
devant avoient un pouce neuf lignes de longueur ,
& ceux de derrière un pouce huit lignes.
11 y a cinq doigts dans chaque pied.
Le pouce des pieds de derrière eft gros , large
fc écarté des aUtres doigts comme dans les linges.
Au contraire dans les pieds de devant, le
pouce eft droit j 5i il n'eft point fépiré des autres
doigts. Dans les pieds de derrière , les plus grands
doigts avoient neuf lignes de longueur , & je
pouce fix lignes. Le plus grand doigt dè-la main
ou du pied dé devant s avoit auffi neuf lignes de
longueur. Les quatre doigts des pieds antérieurs
croient un p^u* pliés comme ceux des rats ; il n’y
avoit que le pruce qui fût droit. ( B n f on. ) j
59 J 67 > 68 & 69. La. main & les d oig ts en générât.
j Voyez- n°. 49.
7 6 ,8 4 ,8 5 & &6.]Les p ied s Ô le s doigts. Voyez
n°r.49- -
F O N C T I O N D E U X I È M E .
I n n i T A B I L i T É .
2 1 y . Particularités relatives h la marche St aux
mottvemens. Le crabier , dit M. de la Borde ( 1 ) J
ell fort lefte pout grimper fur les arbres , fur
kfquels il fe tient plus fouventqu’ à terre, fur-tout
pendant le jour. Lorfqu il ne peut pas tirer: les
crabes de leur trou avec fa patte , il y introduit
fa queue , dont il fe fert- comme d'un crochet.
( B n f on. )
F O N C T I O N Q U A T R I E M E .
S E N S I B Z'Z .1 T i . ;
S e c .t i o n s e p T ï è M Er
78 L e s y eu x en gêneral. L ’oeil n’eft pas grand.
( B u f o u . ) •
S e c t i o n , h .u i t i è m e ,
- 835. J J om lle externe en gémêral3 f a forme. Les
oreilles paroi fient tomber un peu* fur elles-mêmes}
elles font larges & rondes à leur extrémité.
( B u ffoji. )
S e c t i o n o n z i è m e . *
871 . p é p id e rm e . L V queue eft couverte de
petites jéjCAilies. dans toute-fa longueur- r excepté
dans un petit efpace, vers fon origine, où
Ton obferve quelques poils dans fa partie dor-
fale. ( B u fo n , Juppt. p i. L I V . )
878. L e corps muqueux s, f a couleur. Le,bord’ des
paupières eft noir. L’oreille a une couleur brun
e , & la queue eft grifâtre. ( B u fo n . )
883. L e s d iverfes fo r te s de p o ils . Le poil.du
corps eft laineux & parfemé d’autres grands poils
roides, noirâtres , qni vont en augmentant fur
les cuifles & vers l’épine du dos , laquelle eft
toute couverte de ces longs poils 3 ce qui forme
à..cet animal une efpèce de crinière depuis
le milieu du dos jufqu’ au commencement de la
qu'eue. Ces poils ont trois pouces de longueur,
ils font d’ un blanc fale vers leur origine jufqu’au
milieu , & enfuite d’un brun minime ’jufqu’ à l’extrémité.
Le poil eft d’un blanc jaune fous le
ventre & fur les cô té s , mais il tire plus fur le
fauve vers les cuifles, les épaules, la poitrine
le cou & la tê te , où cette teinte de fauve eft
mélangée de brun dans quelques endroits. Les
côtés du cou font fauves. Les jambes & les
piedi font d’un brun noirâtre. Au-defliis de l’oeil
fe trouvèrent de grands.poils qui avoient jufqu’à
quinze lignes de longueur} il y en avoit
auffi. de fembkbles à côté de la joue vers l’oreille.
Les moüftaches autour de la gueule étôient
noires, & elles étoient longues de dix-fept lignes.
Les oreilles éroient nues. La queue étoit auffi
entièrement dépourvue de poils , excepté vers
fon origine. ( B u f o n . )
884. L e s ongles. Tous les ongles des pieds de
devant font plats. Dans les pieds de derrière, les
ongles des quatre doigts extérieurs font pointus
& crochus. ( B u f o n . ) A l’égard du gros orteil y
M. de Buffon dit ( Suppl, t . i i j . pag. 2 y 2 . ) que
ce doigt n’a point d’ongle , & on n’en obferve
pas non plus dans ce doigt tel qu’il eft repréfenté
( Blanche L I V , ) du crabier } mais il ajoute
enfuite ( P a g . 2 74 .. ) que » l’ongle en eft plat «.
F O N C T I O N C I N Q U I È M E .
R E S E I B A T I O U
941, L a v o ix } f e s particularités. Le cri du crabier
, dit M. de la Borde ( ibidem. ) reffemble affez
à celui d\ïn homme ,il & s’entend de fort loin }
mais la voix ordinaire de cet animal eft une efpèce
de grognement femblable à celui des petits
Cochons." (" B u fo n . )
( j ) Leute de M. d*.la Bord* à Ml de Ëujfya. Cayenne 11 ju i r f 1774.
