L'individu qui étoit empaillé avoit fur le dos
trois bandes longitudinales , de couleur blanchâtre
& teintes légèrement de jaune. La face
fupérieure ou poftérieure du corps , excepté
feulement les trois bandes précédentes, avoit une
couleur mêlée de rouffâtre, de gris & de brun noirâtre.
La face inférieure ou antérieure étoit de
couleur blanche , nuancée de quelques teintes
de jaune. Les poils de la queue formoient un
panache j ils avoient jufqu'à onze lignes de longueur
j chacun de ces poils étoit rouffâtre vers
fon origine s enfuite noir , puis rouffâtre , après
cela ils étoient encore noirs , & enfin l'extrémité,
étoit blanche 5 de forte qu'en regardant la queue
en deffous , on voyoit de chaque côté du tronçon
une large bande rouffâtre parallèle au tronçon
, & enfuite une bande étroite & noire , une
bande étroite & rouffâtre > une large bande
noire , & enfin une large bande blanche. ( M .
D a u ben ton . )
884. L e s ongles. Les plus grands ongles avoient
une demi - ligne de longueur & un fixième de
largeur vers leur bafe. ( M . Daubenton-, )
F O N C T I O N C I N Q U I È M E .
R S S P I R A T I ON. *
942. L a v o ix ; f e s par ticu la r ités . Le pal mille
a la même voix & le même cri eue l’écureuil.
( B u jfo n .l)
F O N C T I O N S I X I È M E .
D i g e s t i o n .
S e c t i on p r emi è r e .
95-2. L e s dents. Voyez dans I'Q^sification ,
no®. 2.1 3 22 , 23 & 24.
S e c t i o n s i x i è me .
997 & 998. L ’ eflomac 'en général 3 f a fo rm e y
f a grandeur 3 le nombre de f e s ca vités. Lar partie
droite de l’eftomac ne formoit .point d’angle
comme dans la plupart des animaux. Le grand
eul-de-fae étoit profond 3 mais il avoit peu de
diamètre 3 cet organe n’avoit qu’une feule cavité.
( Ml. Dau benton. )
S e c t i o n s e p t i è m e .
IOI2 , 1013 & 1021. L e ca nal in t e f in a l en gé-
néral. Le duodénum s’étendoit jufqu'à la région
jliaque 3 il fe replioit en dedans, & fe prolon-
geoit en avant ou en haut. Les circonvolutions
f du jéjunum étoient dans les régions hypogaflri-
-que & iliaque j celles de l'ileum fe trou voient
dans le côté gauche & dans la région ombilicale.
Le cæcum étoit dirigé en arrière ou en
bas dans le *côté droit. Le colon formoit un arc
en s’étendant de droite à gauche , derrière ou
fous l'eftomac j enfuite il fe prolongeoit un peu
dans le côté gauche avant de fe joindre au rectum.
Les inteflins avoient tous à peu-près la même
groffeur- ( ibidem. )
iC 2 2 . L e cæcum. C e t inteftin étoit très court.
( ibidem. )
S E C T I O N H U I T I E M E .
IO32. L e g r a n d épiploon. L ’épiploofl étoit fort
court. ( ibidem. )
S e c t i o n n e u v i è m e .
1046 & JO47. L e f o i e en général 3 f a f t nation 3
f e s lobes , le ligament fufpenfeur 3 Ùc. Le foie
étoit fitué prefqu'entièrement à droite. Il avoit
trois -grands lobes. Le plus confidérable étoit
placé dans le milieu , & il étoit divifé en trois
parties par de.ux feiffures. Le Ii&ament fufpenfeur
pafloit dans l'une de ces feiffures ; la véfiçule
du fiel fe trouvoit dans l'autre , qui étoit peu
profonde. Parmi les deux autres lobes , Tun
étoff à gauche & l'autre à droite. Le lobe gauche
étoit moins grand que celui du milieu , mais
il étoit plus volumineux que le droit. C e dernier
avoit vers fa racine deux prolongemens qui
étoient peut-être 'de petits lobes 3 mais on ne
pouvoit pas les bien diftinguer à caufe de l’état
de racorniffement dans lequel fe trouvoient tous
les vifeères de cet animal , q u f avoit été cori-
fervé pendant long-temps, dans^ l’efprit-de-vin.
( ibidem. ) ' , ; | • - *
1054. L a véfic-de du f i e l en g é n é r a l, f a f itu a -
tio n . Voyez le n°. précédent.
