
L a tête du lagure- eft moins groffe & plus
allongée que celle du campagnol ; elle approche
beaucoup de celle du fukerkan ( mus ta!pinusy
P a lla s ) par Ton peu de longueur, par la grandeur
de la cavité du crâne , par l’épaiffeur des os qui en
forment les parois, & par la convexité des.arcades
zygomatiques. Il reffemble entièrement au
campagnol ( mus arvenfts , P a lla s . ) par la ftruc-
ture^ des os qui forment le mufeau, par la direction
& la proportion des dents.-IP y a auffi
une relfemblance parfaite entre la tète, décharnée
du lagure & celle du leming 5 elles ne diffèrent
que parce q u e , dans le lagure, l’os temporal
a auprès de l’orbite une apophyfe Paillante
en forme de mammelon aigu, & non pas une
longue crête arrondie comme dans le leming.
Les os pariétaux font petits comme dans ce dernier
animal j ils ont la forme d ’un trapèze. La
difpolîtion des futures eft auffi la même que dans
le leming. ( P a l la s . )
Le mufeau eft très-obtus. ( P a lla s & E r x le -
b e n .) - V
17. L e s os propres du ne-p. Ces os forment une
voûte très marquée , dont la convexité eft en-
devant ou en dehors, lis avoient deux lignes deux
tiers dé longueur dans le fujet que M. Pallas a
examiné.
26, L a mâchoire inférieure. C e t 05 a voit ftx
lignes & un cinquième de longueur depuis le menton
jufqu’aux condyles. II avoit une groffe t libéralité
en dehors?, dans la région des dents molaires
comme dans le leming j mais l’angle-de
cette mâchoire étoit plus petit. { P a l la s . )
21 , i l , 2? & 24. L e s dents en général'. Les
dents inçinyes teffemblent à celles du campagnol.
Les fupéîriewres font gppîaties , très-peu jaunâtres,,
&, très-Iégèrernenn creufées à leur extré-
mitéf. î j, q ..
Les molaires font tellement rapprochées lès-unes
dqs autres , qtdjl çft difficile de les diftinguer ;
il parbît qu’il s’en trouve huit à chaque mâchoire
, cjuatre. de chaque côté. .Celle, qui eft
le plus eibarrière eft Pa-plus petite.
Ces dents ont à: peu-près deux, lignes quatre
cinquièmes-de hauteur au’delfus des alvéoles. Elles
font féparéesr des .i-neiiîvës par- un^inte.rvalle de
deux lignes trois cinquièmes- ( ibidem. }
»• *8 | 7-9 J 3° 32 , s 5 8r 36. L e s o s de
l epine en général'ÿ C as fàtrum & le coccyx. La
colonne épinière avoit trois lignes 8c demie de
longueur dans le c o l , dix lignes 8c un quart dans
la région dorfale y trois cinquièmes de ligne dans
la région lombaire , deux lignes 8c deux cinquièmes
dans le facrurn , 8c neuf lignes dans le coccyx.
Les apophyfes de toutes les vertèbres croient
très-peu faillantes, excepté Papophyfe épineufe
de lepifiropk eu s .
Les vertèbres des lombes font- au nombre de
fept.
Le facrurn n’eft compofé que de deux fauffes
vertebres.
‘ N Y en a- fept dans la queue , fans y comprem
dre fou extrémité. ( ibidem. )
37 & 3 S. L e s o s du b a fin en général.. Les os
innommés avoient très-peu d ’étendue ; ils étoienc
longs de fix lignes depuis la crête de Los des
îles jufqu’â la "tubéiiofîté fciatique , 8e de trois
lignes depuis cette même crête jufqu’â la cavité
cotyloïde. Ces os font féparés l'un de l’autre,
dans la région du pubis, par un efpace d’ une
ligne 8c demie , fur-tout dans les femelles ; ils
ne font réunis dans cet intervalle que par un ligament.
( ibidem. )■
40. L e fiernum <S* le cartilage xyphoïde. L e
fternum reffemble à celui du fukerkan. 11 avoit
quatre lignes de longueur; dans l’individu que M .
Pallas a examiné. Le-, cartilage xyphoïde étoit
long de deux lignes.7( ib id em . )
4T 3 4 Z 3 4Ï & 44* L e J côtes en général & en
■ particulier. 11 y a treize côtes dis chaque côté
» fept vraies & fix fauffes. La dernière côte vraie
;eft la plus grande ; elle avoit cinq lignes &- de-
■ mie de longueur dans le fujet que M. Pallas a.
décrit. ( iùtdem. ).
49 & jo. L e s extrémités en général. V o y ez ci—
defïus G én ér a l ité s .
f 2- 'L a clavicu le. La- clavicule avoit trois lignes
quatre cinquièmes de longueur, ( ib id em .)
f ] . L ’omoplate. L’omoplate étoit longue d e
cinq lignes dans Ton plus grand- diamètre:' ( ib id . )
5 } & S7~ L ‘humérus & las du coude L ’humerus-
avoir quatre lignes trois quarts de-. longueur 8s
le cubitus cinq.lignes deux tiers., ( ibidem. ) ’
59.3 j , te7 8c 88. L a main & les. d oigts etc
générât. Les mains ( voyez ci-d'efliis G é n é r a lit
és.) (ont petites.& terminées par quatre doigts.
11'n’y a point de pouce; ce doigt eft remplacé
par un gros tubercule lïtiié vers le carpe & qui
eft prefque delà nature de la corne. ( V a lla s & E r x -
Lebeh. ) ■
L ’os, métacarpien ,qui répond au doigt du milieu
avoir une ligne & demie de longueur dans,
l’individu que M. Pallas a examine.
