
tendons plus gros du fléchiffeur du pouce , pour
le troifième & le quatrième doigt j & 30. enfin il
produifoit feu! le tendon fléchiffeur perforant du
cinquième orteil. — 11 n'y a donc que la fléxion
du fécond doigt à laquelle ce mufcle ne pa-
roifïoit pas contribuer.
Le fléchiffeur du pouce étoit le plus profond.
Il agifloit fur le pouce ou premier d oigt, fur les
fécond , troifième & quatrième. Il en fortoit io.
un tendon très gros pour le pouce, qui fe" joi-
gnoit avec celui du mufcle précédent. 10. Il pro-
duifoit trois gros tendons, dont Lun» le diri-
geoit vers le fécond doigt, fans être fortifié par
le fléchilfeur commun , tandis que les deux autres
3 dont chacun recevoit un filet du fléchif-
feur commun, fe pôrtoit vers les troifième &
quatrième doigts.
Le fléchilfeur-commun & le fléchilfeur du
pouce fournilfoient donc à quatre doigts ; tous les
deux au pouce, le fléchilfeur commun feulement
au petit doigt, le fléchilfeur du pouce feulement
au fécond doigt ; le troifième & le quatrième
doigts recevant de chacun d'eux un filet : c'eft
toutefois le fléchilfeur du pouce d'où nailfoitle
plus gros de ces filets.
Ces quatre tendons , qui alloient au fécond ,
troifième 3 quatrième & cinquième doigts, étoient
tous perforans. Ils setendoient jufqu'à la dernière \
phalange.
Je n'ai donné à ces mufcles les noms de f ié -
chijfeur commun & de fléchiffeur du pouce qu’en
les confîdérant par comparaifon avec ceux de
l’homme. ( V . D .)
223. R é g i o n X X X IX . F ac e dorfale du pied.
L e mufcle pédieux étoit très-fort. 11 fournilfoit
cinq tendons, un pour chaque orteil. Celui
du pouce étoit le plus gro s , & il s’en féparoit
le premier. ( ibidem. )
2.14. R é g i o n X L . & dernière F a c e plantaire
du p ie d . Première & fécondé couches. 1 . L e court
flé chijfèu r ou perforé des or teils étoit placé entre
les tendons du fléchilfeur-commun & l'aponé-
vrefe plantaire. Ayant ènleyé cette aponévrofe
en commençant par le bord interne du pied ,
j ’ai reconnu que le court-fléchilfeur étoit naturellement
divifé en deux portions, dont l'une
adhéroit plus fpécialement à l’aponévrofe plantaire
, & l'autre au tendon du fléchilfeur-commun.
C 'e ft cette dernière portion qui fournilfoit le
tendon perforé deftiné au cinquième orte il, ce
lui qui étoit deftiné au quatrième, & une partie de
celui quifervoit à mouvoir le troifième. De la portion
plantaire de ce mufcle fe détachoitj rst. Le
tendon perforé du fécond orte il, & une partie
de celui du troifième, q u i, comme on le v o it ,
étoit compofé aux dépens de deux portions j le I
plus fort de ces troulfeaux étoit celui qui appar- J
tenoit au fécond orteil. — Le court fléchilTeur
fournilfoit donc en tout quatre tendons pour les
fécond, troifième, quatrième & cinquième orteils.
Ces tendqns s’étendoient jufqu'à la fécondé
phalange ; ils étoient perforés, & leur dilfedlion
etoit très-difficile, parce que leur ténuité étoit
tres-grande ; les rubans qui réfultoient de leurs
divifions étoient on ne peut pas plus déliés, ils
etoient prefque comme des cheveux après avoir
ete divifés. Avant de s'inférer à la fécondé phalange,
ils fe réunifioient & formoient un ruban
applati, qui étoit caché dans la gaine par la.
partie correfpondante du tendon perforant.
Il eft évident que le plantaire grêle ( n ° . i n . 2. )
agiffoit fur l'aponévrofe plantaire & fur le mufcle
court-fléchilfeur ou perforé, dont cette aponévrofe
faifoit partie. Il fembloit auffi lui-même
etre une continuation de ce mufcle. { V . D . )
1 . Il y avoir quatre lombricaux, comme dans
le linge pitheque.
, 5- Les autres petits mufcles de la plante du pied
)3Ufll leS m^mes que ceux ce fi"ge.
215. P a r ticu la r ité s relative s il la marche & au x
mouvement. Le mococo eft un animal trèsrvif
& tres-eveille; il fe donne un mouvement prodigieux.
Sa démarché eft oblique, comme celle
de tous les animaux qui ont quatre mains au
lieu de quatre pieds; il faute de meilleure grâce
“ Pius legerement qu'il ne marche. ( B u ffon ) Il
fe tient facilement debout, & il marche ailement
furîfes deux pieds. ( Erx leh en. )
F O N C T I O N T R O I S I È M E .
C i r c u l a t i o n .
S e c t i o n p r e m i è r e .
?Î4 > M5» 236 & 238. L e catur en g é n é r a l •
fia S itu a tio n , f a fo rm e , & la .d ir cS io n de f a pointe,.
Le coeur fe trouvoit placé dans le milieu de la
poitrine, la pointe tournée à gauche. — Il étoit
prefque rond. Il avoir deux pouces fix lignes
de circonférence a fa hafe, un pouce une ligné
de hauteur depuis la pointe jufqu'à l'origine de
1 aI.tere pulmonaire & neuf lignes de hauteur depuis
la pointe jufqu'au finus pulmonaire. ( M .
