
lignes & demie* de largeur > & deux -lignes 8c
demie d’épaifieur.
Les canaux dtférens étoienl longs d’un pouce &
ùnè ligne.
XI49a i ï 5"4, 1162-, 1163 , 8c 1167 ._Les véficu-'
les féminales ; la verge, le gland, L’urètre ; le^prépuce
(/es glandes 7Z°. 1119) & la glande profia te, en général.
Les proftates, les véficules féminales, la
verge & fon gland , ont la même forme & la même
ftruéhire que dans le rat & la fouris ; mais toutes
çes 'parties font proportionnellement plus grandes
que dans h fouris ( M. Daubenton. )
Dans l’individu que M. Daubenton a décrit,
les véficules féminales avoient cinq lignes dè longueur,
trois lignes de largeur, & une ligne. &
•demie d’épaifieur.
Les proftates etoient longues de deux lignes,
larges d’une ligne & demie, & épaifles d’une
demi-ligne.
La verge avoit trois lignes de circonférence ,
&c quatre lignes de longueur, depuis la bifurcation
du corps caverneux jufqu’ à l’infertion du
prépuce. Le gland avoit trois lignes de circonférence,
&r deux lignes de longueur.
Lcf prépuce étoit moins faillant que dans le rat
& la fouris. §M Daubenton. )
1 177. Vos-de la verge. On conferve au cabinet
du roi l’os de la verge d’un mulot. 11 reftemblej
à celui du rat dedafouris. 11 n’a qu’une ligne,
de longueur. ( ibidem. )
S e c t i o n t r o i s i è m e .
118.6, 1190, 119 j , 1202. , 1203 , 1204 8c
1205. Le /exe féminin en général ,• la vulve , le
clitoris , Vurètre & le vagin. Le mulot femelle
refîemble à la femelle de la fouris, par la direction
de Furètre, & par fon orifice externe, par la forme
de la vulve, du vagin, & du clitoris ( M■ Dau•
- ben ton. )
DansTindividu que M. Daubenton a examiné,
la vulve avoit une demi ligne de longueur. Le
vagin étoit long de quatre lignes ; il avoit fept
lignes de circonférence dans fa partie la, plus large
, & fix lignes dans fa partie la plus étroite.
L’urètre-étoit longue de fix lignes.
1213, 1224 , 1230, 1135 & 124». La-matrice,
en général ; /es cornes & /es trompes. Le col & le
-corps de la matrice font très* alongés, comme
dans les femelles du rat & de la fouris 3 les côr-
-;nes de la matrice font auffi dirigées en ligne droite
, & les trompes fe trouvent pelotonnées comme
dans les femelles de ces animaux. ( M. Daubenton.).
Le corps & le cou de la matrice , pris enfetn-
ble, avoient trois lignes, de longueur, & deux
lignes & demie'de circonférence.
Les cornes utérines étuient longues d’un pouce 5
elles avoient deux lignes de circonférence dans
leurs parties les plus larges, 8c feulement une
ligne à leur extrémité.
: H47 8c 1252. Les ovaires en general ; leur forme
, leurfiruEture, &c. Les ovaires font jaunâtres,
plats , ovales, & compotes de grains qui paroif-
fent être des caroncules & des véficules lymphatiques.
( M. Daubenton. )
S e c t i o n c i n q u i è m e .
1258, 1264 8c 1268. Le nombre des foetus, le
placenta & le cordon ombilical. Les portées font fou-
vent de neuf bu dix foetus. Un homme de ma campagne,
dit M. de Buffon , en prit un jour 22 dans
un feul trou ; il y avoir deux-mères & 20 petits.
Voyez d’ailleurs ci-défi us n°. 1130..
M. Daubenton ouvrit, le 27 d’avril, une femelle
de mulot prife dans les bois. Elle portoit
trois foetus dans chaque corne de la matrice. Ces
foetus avoient dix à onze lignes de longueur depuis
le fommet de la tête jufqu’à l'origine de la
queue, qui .étoit feulement longue de quatre- lignes..
— Le placenta avoit trois lignes de diamètre
, 8c une ligne & demie d’épàifleur. Sa face
extérieure étoit grisâtre , & l’intérieure étoit d’un
rouge noirâtre. — Le cordon oiribilieal avoit fept
lignes de longueur.