F O N C T I O N H U I T I È M E .
G i N £ R A T I OU.
S e c t i o n p r e m i è r e .
1132. Le f ê x e mafculin en général. La verge
eft longue & fufpendue fous le ventre comme
dans les chiens. ( B u fo n ., fu p p l. t . i i j planch.
L I V . )
S e c t i o n s q u a t r i è m e & c i n q u i è m e ®
I2 j6 8c I i j8 . Vaccouchement , & le nombre des
foe tu s . La femelle du crabier produit quatre ou
cinq petits d’une feule portée. Elle les dépofe
dans des vieux arbres creux. ( B u f o n . )
F O N C T I O N N E U V I È M E .
N u t r i t i o n .
S e c t i o n d e u x i è m e .
1519. L e s alimens en général. Les crabes font
la principale nourriture du crabier, & elles lu i1
profitent , car il eft toujours gras. Lorfqu’on
éleve ces animaux à la maifon , ils mangent toutes
fortes d’alimens, comme font les chiens & les
chats} ainfi leur appétit pour la chair du crabe n’eft
pas un goût exclufif. ( B u fo n . )
E S P È C E Q U A T R I È M E .
L e B r u n o , ( i )
D i D E L PH IS ( perégrinus ) caudâ longâ, pilofâ ,
apicc nudâ , corpore fupra ferrugineo , fubtus albo.
Boddaert elench. animal, cl. * > g. 9. efp. n .
G É N É R A L I T É S.
C et animal diffère de la plupart des autres
efpèces de bourfons , parce qu’il a la queue ve-»
lue dans toute fon étendue, excepte dans un
fillon placé en deffous , lequel commence vers
le milieu de la longueur de la queue & fe continue
jufqu’à fon extrémité. La peau qui recouvre
ce fillon eft nue, lifte & légèrement grenue.
( M . R o llin . )
Le bruno a plus de rapport au phalanger par
la conformation des pieds de derrière qu’ à toutes
les autres efpèces connues du même genre ;
mais il a trois doigts réunis, favoir l’index, le
médius & l’ annulaire} au lieu que dans le phalai>
g e r , il n’y a que le doigt index & le médius qui
adhèrent enfemble. De plus dans ce dernier animal
JLjE bruno eft originaire du même pays que,
le îu n g t iro u (2.) c’elt-à-dire de la n o u v e lle -Hollande
( Boddaert ,& M . R o t in . ) } on le trouve
dans cette île , particulièrement aux environs du
fleuve Endeavour ( Boddaert ) } p i habite dans
des te rriers . ( M . R o tin . )
les doigts qui font ainfi réunis rie le font
que dans leurs deux phalanges fupérieures, &:
ces phalanges font foudées enfemble , comme
j les os du canon dans la plupart des grands animaux.
(V o y e z ci-deffus dans l ’article du phalanger)
} au contraire, dans le bruno , les trois
doigts intermédiaires font réunis , fuivant M.
Rolin , depuis leur origine jufqu’à-leur extrémité
, par une fimple membrane.
M. .Rolin a examiné. plufieurs individus de
cette efpèce , de tout fexe & de tout âge. Le
fujet dont il ip’ a envoyé la description , avoit
un pied & un pouce de longueur depuis le bout
du mufeau jufqu’à l ’origine de la queue. La
hauteur des extrémités antérieures étoit d.ç fix
pouces , & celle des extrémités poftérjeures
étoit de huit- La queue avoit un pied de Ipng-
ueur. Tous les détails anatomiques qui font
contenus dans cette table, appartiennent à cet
individu. ( V . D . )
F Ô N C T I O N P R E M I È R E .
O S S I f I C A T I O N .
S e c t i o n p r e m i è r e .
3 &T 4. L a tête en général. La tète du bruno
reffemble par fa conformation extérieure , plus
à celle du rat qu'à celle d’aucun autre animal.
Cette tête , non-décharnée, avoit trois pouces
de longueur depuis le bout du nez jufqu’ à l’occiput.
Sa plus grande circonférence étoit de fix
pouces.
La mâchoire fupérieure eft un peu plus allongée
que l’ inférieure.
(1) La defciiprion du Bruno auroit dû être placée immédiatement après celle du cayopollin, fuivant le tableau d*e
M. Daubcnton que i’ai adopté -, mais , la plupart des détails qpi concernent cet animal 8c qui m’ont été envoies de ja baye de
Botanique Botany-oay, dans la nouvelle-Hollande , par M. Rolin , chirurgien ordinaire de la manne , m-etànc parvenus trop,
tard, j’ai cru devoir les placer ici. ( Z7"- , ,
(1) Le Kaneurou eft la fixième eOèce du genre des bourfons, dans le tableau méthodique de M. D ^ b en tp a ,..
v J 0 ■ ' Il 2