
fo rm e . Le rein droit étoit un peu plus avancé
que le gauche. Ils avoient une épaiffeur confî-
dérable 5 leur face inférieure formoit une forte
d’ arête longitudinale qui la féparoit en deux facettes.
Ces organes avaient fept lignes & demie
de longueur, quatre lignes 8c demie de largeur,
è c trois, lignes 8c demie d’épaifleur. ( ibidem. )
n i é . L a vejfie en général ; f a fo rm e . Lavef-
fïe. du hamfter mâle eft ovalaire C P a lla s 3 p l. X V I I ,
fig . i. ) i elle étoit ronde dans la femelle que M.
Daubenton a difféquée ; fa circonférence étoit
d’ un pouce neuf lignes.
S e c t i o n t r o i s i è m e .
1129. Gland es & fecr êtion s p a r ticu liè r e s , comme
t e lle du mufc , & c. On trouve de chaque côté
de la verge, dans le prépuce, deux glandes follicu-
leufes très-longues , courbées fur elles-mêmes, &
qui ont en quelque forte la forme d’une cornue.
Elles s’ouvrent par leur extrémité la’plus étroite
à la racine du prépuce. Ces glandes verfent une
humeur febacée. ( P alla s . )
F O N C T I O N H U I T I E M E .
G é n é r a t i o n .
T130 8c I l j i . L e s fe x e s en général'& les fa ifo n s
des amours. Les hamfters s'accouplent la première
fois vers la fin du mois d’a v r il, où les
mâles fe rendent dans les terriers des femelles,
avec lefquelles ils ne relient cependant que peu
de jours. S’il arrive que deux mâles, cherchant
femelle , fe rencontrent dans le même trou , il
s’élève entr’eux un combat furieux, qui pour l’ordinaire
finit par la mort du plus foible. Le vainqueur
s’empare de fa femelle, & l’un & l’autre
qui dans tout autre tems fe perfécutent 8e s’entretuent
, dépoferit leur férocité naturelle pendant
le peu de jours que durent leurs amours. Ils fe
défendent même réciproquement contre leurs ennemis
; quand on ouvre un terrier dans ce tems-
l à , & que la femelle s’apperçoit qu’on veut lui
enlever fon mâle, elle s’élance fur le ravififeur
& lui fait fouvent fentir la fureur de fa vengeance
par des morfures profondes 8e cruelles. Ces femelles
mettent bas deux ou trois fois par an 5 elles
montrent en général peu de tendrelfe maternelle
pour leurs petits; de forte qu’à l’âge d’environ
trois fcmainés, elles les abandonnent à leur' propre
conduite ; ces mères, qui dans le tems de
leurs amours , défendent fi courageufement leurs
maris , ne connoifient que la fuite quand leur
famille eft menacée d’un danger5 leur unique foin
eft de pourvoir à leur propre confervation 5 dans
pette vue, dès qu’elles fe voient pourfuivies , elles
creufçnt la terre 8c s'enfopcent plus ayant j leurs
petits ont beau les fuivre, elles font lourdes à
leurs cris , 8c bouchent même les retraites qu’elles
• fe font pratiquées-(M. Suider 6* Bu jfon J u p p l, iij
S e c t i o n p r e m i è r e .
1131. L e f e x e mafculin en général. Les tefti-
cules 8c tous les autres organes de la génération
, exceptés les conduits déférens ,ne paroi fient
bien développés qu’au printems 8t en été; alors
ils ont une étendue très-confîdérable. IB fonttrès-
peu volumineux 8c en quelque^ forte flétris en automne
8c en hiver , comme dans prefque toutes les
qfpèces de rats. a lla s 3 p ag. 8 j & p l . x v i j f ig j î
1139 » i i 4° j 1 !44 3 1 1 4 5 ,1 1 4 9 ,1 1 5 0 & n / r .
L e s tefiicules en g én é ra l, leur fo rm e j l ' épididyme,
le canal -déférent & les véficules fém inalë s en général.
