
ci deAus G é n é r a l i t é s . ) Les os des extrémités
diffèrent de ceux deÉtrcuteuil, parce que , 10.
dans le polatouche , l'os du coude eft très - écarté
de l'os du rayon dans fa partie moyenne fupé-
rieure , & que fa partie inférieure eft très-grêle
& adhérente au radius ; io. Parce que l'os péroné
eft de même adhérent 8c confondu avec
le tibia dans fa moitié inférieure > 30. Parce qu'il
y a dans là main du polatouche un os long &
pointu fïtué en forme d‘éperon derrière le quatrième
os dû premier rang du carpe. -La pointe
de cette efpèce d'os furnuméraire fe dirige
obliquement en Arrière & en haut , le long du
bord de la membrane qui forme les ailes de
cet animal.
Les os du carpe , du métacarpe , du tarfe ,
du métatarfe 8c -des^ doigts des quatre pieds,
reflèmblent d'ailleurs à ceux de l'écureuil par
le nombre , par la forme &r par la Atuation.
Tous les doigts font à proportion moins longs
& moins gros que ceux de l’écureuil } ils ont
à-peu-près la même grandeur que ceux du lé-
10t.
C2. L a cla v icu le. Les clavicules avoient iix
lignes & demie de longueur. ( M . Dau benton. )
53. Uom op la te. L’omoplate étoit longue*de
fept ligues &ydemie , large de trois lignes &
un quart dans fa partie la plus large, & feulement
d’une ligne & un quart dans l’endroit le
plus étroit. L’épine avoir une ligne & un quart
de hauteur dans fa partie la plus faillante. ( ibid. )
5 5 . Vhum é ru s . L’os du bras ne différoit point
de celui de l'écureuil. Cet os avoir onze lignes
& demie de longueur, & deux lignes de largeur
dans fa partie inférieure. ( ibidem. )
<<5. L ’avant-bras en général. ( Voyez ci-delfus
G é n é r a l i t é s , & nos. 49 & 5 0 . ) L'avant-
bras avoir un pouce trois lignes, de longueur
depuis le coude jufqu’au poignet. Sa largeur dans
l ’endroit du coude étoit de trois lignes , & fon
épaiffeur de deux lignes, ( ib id em .)
57 8c 5 8 . L e s os du coude & du rayon, (nos. 49 &
50. ) Le cubitus avoitun pouce 8c deux lignes de
longueur 5 la hauteur de l'olécrane étoit d'une
ligne & un tiers.
Le radius avojt un pouce & une ligne de longueur.
( ibidem. )
y9. L a main en général. La main avoit trois
lignes de largeur, & huit lignes de longueur depuis
h poignet jufqu’à l'extrémité des ongles. La circonférence
du poignet étoit de cinq lignes & de-
plie > 8c celle du métacarpe de cinq lignes, ( ib i dem.
)
160, 6 1 3 6 1 , > 6 4 , 6 ƒ 8c 6 6 . L e s os du
carpe & du métacarpe en général 6* en particulier.
Voyez ci-delfus nos. 49 & 50.
t
6 7 3 68 & 69. L e s d oigts de la main en général
5 leur nombre > le pouce 6’ les autres doigts.
I e polatouche a quatre doigts 8c quelques vef-
tiges du pouce dans les pieds de devant. ( M .
D a u b e n to n .) Voyez d'ailleurs ci-delfus nos. 49 & 50.
7 0 . Le s extrémités inférieures en général. o y e z
c i - d e l f u s G é n é r a l i t é s & no s. 4 9 8c 5 0 .
7 i , L ’ os de la cuiffe. Le fémur avoit un pouce
& une ligne 8c demie de longueur. ( M . D a u ben
to n ..)
7 1 3 74 & 75. L a jambe en général ; le t ib ia
& le péroné. La jambe avoit un pouce 8c lix
lignes 8c demie de longueur depuis le genou jusqu'au
talon. Sa largeur dans la partie fupérieuie
étoit de quatre lignes & demie , & fon épaif-
fetir de deux lignes deux tiers.
Le tibia & le péroné avoient, un pouce &
crois lignes de longueur. ( ibidem. ) Voyez d’ailleurs
nos. 4^ & y O.
76. L e p ied en général. Le pied ( hos 49 &T
50. ) avoit deux lignes & un tiers dans l'endroit
du talon. Il étoit long d’ un pouce & une ligne*'
depuis le talon jufqu’au bout des ongles ;
le métatarfe avoit cinq lignes & demie de circonférence.
( ibidem. )
84 , 85 & 86. L e s doigts du p ie d en générât ;
leur nombre 3 & c. Le polatouche a quatre doigts
& un pouce entier, dans les pieds de derrière,
comme l’écureuil & les rats, ( ib id em . ) Voyez
d'ailleurs nos. 49 8c 50. '
S e c t i o n d e u x i è m e .
113. A r t icu la t io n des cotes avec le fternum.
Les premières côtes s'articuloient avec la. partie
antérieure du fternum. L'articulation des fécondés
côtes, étoit entre le premier & le fécond os ;
les troiAèmes côtes s'articuloient entre le fécond
& le troisième o s , & ainA de fuite jufqu’aux
Axièmes & feptièmes côtes, dont l’articulation
étoit entre le cinquième 8c le Axième os du ftei-
num. ( ibidem. )
F O N C T I O N D E U X I È M E .
