
font exa&ement femblables à celles de 1 homme.
Ces os m’ont paru être plus allonges dans les
linges. ( F . D . )
V kum tra s . La tête de l’humerus eft ap-
platie. ( V . D . )
* ç(j. V a v a n t -b r a s en général. Les os de 1 avant-
bras font très-écartés l’un de l’autre vers leur
milieu. ( F . D . )
6 o . L e carpe en général. Les os du carpe font
plus nombreux que dans l’homme.
7 1 . V o s de la cuijfe. Le fémur eft cou rt, eu
égard à la proportion des autres parties ; fous
ce rapport , le finge fe rapproche des quadrupèdes
, dont le fémur & l ’humerus font proportionnellement
beaucoup plus courts que dans
l’homme.
La conformation de cet *os dans le linge eft
telle, quelle ne lui permet pas defe tenir debout,,
qu’elle lui permet encore moins de marcher & de
s’afleoi'r de la même manière que l’homme. En
e ffet, dans l’efpèce humaine la tête du fémur a
un long cou qui defeend obliquement, & donne
à la cuiffe un jeu étendu , au lieu que dans le
linge il eft court & prefque tranfverfal. { V . D . )
Les deux apophyfes nomméès trochanters font
plus courtes que dans l’homme. ( R io la n . )
73. L a rotule-. La rotule eft longue & non
pas arrondie. Elle eft convexe en dehors & con-
• cave en dedans comme dans l’homme, mais d’ une
autre manière, eu égard à fa forme allongée. Elle
eft d’ ailleurs plus creufe.
CeHe du linge à queue femble ê:re compofée
de deux os. ( R io la n . )
74 & 7 f . L e t ib ia & le péroné. Le tibia &
le péroné font droits. /
C e s deux os , font entièrement femblables à
ceux de l ’homme. ( ibidem. )
ticul'ter. L ’os cunéiforme interne eft taillé obliquement
pour l’articulation d e j’os métatarfîen du
pouce. ( V . D . J
82. Le métatarfe en général. Le métatarfe eft
court. ( R io la n . )
84. L e s doigts du p ied en ^général. LeS doigts
des pieds , à la longueur près , représentent en
tout ceux des mains : ils font de'-même tous fé-
parés les uns des autres par de grands intervalles.
( ibidem. )
85. L e gros o r te il. Le pouce eft plus mince &
plus court que les autres doigts., & il s’écarte
1 de Y ind ex comme celui de la main. ( ibidem. )
| 87. L e s os fefamoïdes. Dans l’homme les os
fefamoïdes font peu nombreux , petits, fouvent
cartilagineux , & , li l’on excepte ceux du pouce,
leur lituation varie fouvent.. Au contraire , dans
le linge ces os font multipliés , grands & pour
l’ordinaire très-durs.
11 y en a toujours un placé à la première jointure
des quatre longs doigts, & un à celle du pouce.
On trouve de plus deux os chacun de la grofleur
d’un p ois , fur chacun des tubercules du fémur ,
qui donnent attache aux mufcles jumeaux«
( ibidem. )
F O N C T I O N D E U X I È M E .
I r r i t a b i l i t é .
141. L e s mufcles en général. Les académiciens
dont Perrault a recueilli les deferiptions, ayant
diflequé plulîeurs linges à queue, dont un était
cyno-céphale, firent une recherche exa(6le des
mufcles de ces animaux , & ils les trouvèrent , la
plupart, conformes à ceux de l’homme. ■(Perrault.')
Les extrémités antérieures ou fupérieures font
proportionnellement plus grofles & plus fortes
que les inférieures. ( F . D . )
y 6 . L e p ied en.général. Le pied du linge eft
plus court que celui de l ’homme. ( ibidem. )
79. L e s os du tarfe de la première rangée , ou
rangée tib ia le en p a r ticu lier . La tête de I’aftragal
eft plus mince & plus longue que dans l’homme.
{ R io la n . ) ƒ t
Le calcanéum eft peu prolongé- ( F . D . ) Cêt
os eft étroit dans fa partie poftérieure ^beaucoup
plus large en devant ou dans fon extrémité tr.é-
tatarfienne ; ce qui forme un nouvel obftacle à ce
que le finge puilfe fe tenir & marcher long-tefns
debout. ( Rio lan & F . D . )
% î . L e s os de la deuxième rangée du tarfe en par-
143 , 146*, 1 4 7 , 1 5 0 & 151. Région II. L a
fa c e en général. Les mufcles de la face des quadrupèdes
font tellement éloignés de ceux de l ’homme»
qu’ il n’y a pas, même dans le linge pithèque ,
le plus léger rapprochement entr’eux.
Un large peaucier recouvre toute la joue de
ce linge. Les mufcles qui relèvent les angles des
lèvres, & le releveur commun de la lèvre fupé-
rieure & de l’aile dn n e z , font repréfentés par
des paquets charnus très-épais & à peine diftin&s
l’ un de l’autre. En oppofant leur malfe à la lc-
géreté de ces faifceaiix dans l’homme, on s'ap-
percevra que les qns ne peuvent produire que
des, mouvemens grolfiers , des fecoulfes , des
convüllîons ou des grimaces} tandis que les autres
très répondent en quelque forte, par la finelïe
de leur tifiu, à la mobilité de la penfee : aufli ces
mufcles varient-ils dans chaque individu parmi
les hommes, au lieu que dans les linges & dans
les quadrupèdes en general, la confiance de leur
ftru&ure eft d’accord avec l’uniformité des fen-
fations qu’ils ont à nous tranfmettre. ( F . D . }
iyy. Région III. Section III. Temporale.