Les tefticules .( nos. 1030 & 1031) font
très-volumineux 8c ont une forme allongée.
L’extrémité inférieure de l’épididyme adhère
au fcrotum.
Les canaux déférens font très-gros auprès de
la vefiie 8e des véficules féminalës , quoique leur
cavité foit très-étroite.
Les véficules féminalës font très-volumineufes,
trèsrjongues & fîtûées tranfverfalement aux cô;
tés du bulbe de lui être, une à droite, & l’autre à gauche. Elles ont en quelque forte la forme
d’une S ; leur extrémité externe eft recourbée en
haut ou vers la vefiie. Leur furface externe eft
fillonnée , & divifée en un grand nombre d’aires
circulaires élevées en bofle, ou en crête de coq, &
qui forment comme autant- de compartiiîiens.
( ibidem & V . D . )
r i 54, 1155, 1162, 1 1 6 6 - , n £7, 1 1 7 1 , 1171
& H77. La verge en général y f e s mufcles ifch io -
caverneux (F on c t io n II. n°. 196. ) ; Curetre^fon
bulbe , la glande proftate , celles de cow p e r , lè ve-
rumontanum y les, conduits êjadulateurs , & l*os de
la verge. La verge, 8c fur-tout le gland, ont une
fbrme très-extraordinaire. Le gland à en quelque
forte la forme d’une mafliie. ; fa longueur eft
confidérable , 8c il eft incliné fur le corps de
la verge eçi angle obtus. Quand on a mis ees
organes dans un état femblable à celui de l‘é-
reélion , en Tes fouffiant par la veine qui pàfle fur
le dos de la verge , le gland paroît hérific à l’extérieur
d’un nombre prodigieux de pointes très-
fines 8c femblables à des poils. Ces pointes ne
font pas apparentes avant l'introduélion, de l'air.
Le gland fe termine par uneêxcavation , dont le
bord eft divifé en deux efpèces de dents, à fa
partie inférieure 8c poftérieure. Dans cette cavité
on voit l’os du gland qui s’avance au - def-
fous de l’orifice de l’urètre.
Le bujbe ou l’ifthme de l’ urètre , eft très-long
Sç raufculeus. Il jeçoit dans l ’ordre fuivant ,,en
comptons
comptant de bas en haut, l’infertion des conduits
excréteurs des glandes de C ow p e r , des véficules
féminalës, des paraftates, qui font au nombre de
fix de chaque c ô té , 8c de deux petits follicules
qu'on trouve auprès de la vefiie au deflous de l’in-
fertion des canaux déférens , un à droite 8c l’autre
à gauche. ( ibidem. )
S e c t i o n t r o i s i è m e .
1186. L e f e x e fém in in en général. Vo y e z ci-
deflus nos*, 1130 8c 1131.
, 1190,1203 8c 1204. L a v u lv e t Vurètre, fo n étendue
, la fitu a tion de fo n orifice. La vulve étoit éloignée
de deux lignes 8c demie de l’ anus ; elle avoit
trois lignes 8c demie de longueur.
L'urètre (de la femelle) étoit longue d’un pouce;
fon orifice fe trouvoit entre les ouvertures de deux
tuyaux excrétoires particuliers. ( M . D a u b en ton . )
I i 14 , 121 f , 1213 , 1124, 1230 8c 1235. Le
vagin en général, fa fitu a t io n ,* la matrice en g é néral
, & le s cornes utérines. Le vagin avoit onze
lignes de longueur ; fon orifice étoit éloigné de
celui de l ’urètre.
/ La matrice avoit cinq lignes de longueur 8c
trois lignes de circonférence. Son col 8c ion corps
n’étoit point diftindts.
Les cornés de la matrice étoient droites 8c très-
confidérables ; elles avoient deux pouces 8c une
ligne de longueur. Çes organes adhéroient aux
deux panneaux graifleux dont nous avons parlé.
( n°s. 1030 , 1031 8c 1031.) ( ibidem. )
Sections quatrième et cinquième.
