quart de ligne de dl’amètre ; l’extrémité qui te- 1
hoit à la verge a deux tiers de ligne de largeur. ;
L’autre os a été tire de la verge d’un rat qui
avoit fé.pt pouces huit lignes de longueur depuis :
le rnufeau jufqu’à l’anus. Cet os a trois lignes;
de long & il paroït compofé de deux pièces j
jointes l’une à l’autre vers-le milieu de fa longueur.
( M. Daubenton. )
ri Sol Le fluide féntinal & celui de la
proflûte. Les véfiouîes fémi-nàles contenoient une
matière épasffe & blanche , qui , après être entrée
dans l’-urètre » s’ y eft durcie -& modelée. —
Il y avoit au contraire dans les pÿoftaces une
liqueur très-fluide. ( M. Djmbenton.)
S e c t i o n t r o i s i è m e .
i I.90. La vulve ou pudéndutn. La vulve avoit
une ligne de longueur, {ibidem.)
11 gÿ 0 i io ô !, 1 lo i , 1201 ? T2Ôî & 12O4 .Le
1 c lito r is en g é n é ra l j ' f d n 'g la n d & fo ïi prepuce ; l u -'
rèirè , fo i -étendue--, fàh. brifice , -&ç. Le ÇlrtOris
ne fe trouve pa^ dans la vulve ; il ;eft placé
en'avant, à'-'fteu* lignes de -drftàrtte , dans Un
tuyau qui fort de trois lignes au dehors i ce tuyau
refièmble à la partie extérieure de la verge du
■ roatie , il -fert' de prépuce au clitoris , & de prolongement
an canal de i’Utètre , -pour donner
iffue à l'urine j de forte qu’il y a dans la femelle
du rat, -un troifième orifice, fitué fur la-même
ligne que l’anus 8c la vulve. ( ibidem. )
Le tuyau cylindrique qui forme ce troifième
orifice, eft le vrai prépuce du gland du clito-
ris> on trouve fur fes bords,: comme fur ceux
du prépuce du mâle , les orifices des conduits
excréteurs de deux glandes ( n°. n 19.) femblables
à celles qui font de chaque coté de la verge.
Indépendamment de ce premier prépuce , il y
en a un autre plus petit, renfermé dans le précédent,
& qui couvre le gland du clitoris , à-
peu-près comme le -fécond prépuce recouvre le
gland du mâle.
Le gland du clitoris eft petit, cartilagineux,
&: placé fur la partie antérieure des parois internes
du tuyau qui forme fon prépuce , à deux
lignes au-deffus du bord , entre Les deux conduits
excréteurs des glandes 'dont il vient d’être
fait mention.
L’extrémité de l ’urètre eft au fond du vrai
prépuce en forme de tuyau , à une ligne au-
dèîTus de l’extrémité du glanti du clitoris
le canal-de l’urètre., au lieu d’aboutir au vagin
& de le percer , comme daiis la plupart des animaux,
s’étend le long du vagin , 8c aboutit au
devant de la vulve j dans le fond du prépuce
du clitoris, & qui prolonge ['mètre pour l'excrétion
de l’urine.
L’urètre avoit fept lignes de longueur 8c une
ligne & demie de circonférence. ( ibidem. )
i22j , 1114, 1225, 12} o , 1 235’ , 1241 8c
1243. /■ # macrzce en généralfes cornes &fes trompes.
Le corps & le cou de la matrice,, pris ,en-
femble, avoient une ligne & demie de longueur
& trois lignes de circonférence.
L’orifice de la matrice ( dans une femelle pleine
) étoit environné de quatre tubercules, deux
oblongs, placés de. chaque côté , & d.eux-plus
petits & ronds, placés au-deîfus & au-deffous,
entre les extrémités des Tubercules oblongs.
Les cornes de la matrice étoient très-longues
& flottantes dans le bas-ventre 5 elles.s’étendaient
ju(qu’aux reins.
La trompe étoit pelotonnée fur l’extremité
.poftérieurë de l’ovaire,; elle formait des circonvolutions
aufîi .petites & aufti déliées, que celles
que l’on appercevoit dans le tubercule de l’épi-
didyme , qui eft au-deffous du tefticule du mâle.
Les carnes de la .matrice >av-oient -un pouce
trois lignes de longueur ,l & trois 'lignes dé circonférence
dans les endroits les plus gros.
( ibidem. )
1147 &'12.J" 2. L’ovaire en général 0 fa finiclure
interne, Les ovaires .( de la même femelle
dans l’état de gëft.uion ) étoient compofës de
g’! d bu lés rouges ce tonds , ^ui avoient environ
une demi-ligne de diamètre, & qui étoient peu
adhérens les uns aux autres. Ils formoieut une
forte de groupe ( ibidem. ) 3 ’ai vu , dit M. Dau-
benton, des ovaires d’autres femelles, fur lef-
qu'els il y lavpit des caroncules jaunâtres, beaucoup
plus gFdlfes que les grains rouges dont on
a déjà fait mention.
L’oVaire gauche étoit »beaucoup plus gros que
le droit > il avoit une codleur rouge, qui ve-
noit des caroncules qui le groflilîbrent, tandis que
l’ovaire gauche étoit gris, ‘{ibidem.)
'Se c t i o n s q u a t r i è m e e t c i n q u i è m e .
1254, 124J , 1 1 5 7 , liJ'S , 12S4 & iai'8.
La conception, l'accouplement , la geflation , tes
foetus y leur nombre , le placenta & le cordon ombilical.
Lés rats s’accouplent à reculons. Les
femellés produifent plufieurs fois dans Tannée;
leurs portées font de fix ou fept petits. ( Erx-
tèben. )
M. Daubenton a ouvert le dix de mars, une
femelle pleine ., «qui avoit quatre foetus dans la
corne,gauche de la matrice , & un dans la droite.
