
15>i Quadrupè !
59. L a main en général. Voyez ci-deffus no. 45 .■
67. L e s doigts d e là main en général. Voyezno. 4p.
70. L e s extrémités inférieures en général. Voyez,
«o. 4$.
, 74» L e pied en général. Vo yez tio. 49.
7.7. Xe rdr/ê en général. Voyez no, 49.
84 , 85 3 86. Lej d oigts du p ie d en général & en
particulier. Voyez no. 49' . |
F O N C T I O N Q U A T R I E M E .
* S £ N S 1 S I Ir I T
S e c t i o n s e p t i e m e . ’
785. Iw yezzA.* e/z général. Les yeux étoient
très—grands , ( HLM.. de B u jfon 6>’ Dau benton. )
comme dans la gerboife. ( B u jfon. )
S e c t i o n h u i t { È m E;
833. U oreille externe en général ; f a fo rm e , & c ’
Les ^oreilles .étoient [longues ( M . D a u b en to n .')
•des Vivipares.
droites { M M . deBujfon & Daubenton. ) larges' &
ouvertes comme dans la gerboife ( Bujfon ) , &
tranfparentes comme celles des rats. ( M . D a u -
benton. )
S e c t i o n o n z i e m e .
883. L e s p o ils . Les oreilles étoient nuêS de
même que les mains & les pieds. La queue n’a-
voit que du poil dans fon origine & à fon extrémité
, & il ne paroiffoit p-*s qu’elle en eût
perdu depuis la mort de cet a: '.mal.
Le poil de cet individu étoit une forte de
laine longue de fix à fept lignes, fort douce,
de couleur cendrée-noirâtre fur la plus grande
partie de fa longueur depuis la racine , & de couleur
fauve-foncée à fon extrémité fur le dos, fur
ia croupe & fur le ventre, & plus clair fur le
refte du corps. Il n'y a voit prefque point de
fauve fur la tête , elle étoit grife cendrée, principalement
à l'endroit des joues où il y avoit
du poil long. Le cendré paroiffoit aufli avec le
fauve fur tout le corps. ( M . Daubenton. )
884. L e s ongles. Les ongles étoient' très-petits
, courts & pôintus , excepté celui du gros
orteil ou du pouce des pieds, qui étoit plat.
( M M . de B u jfon & Dau benton, )
G E N R E C I N Q U I È M E .
BOXJRSONS. Marfupiales (i) J îx dents inciflves fupérieuies ; point
d’ongles aux pouces des pieds de derrière, (z)
- ...................
ESPÈCE PREMIÈRE.
L g S A R I G U B .
l e S a r i g u e o u I’ Q p o s s u m . Buff. hill. n a t .
X . p. 2-79. P1- 4P & 46- - k i ,
L e P h i l A N D R E . P h ila n d e r ( ............ T . ) faturate
fp a d ic cu s in dorfo , in ventre f ia v u s , maçutis fupra
oculos f ia v i s . Briff, regn. an p. 286. n. 1.
—Le P h i l a n d r e o r i e n t a l . P hila n der ( orien-
talis ) f a t urate f a feu s in dorfo , in ventre fia v u s ,
masulis fupra oculos fla v is . Brilf. reg. an. p. 288 ,
n. i .
Le P h ilandre d’A m eoine. P h ila n d e r ( am-
boinenfis ) atro fpadiceus in dorfo , in ventre e x a l-
! bido cinereo fla v ic a n s , maculis fupra oculas. ob foure
fu f c i s . Brilf. regn. an. p. 2.89 , n. 3.
D id e lp h is (M a r s u p ia LIS ) mammis intra f o l -
liculum abdominalem. Erexleben fyft. regn. an. cl.
I. g. 8, efp. I. p. 7-3.
D id e l ph is . Linn. fyft..nat. z. p. 44.
D id e lp h i smammis intra abdomen .’ Linn. fyft. nat.
0. p. 10. n. I . & Amoenit. acad. I. p. yƒ9.