Le deux d’août M- Daubenton a ouvert trois
femelles prifes dans les champs3 la première portoit
cinq foetus, trois dans la corne gauche de la
matrice , 5c deux dans la corne droite | la fécondé
.avoit-trois foetus de chaque côté ^la troi-
fième en avoit fept, quatre à droite , & deux à
■ gauche.
F O N C T I O N N E U V I È M E .
N u t r i t i o n .
S e c t i o n p r e m i è r e .
1304, 1305" & 1306. Les mamelles ; leur pofi-
tion , leur nombre , &c. Les mamelles font au
nombre de trois de chaque côté, une fur la poitrine,
8c deux fur le ventre. ( MM. Daubenton &
Erxleben.) Elles ne font apparentes que fur les
femelles pleines, ou fur celles qui allaitent leurs
petits- ( M. Daubenton. )
S e c t i o n d e u x i e m e .
' 1319. Les alimcns en général. Le mulot fê nourrit
de graines céréales(.AL/Vf. Pallas 3Erxleben, &c.)
& prefque de toutes efpèces d’amandes , telles
que des noix, des noifettes , de la faine, du
gland, 8cc. Il en ramafle de très-grandes provi-
fions pour l’hiver. Ces animaux fe détruifent & fe
dévorent les uns les aimes. ( M. de Buffon. )
e s p è c e q u a t r i è m e .
' L E , S' U R M U L O T :. -
Le S u r m u l o t . Buff. kilt. nat. VIII. pag. 2.06.
pi-. 27. ' .
Le Rat d e s b o i s i f ê M u s C S y l v e s t r e s ) ]
caitdâ lo n g ïf f im â , fu p r a d i lu t e / u lv u s , in fr a a lb ic a n s .
Briff. reg. an. p. 170. n/3.
Le R a t d e N o r v è g e : Mus (N or v e g ic u s )
caudâ longâ , ex dilate c in e r eo fufeùs. BrifiT. regu.
an. p- I7 i-n .8 . À . ■ , . . , .
M u s ( N o r v e g i c u s ) c a u d a e l o n g a t a - , .p a im i s ;
t e t r a d a c ty lis , cum u n g u icu lo p eU ic a r i , co rp o r e r u fo . ■
Erxleb. fyft. regn. an. cl. 1. g-. 5 7-efp. i .p . 381.
M u s ( D e ç UM AN U S ) ca u d â lo n g if f im â fq u am -
ma tâ y co rp o r e' f e t o f o g r y f to y / u b t iis a lù id o . Pallas ,
nov. fp. quadruped. è glir. ord. p. 91.
G É N É R A L I T É S.
.dans la campagne 3 ils patt>i.flentpréférér le bord
des eaux (MM. de Buffon t Pallas^ & Erxbleben).
. Vers lè mois de novembre., les mères ,. les petits
& les jeunes furmulots fe re t i r e t r oupe s dans
les maifons, & principalement dans les'granges.
(MM.de Buffon & Pallas;^ Ve s vieux mâles refirent
à là campagne 3 chacun *d’eux habite feul dans fon
trou (Buffon.)
L e furmulot reffemble au rat par la forme du
corps, mais il eft plus grand. R a le dos arque,
comme l’écureuil. (M M . d eB u jfo n , Daubenton &
Erxleben ,) & fon corps eft beaucoup plus épais.;;
( B u ffon .) C e n’ eft que vers l'an :i 75.0. que ce rat a
paru pour la première fois en Fr an c e / Ç M M . de B u f s
fo n & E r x le b .) Qn ne l’a voit pas obfervé en Angle-1
terre avant l'année 1730. ( Erxleben. ) On le trouve-
aujourd’ hui prefque dans toute l’Europe ( P a lla s \
& Exieben ,• ) même en Ruflie , où il eft très-corner:
muni mais il n’a pas encore pénétré, en Sibérie.'
Il en arriva il y a peu d’années , dans la ville de
Jaik , une efpèce de légion , qui venoit d occident
j ce rat avoit été* ineorîniï jufqu alors dans ,
cette ville. A Aftracan & dans toute la côte occi-
dentale de la mer Cafpjennê , ond’ôWerva leu le- ;
ment quelques jotus avant les tremblemens • de
terre du 13 & du 14 o&obre deTan 1727 , & il
parut aufii y être venu des contrées occidentales.