Daubenton. )
S e c t i o n t r o i s i è m e .
289. L ’artère aorte en général. L'aorte avoit
deux lignes de diamètre de dehors ei) dehors
Elle ne fe divifoit qrfeo deux branches, {ibid
em .) \
F O N C T I O N Q U A T R I È M E . 821. L ’ir is . L'iris a une couleur brune ( i b i -
dem. )
$ e m s j B i l 1 T Ê.
S e c t i o n P r e m i è r e .
557 > 558 , 559 & 571. L e cerveau en générale
fo n p o id s , f e s dimenfions , & les circonvolutions
de cet organe. Le cerveau ne recouvroit le cervelet
qu’ en partie 5 mais le cervelet reffembloit
beaucoup à celui des finges. Le cerveau pefoit
trois gros & deux grains , & le cervelet quarante
quatre grains.
Le cerveau avoit un pouce fix lignes de longueur
, un pouce deux lignes de largeur & fept
lignes d’épaifleuri ( M . Daubenton.)
C e t organe eft moins volumineux que dans
les linges proprement dits, (voyez ci-après dans le
Résumé ou defeription anatomique des finges en
général, no. 5 5 7 . )
Sa ftruéture étoit femblable à celle des quadru-1
pèdes. ( V .D . ' )
Il y a peu d'anfraéhiofîtés. ( M M . Dau benton
& V . D . )
5 7 $ & J 77. L a v oû te a trois p illie r s ou triati- j
gle- médullaire & la corne dlammon. Vo yez ci-
après le Réjumé ou defeription anatomique des f in g
e s en g én é ra l, no. 3 7 5 & 5 7 7 . ( V . D . )
S e c t i o n d e u x i è m e .
r é o i . L e cervelet en général. Le cervelet avoit
fept lignes de longueur, onze lignes de lar^
geur , & quatre lignes d epaiffeur. ( M . Dau benton
.')
S e c t i o n s e p t i è m e »
784. L a vue en général. V o y e z ci-defifous
n . 8 ü .
» iar-ll : LZ Z. n 8enerai- yeux lont grands
M M - d‘, Bui ï ° a & £rxleien• ) & très-faillans.
[ M . Daubenton. )
786 , 788 , 752 8c 794. L e s paupières en gé~
^es cB s ’ L es paupières avoient beaucoup
d epaiffeur, principalement la fupérieure, dont
la membrane interne formoit quelques plis qui
s'étendoient de devant en arrière. 4
Cette paupière avbit des cils noirs, { ib id em .)
On y remarque auffi une forte de future ou
relief perpendiculaire. ( L r lxeb en. )
822. La^ prunelle ou p u p ille . Dans l’individu
que Linné a décrit l’oeil droit étoit diurne,
d iu rn u s , la pupille de cet oeil étant linéaire 8c
perpendiculaire; & au contraire.i'oeiigairche étoic
noâurne, noéiurnus, fa pupille étant grande &
orbiculaire. ( ibidem. )
S e c t i o n h u i t i è m e .
833. L ’ oreille externe en général-, f a fo rm e . Les
oreilles font droites, { ib id em . )
S e c t i o n o n z i è m e .
878. L e corps muqueux ; f a couleur. Le vifaee
ett noirâtre ( E rx leb en . ) , de-même que le def-
fous des mains & des pieds. ( M M . Dau benton ‘
& Erx leben. ) Dans l'individu que M. Daubenton
a décrit , le bout du mufeau , le tour de la
bouche, les paupières & le dedans des oreilles
avoient une couleur brune - noirâtre, qui s'é-
rendoit de chaque côté depuis le chanfrein iuf-
qu'à l'angle interne de l’oeil. Le palais étoit e n ,
partie brun 8c en partie blanc. ( F ’. D . ) .
delius ou parderriere, & blanc en deffous ou
pardevant. Les tempes, les oreilles &- le front
font également blancs. ( E rx leb en . ) C e p o il,
quoique très-doux au toucher, n’eff pas. couché
& il fe tient affez fermement droit. ( B u ffon
& E r x le b en .) Il eft très - touffu. ( Erx leben. ) La
queue eft bariolée avec des cercles noirs à un
pouce de diftance. ( Buffon , G r o jfe . (r ) )
Dans l'individu que M . Daubenton a décrit,
le bout du mufeau, le tour de la bouche, les
: paupières, l'intérieur des oreilles , la face interne
ou antériuree de l'avant bras, la paume des mains
& la plante des pieds étoieflt nuds. Il fe trouvoit
quelques poiis longs & noirs en forme de moufta-
che de chaque côté du bout du mufeau. 11 y avoit
auffi de femblables poils fur le bout de la mâchoire
inférieure , au-deffus des angles internes des yeux
& à quelque diftance au-deffous de leurs angles externes.
Le poil de cet animal étoit très-doux & fort
touffu. Celui des côtés du mufeau, du fron t, des
oreilles., des côtés de la tê te , delà mâchoire inférieure,
de la gorge , & du deffous du cou étoit
blanc. Le poil de la poitrine, des.aiffelles,de la face
intérieure des bras & des avant-bras, du vent
r e , des aînés, de la face intérieure des cuiffes
& des jambes, 8c celui du deffus des pieds de
derrière étoit d’un blanc fale. Les poils de ia tête
( i j Voy ag e de Fr. Henri Gro ffe . Londres 1758, pag. 4 a ,