(1) Tous les animaux que ee genre renferme ont le pouce des pieds de derrière écarté des autres doigts & conforme
en roue comme dans une main. Les cinq doigts des pieds de devant font, au contraire rapprochés 8c diîpofés exa£e-
menc comme dans la plupaitWdes autres animaux fiflipèdes. Sous ce double rapport ne conviendroit-il pas dç déjfcnei:
ces animaux par le nom générique de pédïmanes , & de conferver éxclnfivement pour les linges 8c pour lés aü |
animaux qui appartiennent aux quatre " genres précédéns , la dénomination ancienne de quadrumanes ï { V .D . )
(z) Ces ongles exiftent , fuiyanc M. de Buffon, dans lç jarigue des Itliijois : voyez ci-après n9. 884. ( F* D>)
I £ p DidelphiSj
Première Cl a fie. E e Sàripue. O
D id e lp h is ( OPOSSUM ) mammis intra abdomen.
Linn. muf. Ad. Frid. I. p. 10.
D id e lp h is (MARSUPIALIS ) nammis 8 intra ab-
dometu Linn. fyft. nar. ib. I , p. ^4 , n. 1.
D id e lp h is ( OPOSSUM ) caudâ fem ip ilp fâ 3fu p e r -
cihorum regione p a llid io r e , mammis binus, Linn.
fyft. nat. io * I , p. yy , n. 3.
G É N É R A- L I T É S.
JV a . De Buffon penfoit que le farigue étoit
. uniquement originaire des contrées méridionales
du nouveau-monde ; qu’on ne le trouvoit qu’au
Pérou , au Brélil, à la Guiane, au Mexique,
aux Antilles, à la Floride, en Virginie, dans la
Caroline & dans les autres régions tempérées
de ce feul continent. Cependant Seba , qui pof-
fédoit & qui avoit placé dans fon cabinet plu-
fteurs de ces animaux, en a décrit & fait def-
ftner un qu'il aflure avoir été apporté de Fille
d'Amboïne, & il lui a donné pour cette raifon-,
le nom de philandre oriental. Valentin, & la plupart
des auteurs qui ont écrit depuis ce natu-
. ralifte, ont également diftingué les farigues ou
oppofliims en orientaux Sc en ceux de 1 Amérique
, parce qu’ils étoient dans l'opinion qu'on
trouvoit cet animal dans les Indes aulfi-bien que
dans le nouveau-monde : M. Erxleben aembralfé
ce fentiment, & il prétend que M. de Buffon a
eu tort de le combattre.
Quelques auteurs admettent différentes efpèces
ou variétés du farigue. M. Bajon qui a réfidé:
long-tems en Amérique dans des contrées où
ces animaux font très-communs , en compte trois
efpèces, dont il a tâché de déterminer les caractères
diftin&ifé (i).j les particularités auxquelles
on peut, fuivant lu i, les reconnoître, conliftent
'principalement dans les différentes teintes des poils,
& dans la grandeur qui eft propre à chacune
de ces efpèces. M. Bajon prévient d’ ailleurs que
ces animaux fe reftemblent tous par leur conformation
extérieure ainfi que par celle de leurs orga-
M . de Buffon a fait une très-fa vante analyfe de ce
qu’on avoit écrit avant lui à ce fujet 5 il en jtvoit
d'abord conclu (2) qu'il n’exifte qu’une feule
efpècê dé la n g u e , que toutes celles qui ont
été indiquées par Seba & par d’autres natu*v
raliftes étoient de fîmples individus qui différoient
feulement entr'euXpar le fexe, par l’âge, pâr la rail-
le, ou par la teinté plus ou moins foncée des poils t
Cependant il a reconnu enfuite , & il convient;
avec M. Vofmaer (3) ( t. I I I , au fupplément de
l 'h i f t .n a t .) , qu’il a eu tort de nier que ces animaux
fe trouvent dans l’ancien continent > mais
il perûfte à pénfer que ceux des Indes font d’une
autre efpèce j il appuie cette opinion fur les
différences particulière queM. Vofmaer lui-même
a obfervées entre les farigues de l’Afîe & ceux?
de l’Amérique.