U S S Sc I 1 î8. L a gefiation & le nombre des foe tu s .
La geltation dure quatre femaines.
Les portées ne font jamais au-defious de fix
petits, 8c le plus fouvent elles font de feize ou
de dix-huit. ( M M . Su id er & Bujfon ; fuppl. i i j ) ,
Erxleben en étend feulement le nombre jufqu’à
douze.
Il ne faut que quelques mois pour que les petites
femelles deviennent fécondes. ( M M . S u ider
& Bujfon , fu p p l. i i j )
1 1 7 $ . Le s y eu x du foe tu s . Les petits font aveugles
au moment de leur naiflance. ( Erxleben. )
F O N C T I O N N E U V I È M E .
N U T R I T I O N .
S e c t i o n p r e m i è r e .
1303, 1303 8c 13 96. L a la lla t io n en général y
S y fi. anatom, des A n im a u x , J om . I I ,
Le Humfter. 3 77
les mammelles , leur nombre & leur pofition. M.
Daubenton n’a trouvé que deu< mammelons ; ils
étoient peu apparens, 8c placés fur le ventre,
au-devant de la vulve , un de chaque côté , à
onze lignes de diftance l’ un de l’autre. Voyez
d'ailleurs ci-defius n®«. 1130 8c 1131.
S e c t i o n d e u x i è m e .
1319. L e s alimens en général. Le hamfter dévore
fes femblables ,Jorfqu*ils font plus foibles ,
aufli-bien que les fouris 8c les oifeaux ; il vit ordinairement
de toutes fortes d'herbes, de fruits
8c de grains. Il boit peu. ( M M . S u id e r , Bu jfon
fup p l. & E r x leb en . )
S e c t i o n t r o i s i è m e .
1321. L e tijfu ce llulaire ; la gra ijfe. Voyez CÎ-
deftus nos. 1030, 1031 8c 1032.
S e c t i o n q u a t r i è m e .
1324. L e s divers pér iodes de la v ie ; Caccroijfe-
ment. La crue de ces animaux eft très-prompte.
( M M . Suider & Bu fjon , fup p l. i i j . ) Voyez ci-def-
fus Généralités. 8c nos. ix r î & 1258.
E S P E C E N E U V I E M E .
L e R a t - e>’ E a xj.
Le RAT-d’EAU. Buff. hift. nat. V IL p. 348.
pi. 45.
Le Rat-d’Eau : M u s ( Aquaticus) ca u d â
lo n g â , p i l i s fu p r a e x n ig r o & f ia v e f e e n te m i x t i s
in f r a c in e r e is v e f i i tu s . BriiT. regn. an. pag. I7J ,
n. 11.
Le Rat-blanc de Virginie : Mus ( albus
VlRGINIANUS ) ca u d â lo n g â , a lb u s j m y fia c e n i -
g r i c a n t e . Briff. regn. an. p. 173. n. 7 ?
M u s (AmphiBIUs) ca u d â m e d io c r i3p a lm i s t e t r a •
d a é ty li s , cum u n g u ic u lo p o l l i c d r i , co rp o r e n ig r ic a n t e .
Erxleb. fyft. regn. an. cl. 1. g. 37. efp. 3. p. 386.
C a fto r c a u d â l in e a r i t e r e t i. Linrt. fyft. nat. 2- p.
47. ^ ^ F n . fuec. I. p. 10. n. 25. = fyft. nat. 6.
p. 10. n. 3.
M u s ( AMPHIBIUS ) c a u d â e l o n g a t â p i l o f â , p la n -
t i s p a lm a t i s . Lion. fyft. nat. 10. I, p. 61. n. 8
Fn. fuec. i . p. y2 . = fyft. nat. 1 2 .1. p. 81. n. 11.
M u s am p h ib iu s c a u a â lo n g i tu d in e d im id iâ c o r -
p o r i s , a u r ib u s v i x v e l le r e p r o m in u l i s , p a lm i s fu b -
tetrad afty lis, Pallas, nov. fpec. glir. pag. 80.
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