
i i i 6: L a vejfîe ; ƒ/ /o/w*. La veflie avoit
une forme ovale ( c’étoit dans un individu mâle.)
( ibidem. )
S e c t i o n t r o i s i è m e .
1129. L e s glandes & le s jt e r é t io n s p a r t icu liè r e s ,
comme la fecrétion. du m ufe. Il y avoit de
chaque côté de l ’extrémité du redum , deux
poches ou grofles glandes folléculeufes , comme
dans le farigue & dans la marmofe > ces poches
vroient intérieurement fur le bord de l’anus par
un conduit excrétoire. ( ibidem. )
F O N C T I O N HU I T I EME .
G . à & i R j A Z l O N .
S e c t i o n p r e m i è r e ,
113?,. L e f e x e mafeulin en général. Les parties
de la génération reflembloient à celles du farigue
& de la marmofe , par leur forme & par leur
pôfition. Il n’y avoit au-dehors qu’un orifice
pour l ’anus & pour la v e rg e , ou plutôt pour
l’ anus & pour le prépuce. C,et orifice étoit à
trois lignes de diftance de l’origine de la queue.
L ’ouverture du prépuce étoit dans la partie inférieure
ou antérieure de l’anus. ( ibidem. )
1134 & 1 1 39. L e fero tum & le testicules j leur
Situation. L t ferotum étoit placé au-devant de
l ’orifice commun de l’anus 8c du prépuce, à
neuf lignes de diftancé de cet orifice. Il avoit
fept lignes de hauteur 8c de largeur , 8c trois
lignes & demie d’épaiffeur. ( ibidem.)
1140. L a fo rm e dit tefliçulç.
étoient ronds* ( ibidem. )
Les teftioules
H 4 f . L e ca nal déférent. Les canaux déférens
n’avoient qu’un pouce de longueur. ( ibidem. )
une ligne de largeur 8c un quart de ligne d’é-
paifleur Elles étoient placées l’une contre l’autre.
Il y avoit le long de leur face interne , comme
dans la marmofe mâle , une gouttière qui s’éten-
doit d’un bout à l’autre , 8c qui fembloit être
une continuation du canal de Turètre qui au voit
été divifé longitudinalement en deux parties
comme le gland l’étoit en deux branches. Ces
branches du gland étant rapprochées l’une contre
l ’autre , leurs gouttières formoient un canal entier
, comme dans la marmofe. Lorfqu’on écartoit
les branches , on voypit l’orifice de l’urêtre , qui
étoit fitué dans l’angle de la bifurcation à l’origine
des gouttières. Le corps du gland avoit environ
deux lignes & demie de longueur jufqu’à
fa bifurcation , & à-peu-près trois lignes de
circonférence. En fuppofant la longueur totale:
du gland de neuf lignes , la verge n’auroit eu
que trois lignes. Le lieu de l’infeition du prépuce
étoit fort équivoque. Les branches du
gland , étant recouvertes par le prépuce dans
l’état ordinaire , fe trouvoient couchées dans la
gouttière qui eft formée pat la réunion des os
pubis & ifehion ; dans cette fituation elles
étoient dirigées en arrière , comme la vulve des
animaux quadrupèdes.
L ’urètre avoit environ un pouce de longueur 3
depuis la verge jufqu’à la veflie. ( ibidem. )
1167. L a glande projiate en général. Elle étoit
fîtuée près du col de la ueflie. ( ibidem. )
F O N C T I O N N E U V I ÈM E .
N u t r i t i o n .
S E C T I O N PREMIÈRE.
1303. L a lactation en général. Les petits *
lorfqu’ils ont peur, tiennent la mère embraflee.
{B u f fo n . )
S e c t i o n d e u x i è m e .
1149 * MfO & 1 1 51. L e s v éflçules fem in a le s
en général« Il y avoit des corps ronds aux côtés
de l’urètre près de la verge, comme dans le farigue
& dans la marmofe 3 ils étoient très-petits, altérés
par l’efprit-de*vin , dans lequel l ’animal avoit été
confervé , & confondus avec la graîfle , de forte
qu’on pouvoit à peine les diftinguer. ( ibidem. )
1 1 5 4 , I lé a 8c I l6 $ . L a verge en g én é ra l, Ç u -
rétre y le g la n d & f o n prépuce. Le gland étoit
fourchu , comme celui du farigue & dç la marmofe.
Les extrémités de fes deux branches pa-
roiffoient à l’orifice du prépuce. Ces branches
étant tirées au-dehors , fe font trouvées longues
dç fix lignes 8c demie 5 elles avoient chacune
1319. L e s alimens en général. Le cayopollin
fe nourrit des mêmes alimens que le farigue 8c
la marmofe. ( B ç d a e r t . ) Voyez ci-deflus dans
les tables de ces deux animaux.
E S P È C E S E P T I È M E .
L e P h a l a n g e a.
Le PhAlanger. Buffon , hift. nat. x i i j , pag.’
32. pl. 10. la femelle , & pl. u . le mâle.
Le PhiLANBRE a GROSSE TÈTE. Philander
( eapitt
( capitt eraffo ) e x rufo luteus in dorfo , in ventre
ex albô fiavicans , capite eraffo. Briff. reg'lj. an.
p. ZQ7. n. 0. ,
D idelphis ( Orientalis )d ig i t i s duobus interme-
d iis plantarum coadunatis. Érxleben, fyft* reg. an.
ci. î . g- 8. efp, 3; pag. 79- | . . I
D i d ï L PH IS o r ien ta lis . P a l la s m ijceu . , p . $9 *
G É N É R A L I T É S . '
L e phalanger eft originaire des Indes orientales
(Boddaert)y & particulièrement des îles Mo-
luques > on en mange la chair à Amboine. ( E r x -
leben. ) Les individus que M M . de^ Buffon 8c
Daubenton ont décrits leur avoient été envoyés
•fous le nom de rats de Surinam j M . Daubenton
ajoute qu’ils venoient de ce pays j Erxle-
ben dit que ce dernier fait eft très douteux.
