
F O N C T I O N N E U V I E M E
N u t r i t i o n »
S e c t i o n d e u x i e m e .
1319. L e s alimens en général. Les lérots fe
nourriffent de toutes fortes de fruits ( E r x lt -
'k couren.t ^ur les atbr« en efpaliers,
choififlent les meilleurs fruits & les entament
tous dansletems qu’ils commencent à mûrir. (B u f-
f on0 Us femblent aimer les pêches de préférence
( B u ffon & E r x le b en . ') ; ils grimpent aufil
fur les poiriers, les abricotiers, les pruniers;
& fi les fr uits doux leur manquentils mangent
des amandes des noifettes, des noix , & même
des graines Iégitmineufes ; ils en tranfportent en
grande quantité dans leurs retraites. ( B u jfo n . )
S e c t i o n t r o i s i è m e .
i ; i2 . L e tijfu cellulaire. Les lérots fe chargent
moins de graifle ( nos. 1031 & io ; i > que
les loirs. ( M M . de Bujfon & Dau benton. j
S e c t i o n q u a t r i è m e .
H34. L e s diverfes périodes de la v ie . Les lé-
Jots eroiffenc promptement.(nu. 1130.) (B u jfo n .)
E S P E C E D I X - N E U V I EME.
L e M u s c a r d i n .
Le Mu$ c a r d i n '. Buff. hift. nat. viij. p. 191.
pl. z6 .
m Fe C R O Q U E -N O I X . G li s fup ra rufus , infra albica
n s . Briff. regn. an. p. 162. n. 3.
' S c iu r iu s ( Avelianarius ) , corpore rufo 3 gu lä a lbicante
^, po llic ib us p o ftic is m uticis. Erxleb. fyft.
regn. an. cf. 1. g. 39. Efp. 16 . p. 333.
M u s ävellanarum minor. Linn. fyft. nat. 2
p. 47.
M u s cauda longa p ilo fä 3 corpore r u fo , g u lä a lb i-
cante. Linn. Fn. fuec. I. p. 11. n. 32.
M u s caudä p ilo fa elon g a tä , corpore rufo 5 gulä
albica nte. Linn. fyft. nat. 6 . p. 10. n. 9.
M n s ( Avc\\znzx\us)caudä elongatä p ilo fa , corpore
r u f o , g u lä albicante. Linn. fyft. nat. 10. I.
p. 6 z . n. 11 3 & Fn. fuec. 2. p. 12 n. 35.
M u s ( Avelianarius ) caudä elongatä p i lo f ä , corpore
rufo 3 g u lä albicante , po llic ib us p o ß i d s mut
ic is . Linn. fyft. nat. 12. I. p. 83. n. 14.
M u s ( Avelianarius ) caudä longä fub ß o co fä 3 corp
o r e fu lv o , g u lä albä. Pallas.
G É N É R A L I T É S .
T
rnuîbardifi eft plus petit que le lé ro t , à-
peu-pres dans la meme proportion que le lérot
eft moins grand que le loir. Il eft un peu plus
gros ou à-peu-près de la même grandeur que la
fou ris. (M A I . de Buffon 3 Daubenton & Erx leb en. )
mais il eft plus trapu. Son corps a deux pouces
huit lignes de longueur. ( Erxleben. ) L'individu
que M. Daubenton à décrit avoit aufti
deux pouces huit lignes de longueur 3 depuis le
bout du mufeau jufqu'à l'anus. La circonférence
du corps étoit d'un pouce fept lignes dans la
région du cou 3 d’un pouce neuf lignes fous les
bras 3 8c d'un pouce fept lignes au-delïous des
hanches.
^Le mufcardin habite en Europe dans les fo-
rers , dans les buiflons épais 3 ou dans des bois
taillis ( Bu jfon & Erxleben. ) $ il fe tient fur les
arbres , comme l'écureuil, mais il fe place ordinairement
plus bas. L'efpèce n'en eft pas à
beaucoup près aufll nombreufe que celle du lérot
j on trouve le mufcardin prefque toujours
feul dans fon trou, & nous avons eu , dit M.
de Buffon, beaucoup de peine à ndus en procurer
quelques-uns. Cependant il paroît qu’il-eft
aflfez commun en Italie, qu'il fe trouve même
dans les climats du nord 3 puifque Linnéus l'a
compris dans la lifte (19 qu'il adonnée des animaux
de Suède. En France le mufcardin eft le
même qu'en Italie j mais Aldrovande (2) dit qu'il
y en a deux efpèces ou variétés dans ce dernier
pays , l’ une rare, dont l'animal a l'odeur du mufc 5
l'autre plus commune , dont les individus n'ont
point d'odeur j & il ajoute qu'à Bologne on les
appelle tous deux mufcardins , à caufe de leur
reffemblance par la forme & par la grandeur.
Nous ne connoiffons, dit M. de Buffon , que
l’une de ces efpèces, & c'eft la fécondé j car
notre mufcardin n’a point d'odeur, ni bonne
ni mauvaife.
C e t animal s'engourdit ( voyez dans la table
anatomique du loir l'article G é n é r a l i t é s . ) par
le froid & il fe met en boule comme le loir 8c
le lérot 3 il fe ranime comme eux dans les tem$
doux. ( B u jfon. )
F O N C T I O N P R E M I E R E .