Dans le même temps il en parut tout-à-coup de
grandes troupes auprès du Volga ( M . P a l la s .) Suivant
Exrleben, cette efpèce eft originaire des régions
boréales 5 M. Pallas dit qu’elle a été tratif-
portée de i’ Inde en Eufope , par le commerce
maritime qui s’eft établie entre lès; peuples de ces
différens pays. Le furmulot, ajoute ce-1 avant'natu-
ralifte, paroît être naturel dans la Perfe-5 il eft même
très-vraifemblable , remarque - t - i l , que les rats
qu’Ælien a appelles c a fp k n s , qu’ il dit n être guè-
res moins grands que l’ichneumon d Egypte , 8c
arriver dans certains temps en très grand nombre
aux environs de la mer calpienne, font de la
même efpèce que le furmulot.
Les furmulots le creufent comme mulots ,
des retraites fous terre , ou bien iis fe gîtent dans
celles;des lapins ( B u f f o n ) , des. herifions (
lu s ) 9 & c . En général, ces animaux pafient 1 été
Les furmulots, dit M. Pallas, ont une efpèce
d’antipathie contre l’odeur des lapin.s : ils défer-
tent les maifons dans lefquellës on nourrit ces
derniers a n i ma u x - -
Le furmulot a .ordinairement neuf poucesde
longueur dans fon corps , & la même longueur
dans fa queue : les mâles font .plus grands que les
femelles (MM. dt B'uffôn & Erxleben) : iè poids
de .ces animaux eft ordinairement de huit onces.,
& quelquefois d’une livre. ( M. P allai. ) M. pau^
benton a ouvert plüfieurs femelles .'1 uoe d eiles ,
qui étoit pleine , avoit neuf pouces & dix lignés
-dé longueur depuis le. bout du mufeau jufqu a
ToTfgine dê1 la quèlie V ellê pefoit une livre &
une once. — Celle qui a fervi de fujet pour là def-
cription des parties de la génération , étoit longue
de huit -poncés.Sr'demi, \\epuis Fextremité' du
mufeau jufqu’à labafe de la queue — Un individu
mâle,-fur lequel M. Daubenton a'pris les dirrren-
fions des principales ^parties du corps, &- qui lui
a fervi-pour la defcription'du fex-e mafeuün Se des
parties“ molles , pefoit. treize onces cinq* gros-8c
demi : il avoit neuf pouces trois lignes de longueur
depuis le bout du mufeau jufqu’à l’anus. 3 la
circonférence du corps étoit de trois pouces huit
lignes dans la région du cou, de cinq pouces fous
les bras, 8c de cinq pouces fix lignes au-deftus des
hanches. —- La tète , non décharnée , avoit deux
pouces trois lignes de longueur depuis-le bout du
mufeau jufqu’à l’occiput 3 fa circonférence étoit
de quatre pouces entre Jès yeux & les orèilles-,
, & de deux pouces quatre lignes dans lé mufeau »
mefure prife fur le bout de la lèvre inférieure. Il y
avoit un pouce de diftance entre le bout du mufeau
& l’angle interne de l’oe il, & fept lignes d’intervalle
entre les angles internes des yeux.— La queue
étoit longue de fept pouces fix lignés. — L’extrémité
fupérieure avoit un pouce cinq lignes de longueur
depuis le coude jufqu au poignet, 8c dix
lignes depuis le poignet .jufqu’au bout des ongles^
— L ’extrémité inférieure étoit longue de deux
pouces'deux lignes depuis le genou jufqu’au talon,
& d’un pouce dix lignes-depuis le talon jufqu’à
l’extrémité des ongles.— Les plus grands ongles
étoient longs de trois lignes, & larges d’une ligne
à leur bafe. — La main avoit dix lignes de circonférence
dans la région du poignet & du métacarpe
& cinq lignes de largeur. Le^pied avoit cinqlignes
de circonférence dans le metatarfe. • ^
On garde au cabinet du roi le fquélette d’un
furmulot 5 il a huit pouces de longueur depuis le
bout des'os du nez jufqu’à l’extrémité poltérieuiff
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