M. de Buffon paroît être d’ailleurs bien convaincu
dans'ce dernier ouvrage, qu’il exifte vé-
ritablementen Amérique diverfes efpèces ou races
de farigue, qui font aumoins très-différentes par
la taille- Il ert a décrit en dernier lieu ( fu p p l'.
t . III. pag. 240. p l. xxxiij , & p a g . 242'. p i. xxxiv.)
deux efpèces particulières, l’ une fous le nom de
far igu e des I ll in o i s , l'autre appellée farigue a longs-
p o ils .
*>I1 y a , dit - il { ib id em ) , d’après une lettre
de M.^de la Borde, médecin du, roi à Cayenne,
des efpèces plus grandes & d'autres plus petites;
elles portent également toutes leurs petits clans une
poche fous le ventre ( V o y e ç ci-après n°. 1303.)
On m’a nouvellement envoyé, ajoute ce célèbre
naturalifte, pour le cabinet, une peau de
ces petits farigues de Cayenne} elle n’avoit que
trois pouces & demi de longueur, & la queue
quatre pouces & demi , quoique l’animal fùl*
adulte.
Le farigue diffère de tous les animauxjconnus
par lin caraélère très-frappant, mais qui n’appartient
qu’à la femelle : c e caraiftère eft une
poche placée fous le nombril, dans laquelle les
màmmelles font fituces ,& où les petits font reçus
auïfi-tôt après leur naiflance. ( voye% ci-après
n. 1303 & f.)
C e t àiiimal à la queue prenante, comme l e s
fapajous 5 il fe fufpend par cet organe , dont
l’extrémité eft flexible comme une main , enforre
qu’il peut ferrer & même environner de plus
d’un tour les corps qu’ il faifit. Cette queue eft-
(0 V o y t \ m ém oir e s p o u r j e r v i r d V h i j lo i r e d e C a y e n n e & d e la G u ia n e F r a n ç o i f e . T . I I p a s - 1 0 4 & Cuiv.
( i ) Hift. nat. t, X. in-40 J ^ J
( j ) Le c o e f c o e s , dit M. Vofmaer \ D c jc r ip t io n d* un é c u r e u il v o la n t ; Âm jle rd am 1 7 6 7 , p a g . 6- N o t e ] eft le b o jch ou b e u r jr u t t
des Indes orientales , le p h ila n d e r de Seba & le d id e lp h is de Linnéus. Le favant M. de Bufton, v o l. X. pag. 1 8 4 , nie
«bfolument fon exiltence aux Indes orientales 8c ne l’accorde qu’au nouveau - monde en p articulier. Nous pouvons néanmoins
fflfturet ce célèbre naturalifte que Valentin 8c Seba o n t fo r t bien fa it de placer ces animaux tant en Afîè qu ’en Amé rique.
J’ai moi-même reçu l’été d ernier, des Indes orientales , le mâle 8c la femelle. La même efpèce a aufli été envoyée à M .
le D oS eu r S ch lo fler , à Amfterdam par un ami d’Amboine . La principale différence pnrre le co e jc o e s des Indes orient
a i s 8c celui des Indes o cc identales, confifte, fuiv ant mon ob fe rv a t io n , dans îa couleur du p o i l , q u i, au m â le'd es Inde*
o r ien ta le s, eft tout a-fait b lan c , un peu jaunâtre. C e lu i d‘e ta Femelle e ft'u n peu pliis b ru n, a v e c une raie noire o u plutô
t b.rune- fur le dos., La tête de celui des Indes orientales eft plus co u r te , mais le mâle me paroît l ’ayo ir un peu plus lo n -
•6aeT)‘-l“ ,e lar fe ? leli5‘ ,Lcs ofcilles dans cette efpcce font beaucoup plus; courtes q u 'à celle ftçs Iodes o ccidentales, » ( M M ,
a e Jsuÿon & y . D . ) • ■ ‘ v
S y f i. anatom. des A n im a u x . T om . I I , R