi. nat.
Les lettres a a a a a défignent la rate du fa- j
rigue, ainfi que fes rapports avec l’eftomac. La
rate de cet animal à une-forme à-peu-près trian- 1
gulâire 8c fa pofition eft telle qu’ on la trouve
derrière le grand cul-de fac de l’eftomac entre ce
dernier organe 8c la région lombaire gauche de
là colonnè vertébrale. £1)
L ’infertion de l ’oefophage ( 1 8c 2 ) dans
l ’eftomac ( 2 , 3 , 4 , j , 6 , 7 & 8. ) fe fait
à-peu-près vers le milieu du ventricule , plus
près néanmoins de l’extrémité droite ou petit
cul-de-fac ( 6-, 7 & 8 ) , que du grand. ( 1 ,
3 & 4 ) T o u t - à - fa i t en bas dans l’endroit
qui répond à l’infertion de l’oefophage (. y.
l’eftomac eft ffnfîblement plus renflé-, ou plus
large , que dans les autres points de fa longueur.
Cette efpèce d’élargiflement de ' la
partie moyenne •& inférieure du ventricule ,
répond jufqu’ à un certain point à un; fem-
blable prolongement mufculo - membraneux
du gefier des oifeaux, lequel eft fur-tout très-
remarquable dans la famille des gallinacées.
Dans ces oifeaux cet élargiffement forme une
efpèce de cul-de-fac très-diftinél du gros mufcle
digaftrique qui entoure tranfverfalement leur
eltomac.
'Le grand cul-de-fac a une étendue confidéra-
ble j il fe prolonge^ beaucoup du côté gauche.
L’oefophage s’implante à-peu-près dans le milieu
de la courbure fupérieure ou petite^ courbure
, de forte que cette infertion eft très-près
du pylore, 8c que les orifices cardiaque & py-
lorique font très - voifîns l’un de l’autre ; l ’inter •
valle qui fépare ces orifices n’eft que de dix lignes
environ.
Le grand cul de fac a au moins deux pouces
de longueur.
Le grand diamètre, ou diamètre tranfverfal de
l’eftomac, à environ fix pouces d’étendue 3 8c
fon petit diamètre, ou diamètre vertical,feulement
deux pouces dix lignes.
L ’infertion du duodénum à l’eftomac eft
placée un peu au-defîus de l’extrémité droite
du ventricule. ( V . D f y , f
S e c t i o n s e p t i e m e .
1012. L e canal in t e fin a l en général. Les in-
teftins avoient quatre pieds fix pouces de. longueur
, non compris le cæcum , dans l’individu
que M. Daubenton a examiné 5 cinq-pieds quatre
pouces fix lignes dans le farigue de grande taille
que j’ai diflequé , 8c feulement deux pieds onze
pouces dans l’individu de petite taille ou le
quatre-oeils. ( V . D . )
Dans l’individu.que M- Daubenton a décrit.,
la circonférence du conduit inteftinal étoit de
deux pouces fix lignes dans les portions les plus
grofles du duodénum , 8c feulement de deux
pouces dans les portions les moins volumineu-
fes 3 de deux pouces dans les feétions les plus
grofles du jéjunum , 8c d’un- pouce feulement'
dans fes portions les plus étroites > d’un pouce
onze lignes aux endroits les plus volumineux
de i’ ileum 3 d’un pouce une ligne dans fes parties
les plus minces. Le colon avoit deux pouces
neuf lignes de tour dans fes portions les plus,
grofles , 8c feulement deux pouces fix lignes
aux endroits les moins volumineux j le: r.eéhim
avoit deux pouces fix lignes de circonférence près
du colon , 8c deux pouces quatre lignes près de
•l’anus.
Au refte , le duodénum étoit à-peu-près de
la même groffeur dans toute fon étendue 5 mais
le jéjunum formoit plufieurs grofles poches qùi
avoient quelques apparences de cæcum ; elles
étoient courtes & Taillantes fur fon -côté inférieur.
L’ ileum avoit aufli' des renftemens 5
la portion de cet inteftin qui touchoit au cæ cum
, étoit la plus petite. ( M - Dau benton. )
, (1) J’ai conftàmrnment remarqué clans les oifeaux, que la rate eft fîtuée à peu-près derrière le geiler, ©u entre le gêner
fie la légion lombaire gauc he dé la colonne vertébrale.