Les anatomiftes de l’académie royale des feien-
ces ont obfervé que le crotaphite, même dans
les linges dont la face eft peu prolongée, furpafle
en volume celui de l’homme. ( V . D . y
i f 6. Région. IV . L e c o l en général. Lesfle-
chifleurs, de la tête , qui . dans l’homme, s’ infèrent
aux apophyfes maftoides, s’attachent dansjes
linges à la partie latérale & poftérieure de l’ os
occipital, parce que la tête de ces animaux eft
dépourvue de ces apophyfes. ( Perrault. )
159 , 160, 161 , i6 z , i é î , 164 & i£>y. Les
mufclçs de la langue & du larynx qui fervent
à articuler les fons , paroifîoient femblables a
ceux de l’homme. ( Perrault. )
183. Région X . Thorachique latérale: Le
grand dentelé , qui dans l’homme ne prend
fon origine qu’à l ’omoplate, naît dans les linges
, des quatrième , cinquième 8c lixieme
vertèbres du cou. ( P erra ult.)
184. Région XI. Abd omina le. Le mufcle droit
monte jufqu’au haut du fternum , paflant fous le
peéloral & fous le petit dentelé. 11 n’eft charnu
que jufqu’à la moitié du fternum j le refte de
fon extrémité fupérieure eft un limple tendon.
( Perrault. ) .
Les mufcles pyramidaux manquent. ( D r e lin -
tou rt. )
188. Région X IV . Section II. Profonde &
latérale d u sp l. L’angulaire de l’omoplate du linge
& du maki ou mococo s’étend jufqu’à l’occiput
( F . D . y
194. Région X V I I I . Pro fond e des lombes. Section
I. L e p foa s. Il y avoit fur le pfoas deux
autres petits mufcles qui ne fe trouvent, pas
dans l’homme.'Chacun de ces mufcles avoit la
même origine que le pfoas , & s’inféroit par
un long tendon à la partie , fupérieure & interne
de l’os pubis. ^Per rault. )
196 & 167. Région X IX . L e s parties fe x u e l-
les dans le mâle. Outre les mufcles éreéteurs &
accélérateurs , il y a fous la fymphyfe des os pubis
deux autres petits mufcles fous îefquels paf-
«$yf i . ana tom . des A n im a u x . Tom . I I ,
fent les artères -, les veines & les nerfs. ( Per*
rault. }
203. Région X X I I . L a pa r tie fupérieure du bras.
Le mufcle deltoïde eft un de ceux qui méritent
le plus d’attention. Dans les fiflipèdes, tels que
le linge, le chien, le chat, le lioflj dans les
ruminans, comme dans le renne, le c e r f , le mouton
ou le boeufj & dans les folipèdes, tels que
l’âne & le cheval, il eft compofé de trois portions
très-étendues & d’une forme très irrégulière
: l’une de ces portions eft fternale, & elle
répond au fterno - maftoïdien 5 l ’autre eft feapu-
laire j la troiliètne eft moyenne & cervicale. — •
Dans le ra t, dans le lapin , dans le lièvre & dans
l’agouti, ces trois portions ne font pas à beaucoup
près aufli diftin&es \ on en apperçoit l ’ébauche
dans le maki ou mococo, qui, comme les animaux
précédens, a un mufcle acromio-cervical. Dans les
finges , la partie externe.de ce mufcle commence
à fe détacher î au refte il forme, comme dans
l’homme, un triangle dont la bafe embrafle la
tête de l’humerus, & fon aétion eft tout-à-Tait
féparée de cèlle des mufcles de la tête & du
c o l , avec laquelle la contra&ion du deltoïde a
des liaifons immédiates & multipliées dans les
quadrupèdes proprement dits. ( F . D . y
208. Région X X V I . Rég ion poftérieure du bras".
Dans le linge, comme dans les quadrupèdes ,
les mufcles extenfeurs du coude font plus nombreux
& plus forts que dans l’homme- ( F D . y
209. REGION X X V II. L a fa c e interne ou an térieure
de Vavant-bras. Le mufcle long palmaire
eft tiès-gros ( P erra ult & V . D . ) 3 & l’aponévro.fe
de la paume de la main n’ eft qu’une expanfion,
de ce mufcle. ( F . D . )
Le pouce de la main n’a point de fléchifleur
propre : le tendon qu’il reçoit fort de la partie
antérieure de l’épanouiflement tendineux formé
par le fléchifleur-profond des doigts, & il ne cor-
refpond à aucun des faifeeaux charnus de ce mufcle.
( F . D .
x io . Région X X V II I . L a fa c e externe ou poftérieure
de /’avant-bras. Dans les linges &dans le mococo
l’extenfeur.commun des doigts de la main eft
très-petit, parce que le mufcle indicateur fournit
deux tendons, l'un au fécond doigt, l’autre au doigt?
m éd iu s , & que le mufcle extenfeur du petit doigt
en fournit aufli deux , l ’ un au doigt annulaire
l’autre à l’auriculaire. { F . D . )
213. Région X X X I . R ég ion iliaq ue externe ou
fejftère.Perrault dit que les mufcles fefliers font plus
courts dans le finge que dans l’ homme, parce que les
os des iles du premier font plus étroits que ceux
du fécond. J ’ai obfervé aufli que le feflier externe