71.. L o s de la cuijje. Le fémur étoit long
de cinq lignes 8c demie. ( ibidem. }
- „ Le s os de la jambe en général. V o y e z ci- 4elfus GÉNÉRALITÉS.
•' .74. L e t ib ia . Le.tibia étoit long de fi» lignes.
( P a lla s . ): . ;
_<j. l e p ied en général. Voyez ci-deffus GÉNÉRALITÉS.
79 8c 8 ?. L e s os de la première rangée du tarfe &
ceux du métatarfe en p articu lier. Le calcanéum avoir
une ligne 8c demie de longueur 8c le plus long
os du métatarfe deux lignes 8c demie. ( P a lla s . )
84. L e s doigts du p ied en général. Voyez ci-
deffus G én éralité s;.
; f o n c t i o n d e u x i è m e .
I R. R I T A B 1 L I T É*
Z i 5. -Particularités rela tive s a la marche & aux
mouvemtns. Les-lagures- ont beaucoup de rapport
avec lâ marmottf par leur phyfionomje îtu-
pide ( voyez ci-deffus G én éralité s ), par 1?-Urs
mouVemëhs ‘gauches 8c par leur démarche lente
& embarraffée. ( P a lla s . )
F O N C T I O N Q U A T R I È M E .
S B N S I B I L I T £.
S E' c: T I O N' EP TIEMEr ,
7 S r. Les y e u x en général* Les- yeux font un
peu plus près des oVeilîes que dans Ie‘ campagnol
, mais ils-ne fout pas plus grands. ( ib id em .)
Dans Tindividu examiné par M. Pallas, l’ouverture
des yeu x avoir une ligne-deux tiers de diamètre
d’un, angle à l ’autre , & une ligné un quart
de haut en bas ou dans leur .diamètre vertical.
- ’ S e c t i o n - H tfi T i è m e.
.8 33 . L ’ o-eille externe en général ; fa fo rm e , & c .
Les oreilles font très-courtes ( P alias. ) pelles le
font plus que dans le': campagnol ( Erx leben. ) ÿ
de forte qu’ elles s’élèvent à peine .au-de.ilus des
poils.’ Elles font '' arrondies { P a lïa s E r x le ben.)
, àpplaties5 & colléès' contre la fête. ( P a l -
fas. ) • .
Dans l.’individu; que M-. Pallas a décrit , les
oreilles avoient trois lignes de longueur dans leur
totalité & feulement deux, lignes &r demie dans
leur fommet. Leur largeur fe tvouvoit de trois
lignes, lorfqu’ elles étoient developpees.
S e c t i o n n e u v i è m e *
863t & 871. Le n e i | la d o ifo n des narines.
La cloifon des narines eft diyifée par un fiUon
( P a lla s . )
S e c t i o n o n z i e -me.
. S77 8c 819. L ’épiderme & le derme ou cuir.
Il y a dans la paume de la main 8c dans, la plante
du pied j vers les racines des doigts, des callo-
fités peu remarquables. Ces eallofités font au nombre
de trois dans les pieds. ( ibidem. )
FIS 3. L e s diverges fo r te s de p o ils . La cldifon
& la.circonférence des narines font entièrement
dépourvues-de poils. Les aréoles des mammel-
les font aufti entièrement nues. Il n’y., 'à point de
poil dans la paume des mains , mais la plante des
pieds en eft garnie jufqu’aux caliofités qui font
à l’origine des doigts. Les oreilles font prefque
nues & brunes. . „
Les. moulliaches font plus courtes que la tete,:
; blanchâtres , 8c rangées en cinq ordres. Il y a
dans la région du fôurcil une foie prefque fol f-
taire, deux foies fous le goder, & une folitaire
| dans la-’ région'de chaque parotide, l ine s’eiv
| trouve point au carpe. ■ - 1 : ■ ^ ■ - ’
I Le poil du corps eft très-tendre , très-doux 8c
; très-touffu..-Su longueur eft ordin-airenient de plus
de cinq lignés , il eft d’un ceiidié pâle en def-
fus , avec un mélange de plufieurs poils bruns 4
dans les jeunes fujets fa couleur eft plus claire
ou plus blanchâtre. En deffous 8c vers la partie
inférieure des .extrémités, le poil eft d’un cen-,
dié fais 8c blanchâtre. Une ligne noire, qui corn-,
Imence. entre les yeux , s’étend le-long, du col. 8c
■ du dos jufqu’à la queue ; cçtte. ligne eft plus-
large dans,h région .dorfale.. ( ib id e m . ) ’
La queue.eft très-velue. ( P alla s & E r x le b e n .) .
F O N C T I O N S I X I ÈME » -
j y I G E S T I O N.
S E C T r O N P R E' M I E R E*
944, Le s lèvres. La lèvre- füpé'rkure eft di-
viiee main's profondément en deux lobes que
dans le campagnol. ( P a lla s .)
95 2. L e s dents. Voyez,n°s. ^ ’ , 2i ,. 2.-3: 8i 2.4^
! S E C T I O N S I X I E M E.
: '99*7 , 998 , 999 8c i 006. Uejlomac y fa fo rm e y
le ’nombre de.J'es ca vités ; f e s o r ific e s , leur fit.ua-
tid r i, & la forme intérieure de fe s ca v ité s . L ’ef-
.t.omac,e.ft diyifé,..comme dans le leming, en deux
loges, l’une droite & l ’autre gauche , mais l’é-
mmglemenr ou le pli.qui les* fépare-eft beaucoup
plus prafoRvi. Le lieu de cette divifton. répond