O s s i f i c a t i o n .
S e c t i o n p r e m i è r e .
1 . L e s os en général. Le fquélette du mufcardin
a autant de reffemblance ayec celui du
0.1 Via. Liren. Faun. Suec. pag. j j .
( i ) Hiß. quadrup. digit, pag. 440?
léro t , qu'il s'en trouve entre le fquélette de
ce dernier animal & celui du loir. (M . Daubenton.)
3 , 4, y & 11 • L a tête en général. La tête & le
mufeau du mufcardin font plus allongés que dans
le mulot 5 mais ces parties ont moins de longueur
que dans la fouris. Le front du mufcardin
eft plus élevé que celui du loir 8c du lérot
.L
a tête non-décharnée, avoit onze lignes de
longueur, depuis l'extrémité du mufeau jufqu'a
l’occiput. Sa circonférence étoit d’un pouce huit
lignes entre les yeux & les oreilles, d’un pouce
deux lignes au-deffous des yeux, & de onze
lignes dans le bout du mufeau. Il y avoit quatre
lignes de diftance entre l’extrémité du mufeau
& l’angle interne de l 'oe i l , 8c trois lignes deux
tiers d'intervalle entre les angles internes des yeux.
( ibidem, ).
20. L a mâchoire inférieure. Les apophyfes co-
rotioïdes de la mâchoire inférieure étoient proportionnellement
moins grandes que celles du lérot.
( ibidem. )
23 8c 24. L e s dents m o laires . Les dents molaires
font au nombre de quatre. La première
eft la plus petite. ( P a lla s . )
36. L e coccyx. La queue eft à-peu-près de
la longueur du corps. ( E rx leb en .') Dans l’ individu
que M. Daubenton a décrit , le tronçon
de la queue étoit long de deux pouces fix
lignes j il étoit compofé'de vingt-trois fauffes
vertèbres.
53. Vom op la te . Le côté antérieur de l’omo*
plate paroiffoit être plus convexe que dans le
lérot. ( M . Daubenton. )
56. L 'a v a n t - bras en général. L ’avant-bras
avoit fix lignes de longueur depuis le coude
jufqu’au poignet. Sa largueur, près du coude,
étoit de deux lignes, & fon épaiffeur d’üne ligne.
( ibidem. )
5 9 8c 6J . L a main & le métacarpe en général.
La main avoit quatre lignes de longueur depuis
le poignet jufqu’au bout des ongles, & une ligne
8c demie de'largeur. Le poignet avoit trois
lignes & demie de circonférence, & le métacarpe
trois lignes, ( ib id em .)
6 7 8c S4. L e s d oigts de la main $ du pied
en gênerai j leu r nombre. Les s pieds du mufcardin
n’ont que qutre doigts , fans aucun veftige
de pouce. ( P a lla s . ) Suivant Erxleben, il y a
quatre doigts dans les pieds de devant, & cinq
dans ceux de derrière en comprenant parmi ces derniers
doigts un tubercule qui tient lieu de pouce
& qui eft dépourvu d’ongle.
72. L a jam b e en général. La jambe avoit Upic
lignes de longueur depuis le genou jufqu’au talon.
Sa largeur, dans la partie fuperieute, étoit
de deux lignes & demie , & fon épaiffeur d’une
ligne & un quart. ( M . Daubenton. )
76 & 82 . L e pied & le métatarfe en général.
Le pied étoit long de fept lignes depuis le talon
jufqu’au bout des ongles. 11 y avoit une ligne
& un tiers de largeur dans l’endroit du talon
, & trois lignes de circonférence dans la région
du métatarfe. ( ib id em .)
F O N C T I O N D E U X I È M E .
I r r i t a b i l i t é .
2 2y. P a r ticu la r ité s relatives a la marche & aux
mouvemens. Le mufcardin grimpe fur les arbres
& faute de branche en branche comme le lérot
& le loir. ( B u jfo n . )
F O N C T I O N T R O I S I È M E .
C i r c u l a t i o n .
S e c t i o n p r e m i è r e .
1 234. L e coeur en général. Le coeur reffem-
bloit à. celui du lérot & du loir. Il avoit dix
lignes de circonférence vers fa bafe, trois lignes
& demie de longueur depuis la pointe jufqu’a
l’origine de l’artère pulmonaire, 8c deux lignes
& demie depuis la pointe jufqu’ au finus pulmonaire.
( M . Daubenton. )
S e c t i o n t r o i s i è m e .
289. L 'a r te r e aorte en général. L ’aorte avoif
une demi - ligne de diamètre de dehors en dehors.
( ibidem, )
F O N C T I O N Q U A T R I È M E .
S e n s i b i l i t é .
S e c t i o n s p r e m i è r e e t d e u x i m e .
yyy , 558, 559 8c 601. L e cerveau & le cervele
t en général j leur p oid s & leurs dimenfions.
Le cerveau & le cervelet ne différoient point
de ceux du lérot & du lo i r , par la forme 8c
par la • ftru&ure. Le cerveau pefoit huit grains,
& le cervelet deux grains & demi. C e dernier
organe avoit ueux lignes & demie tle io»-
R r a