C ’eft mal - à - propos , qu’on a appliqué Ja
dénomination de rats a ces animaux >, ils
reffemblent beaucoup plus au farigue, à la marmofe
& au cayopollin ( Buffon. ) y avec lefquels
ils ont, fur-tout des apports intimes par la
conformation de la queue & du pouce des'
piecls de derrière. Ils ont encore beaucoup
de rapport à la marmofe , par un pli ( voye%
c i - a p r e s n°. 1304 ) tranfverfal que la peau
forme fous le ventre dans la femelle. ( M . D a u b
e n to n .) » Nous appelions cet animal phalangert
dit M. de Buffon , parce qu’il a les phalanges
fingulièrement conformées ( B u ffon ) , & que
de quatre doigts qui correspondent aux quatre
(1) ongles dont fes pieds de derrière font armés,
le premier eft foudé ( voyé% c i apres nos 84
8 s 8c fuiv. ) avec fon voifin, en forte que ce
double doigt fait la fourche & ne fe fépare
qu’ à la dernière phalange, pour arriver aux deux
ongles. Le gros orteil ou le pouce de ces mêmes
pieds eft féparé des autres doigts , comme dans
line main , & il n’ a point d’ongle. ( M M . de
B u ffon , Dau benton & E rx leb en . ) Sous ce dernier
rapport le phalanger reflemble au farigue,
à la marmofe 8c au cayopollin j mais il en diffère,
parce que ces trois animaux n’ont pas comme
lu i , les phalanges des doigts index 8c médius
réunies enfemble.
Le phalanger eft de la taille d’ un petit lapin
ou d-un très-gros rat. ( Bu ffon . ) M. Daubenton
le compare au furmulot pour la- grandeur : Erxleben
dit qu’il a neuf pouces de longueur. Des
deux individus que MM . de Buffon & Daubenton
ont décrits., 8c dont l’un étoit mâle & l’autre
femelle , ce dernier avoit huit pouces neuf
lignes de longueur depuis le bout du mufeau jufqu’à
l’anus, & le mâle dix pouces cinq lignes.
Celui-ci avoit trois pouces huit lignes de circonférence
dans le cou , fix pouces fix
derrière les jambes de devant ou fous les aiflel-
le s , & lix pouces trois lignes devant les jambes
de derrière ou au-deflus des^ hanches. C eft
à ces deux individus qu'appartiennent les. details
anatomiques que j’ ai inférés dans cette table
d’après MM. de Buffon & Daubenton. Ceux q u i
concernent le fquélette doivent prefque tous être
rapportés au fujet femelle. ( V . D . )
F O N C T I O N P R E M I È R E .
O s s i f i c a t i o n .
S e c t i o n p r e m i è r e .
3 &, 4. L a tète en général. Elle eft groile ( Se~
ta & B r iffon .) -, fon fommet eft moins appiati que
dans le farigue. La t ê t e du mâle, avant d’être déchat- .
née, avoit deux pouces fix lignes de longueur depuis
le bout du mufeau jufqu’ à l’occiput. Sa circonférence
étoit de cinq pouces entre les yeux 8c
les oreilles , de trois pouces ftx lignes au-deflous
des yeux , 8c de deux pouces fept lignes dans
le bout du mufeau. il y avoit onze lignes de diftance
entre le bout du nez 8c l’angle interne de l'oeil 8c
fept lignes entre les angles internes desjeux.
Dans le fquélette de la femelle, la tete étoit
longue de deux pouces une ligne_ 8c demie depuis
le bout de, la mâchoire fupérieure jufqu’ à
l’occiput. Il y avoit fept lignes d’ intervajle entre
les orbites 8c les narines. Les orbites étoient
grandes ; elles avoient fept lignes de hauteur. Le
mufeau étoit court ; l’os frontal étoit concave
entre les deux orbites. Le bord orbitaire étoip
interrompu dans fa partie poftérieure lùr un
cinquième de fa circonférence ; aulfi l’os frontal
n’avoit point d’apophyfe orbitaire. ( M . Dau~
benton. )
y. V o s fr o n ta l. V o y e z l’article précédent.
i r . L e s 'os de la fa c e en général. Le mufeau
eft allongé ( Bu ffon ) ; il l’eft plus que celui
du farigue. ( M . Dau benton. )
17. L e s os propres du neç. Ils avoient neuf lignes
de longueur, 8c deux lignes 8c demie de
largeur dans leur partie la plus large, ( ib id em .)
10 . La mâchoire inférieure ou poftérieure. ^ C e t
os étoit long d'un pouce fept lignes depuis fon
extrémité jufqu’ au bord poftérieur de l’apophyfe
condyloïde. Au-deffous de cette apophyfe il y
avoit une autre éminence qui étoit large, 8c qui
Au lieu des m o t s . . .q u a t r e ongles . que i’ ai fubftirués , on lit dans le texte de M. de Buffon c/«ç o n g l e s . . . il eft
évident que c'eft pat nieprife que le mo t cirtf a été in fctc dâUS cc paffage pat cet iUuftre natu ralise . ( V . V - J
S y fi, anatom. des A n im a u x . T om , I I ,