Ils n’étoient pas tous de la même grandeur ,
le fécond 8ç le troifième de la corne gauche
étoient les plus gros ; ils avoient un pouce de
longueur , depuis le fommet de la tête jufqu'a
l'origine de la queue, qui étoit longue de fix
lignes. On diftinguott toutes les parties de ces
foetus.
M* Daubenton a tiré fe troifième de ces foetus
hors de la matrice & de fes enveloppes , nu
pour mettre à découvert le placenta Se le cordon let
ombilical. te:
S e c t i o n d e u x i è m e .
1476', 1477 & 147 %, Les <?Sme-as. Les rats
,ngent préfque de tout ; du grain , des pou-
s , des pigeons, des lapins , & prefque tou-
fortes d'uftenfiles de ménage- {Erxleben.)
Le p’acentâ avoit fix lignes de diamètre , 8c
une ligne un quart depaifleur dans le milieu;
les bords étoient plus minces. La face intérieure,
qui touchoit au foetus,• avoit une couleur rouge
foncée; la face extérieure-, qui touchoit à la matrice,
étoit de couleur grife , 8c il y avoir au
milieu un difque de couleur rouge foncée, dont
le diamètre étoit d’environ une ligne.
Le’ cordon ombilical avoir quatorze lignes de
longueur.
Le 13 du même mois de mars, M, Dauben-
ton a ouvert une femelle, qui portoit deux foetus
dans la corne droite de la matrice,. & un
dans la gauche. Ils avoient chacun feize lignes
depuis le fommet de la tête jufqu’à l’origine de
la queue, dont la longueur étoit de fept lignes.
Le placenta avoit fix lignes 8c demie de diamè
tre. Le cordon ombilical étoit long de dix lignes.
Enfin le 15 de juin, M. Daubenton ouvrit
une femelle, qui avoit quatre embryons dans la
corne droite de la matrice & trois dans la corne
gauche. Ils formoient chacun un globule de deux
lignes de diamètre.
F O N C T I O N N E U V I E M E .
NtrTRXTzoï r.
S e c t i o n p r e m i è r e .
1305 Sc 1306. Les mammelles , leur nombre ,
leur 'pofition. M. Daubenton a vu Pur tous les
rats qu’il a obfervés, trois mammelles de^cha-
que côté du ventre. Dans la plupart des individus,
il en a apperçu feulement quatre fur la
poitrine , deux de chaque côté ; mais plufieurs
autres fujets n’en avoient qu’une feule fur l’un des
côtés de la poitrine. 11 s’en eft trouvé un qui
avoit trois mammelles fur le côté gauche de la
poitrine, quoiqu’il n’y en eût qu’une feule fur
le côté droit. Ce fait, dit M. Daubenton , peut
faire foupçonner que les rats ont douze mammelles.
Cependant nous avons fait remarquer fur
d'autres animaux (1), dit cet illuftre naturalifte,
qu’il y a des mammelles furnuméraires dans quelques
individus, & que dans d’autres le nombre
ordinaire n?eft: pas complet.
E S P È C E D E U X I E M E .
L a S o u r i s .
La Souris. Buff. lijft. nat. VII. pag. 309,
pl. 39.
La S o u r i s : Mus { S'órex } caudd longijfimd,
obfcure cinereus , ventre fubalbefcente. Brifi. regn..
an. pag. 169 , n.' 2.
Mus ( M ü SCULUS ) caudd elongatd , palmis
tetradattylis , abfque unguiculopollicari } torpore gri-
feo. Erxleb. fyft. regn. an. cl. 1. g. 37. efp. j.
P- mm . , — •
Mus domefticus vulgaris. Linn. fyft. nat^ 2. p.
Mus caudd longiufculd , corpore cinereo fufco ,
abdomine fubalbèjcente. Linn. Fn. fuéc. I. p. j 1.
n. 31* E B I Mus caudd nudiufcula, corpore cinereo fufco ,
abdomine fubalbefcente: Linn. fyft. nat. 6. p. 10.
n. 8.
Mus caudd long'd nudiufcula ., corpore cinereo f ufco
, abdomine fubalbejcente. Linn. Muf. Ad. Frid.
I. p. 9. * '
Mus ( M-U S c u L U S ) caudd elongatd fubnudd ,
palmis tetradaclylis , plantis pentadaiïylis.. Linn.
fy ft . nat, 10. I. p. 6 2 . n . 10.
Mus { M ü S C U LU S ) caudd elongatd fubnudd ,
palmis tetradaclylis , plumis pent a dally lis 3 polhce
mutico. Linn. Fn- fuec. 2. p. 12. n. 34. =?* fyft.
nat. 12.1. p. 83. n. 13.
G É N É R A L I T É S
Y
À-j A fouris diffère peu du rat par la forme du
corps , mais elle eft beaucoup plus petite ( MM.
de Bujfon , Daubenton , Erxleben , 6'c ) ; e le
eft aufti plus nombreufe, plus commune ,& plus
généralement répandue ; on la trouve eu Europe
, én A fie ( MM. de Bu fon & P allas') ,
en Afrique ( Buffbn. ) , presque dans tous les climats
( P allas. ) y on prétend qu’il n'y en avoit
point en Amérique , 8c que celles qui y font
aéluellement viennent ordinairement de notre confinent
(MM. de Bu fon & F'allas. ) \ cette C o a -
('0 Quoique les chiens partent pour avoir dix man’ niçlles, plufieurs peut-être la plupart , dit M. Daubecron , n'eu
®nt que fept , huit ou neuf. Il a. trouvé cinq mammelles fur une vac.ie, tendis ue les anirraux de ccttj elpèce n’eu
ont ordinairement que quatre.