I r r i t a b i l i t é .
i 2 s- P a r t icu la n te s relative s d la marche & aux
mouvement. Le polatouche diffère des rats, de 1
l’écureuil & de la plupart des autres animaux,
par dés prolongemens de la peau du dos , du
centre 8c des jambes, qui s'étendent dans la
largeur d'environ un pouce de chaque coté du
tronc, de neuf lignes fur le côté externe de l'avant-
bras, feulement de trois lignes fur le côté externe
de la jambe ,8 c de cinq iignes dans la région
du pli du coude. Ces prolongemens cutanés embraient
le coude 8c le genou 5 ils fe terminent
âu carpe & au tarfe , iorfque l'animal eft en.
repos j lorfqii’il marche, qu'il court ou qu'il nage
, ces expanAons font peu apparentes 5 mais lorf-
qu'on le jette en l'air , il les étend , 8c pourlors
la partie antérieure du prolongement qui appartient
à l'avant bras , forme une efpèce d o-
reillon, parce.qu'elle eft foutenuè par le petit os
long & délié ( nos. 49 & 50 ) , qui s'articule avec
le carpe* ( M.. Daubenton. ) Le polatouche approche
en quelque forte de la chauve fouris par
cette extenAon de la peau, qui, dans le faut,
réunit les jambes de devant à celles de derrière,
ôc qtfïiüi fert à fe foutenir en- l'air. Il pa-
roit aufli lui reffembler un peu par le naturel,
car il eft tranquille, & pour-ainii-dire endormi
pendant le jour.} il ne prend "de 1 aéUvite que
le foir: Ce petit animal habite fur les arbres comme
l'écureuil} il va de branchés en branches, & ,
lorfqu’il faute d’un arbre fur un autre , ou pour
traverfer un efpace confidérable , fa peau qui
eft lâche & pliifée fur les côtés du corps, fe
tire aii - dehors, le bande 8c s ’élargit par ladi-
reélion contraire des pattes antérieures qui s é-
tendenten avant , & des pollérieures, qui fe
portent en arrière , dans le moment du faut. La
peau, . ainA tendue & fituée en dehors de plus
d'un pouce, augmente d'autant la fui face du corps
fans, en accroître la malle } elle retarde l'accélération
de la chute, en forte que d'un feul faut l'animal
arrive à .une allez grande diftance. AinA ce mouvement
n'eft point un vol comme celui des oi-
feaux , ni un voltigement comme celui des chau-
ve-fouris , qui fe font tous deux en frappant
l ’air par des vibrations réitérées } c’eft un Ample
.faut, dans lequel tout dépend, de la pre-'
mière impulAori, dont le mouvement eft feulement
prolongé & fublifte plus long-tems, parce
que le corps de l’animal préfentant. une plus
grande furface à l’air, éprouve une- plus grande
réliftance & tombe plus lentement ( Bujfon ) . Le
polatouche ne peut pas relier en l’air , s’élever
ni voler réellement par le moyen de ces prolongemens
étendus, mais il fe porte obliquement
en-avant & en bas. 11 peut pafler en l’air d'un
lieu à un autre , pourvu que l'endroit d’où il
put foit plus élevé que celui où il veut arriver
à proportion de la diftance qui eft entre
l'un & l’autre} il peut fe foutenir dans fa chute
3 en tombant d'une certaine hauteur} mais il
ne tomber oit pas de très-haut fans fe tuer ».parce
que le .volume qu’il oppofe a l’air „ ne fer oit
pas capable de le foutenir contre la rapidité de
fa chute .fi elle duroit trop long-tems. 11 ne pa-
roît pas que cet animal trappe l’air avec fes prolongemens,
comme les ôifeaux avec leurs ânes ,
il agite feulement fa queue, en lui faifantraiic
des 'ondulations de coté & d’un-bout à 1 autre.
11 nage comme les autres animaux , fans étendre
les prolongemens de fa peau, & quoique
fon poil ' foit mouillé,, il fe fçutient en 1 air
comme, s’il étoit fec, & il peut voler a fa manière
en forçant de l’eau. ( M . Daubenton. )
F O N C T I O N T R O I S I È M E .
C i r c u l a t i o n . .
S e c t i o n p r e m i è r e .
234,238. L e coeur en général j la direction de
f a p o in t e , & c . Lé coeur avoit fa pointe dirigée
du côté gauche. 11 avoit trois lignes de circonférence
dans fa bafe, cinq lignes de longueur
depuis la pointe jufqu'à l’origine de l'artère pulmonaire
, & quatre lignes depuis la pointe jufqu’au
Anus pulmonaire, ( ib id em . )
S e c t i o n t r o i s i è m e .
289. L ’artere aorte en général. L’aorte avoit
une ligne de diamètre de ‘ dehors en dehors.
( ibidem. )
F O N C T I O N Q U A T R I E M E .
S e n s i b i l i t é .
S&CTrONS PREMIERE ET DEUXIEME.
557 > 5 5 8 , .559 , 571 8c 6 0 1 . L e cerveau & le
cervelet en général ; . leur p oid s , leurs dimenfions ,
& les circonvolutions. Le cerveau étoit dépourvu
de circonvolutions de même que celui de !’é-
cureuij} mais le cervelet reflfembloit à celui de
la plupart des autres, quadrupèdes. Le cerveau
avoit Ax lignes.de longueur, fept lignes'de largeur,
8c quatre lignes 8c demie d’épaiflèur. Le
cervelet étoit loriô; de trois lignes 8c un tiers.,
large de cinq lignes, & épais de quatre lignes}
il pefoit fept grains & demi, 8c le cerveau vingt-
un grains. ( ibidem. )
S e c t i o n s e p t i è m e .
7$j\ L e s y eu x en général. Les yeux font au AI
gros & aufli fuillans que ceux de l’écureuïl ,
malgré la différence de grandeur qui fc trouve
; entre ces deux animaux 1 ( ib id em .)