106.8. L a rate- en général j f a forme. La rate
étoit allongée 5 elle reffembloit à celle de la plupart
des animaux quadrupèdes. - ( M . Dau benton. )
F O N C T I O N *5 E P T I È M E.
L e s S é g r é t i o n s .
S e c t i o n d e u x i è m e .
I lo i 3 1 1*04 > 1112. L e s reins en général 3 leur
po fit ion à droite & k gauche 3 leur finuofité & le
b affine t . Le rein droit étoit plus avancé qiîe le gauche
de la »moitié de fa longueur. Leur finuofité
étoit
étoit peu profonde. L e ba/Gnet étoit très-étendu.
( M . Daubenton.)
F O N C T I O N H U I T I È M E .
G é n é r a t i o n .
S e c t i o n t r o i s i è m e .
1241 , 1242 & 1243. Les trompes de la matrice 3
leurs contours & replis'. Le s trompes utérines
n'étoient pas pelotonnées comme dans l’ é c u re u il,
mais elles formoient des finuofités très-apparentes
fur le pavillon. ( ibidem. )
F O N C T I O N N E U V I È M E .
N u t r i t i o n .
S e c t i o n p r e m i è r e .
I3 0 f. & 1306. Les mamelles , leur fituation o*
leur nombre. Il y a v o it quatre mamelles ventrales
, deux de chaque cô té. ( ibidem. )
S e c t i o n d e u x i e m e .
13 19 Les alimens en général. L e palmiffe vit
de f ru it s , comme l'é c u r e u il} il fe nourrit principalement
de ceux du palmier. ( Buffon & E r x leben
.)'
E S P È C E S E I Z I È M E .
L e S u i s s e .
L e S u is s e . Buff. hift. nat. X . pag. 116 . pl. 28.
L 'e c u r e u il d e l a C a r o l in e : fciurius ( C a -
ROLINENSIS.) rufus 3 u n iis in dorfo nigris f tamis
ex albo fiavicantibus intermixtis. Briff. reg.
is longitudinalibus. Linn. fyft. nat. 12 , I. pag,
87. n* 7; ^
Sciu rus fir ia tu s . P a lla s . . . D e g lir ium ordme.
V• 3 7 8.G
É N É R A L I T É S.
L e fuifie , ou l’écureuil fuiife . fe trouve dans
les régions feptentrionales de l'A fie , de l’Europe
& de l ’Amérique j il elt fur-tout très-commun
dans la Sibérie & dans tous les pays froids du
nord de l’ancien continent qui font couverts de
bois & où la ccmbre abonde. En Amérique l'ef-
pèce s'étend jufqu'aux climats tempérés de la
Caroline , où elle eft auffi très - multipliée. C e t
animal habite dans des fouterreins. ( B u ffon 3 P a l-
las & -Erxleben. )
an. p. Msm n. 9. *
Sciurus ( St r i ATUS.) flavus , f in is quinque fu f -
cis longitudinalibus. E tx leb e n , fyft. regn. an. c l.
1 . g. 39. efp. 1 1 . p . 426.
Sciurus ( StriATUS ) pallidus 3 fir iis quatuor
fufeis Longitudinalibus. Linn. muf. À 3 . Frid. I ,
P»g. ,8.
Sciurus ( S t r i A TU S) flavus 3 firiis quatuor fu f eis
longitudinalibus. Linn. fyft. nat. 1 0 , I. p.
6 f . n. 6.
Sciurus (S T R IA T U S ) flavus 3 firiis quinquefufc
Le fuiffe a la forme de ^’écureuil / mais
il eft moins grosy fa queue eft pli:s mince, &
il la fedreffe moins fouvent fur fon corps.
Ceux qu'on trouve en Ruflie pèfent depuis
deux,onces & un quart jufqu'à trois onces ( il)
( P a l la s . ) . Ils ont cinq pouces & demi de longueur
depuis le bout du mu fe au jufqu'à l'origine
de la queue. ( P a lla s & Erx leben. ) La cir-
copférence au corps eft de deux pouces dans
la région du cou , de deux pouces trois lignes
&• demie vers les aiffelles, & de deux pouces
fépt lignes au-deffus des hanches. La queue étant
dépouillée du p o il, eft longue de trois pouces
onze lignes ( P a lla s . ) , & de cinq pouces en y
comprenant le poil qui eft à fon extrémité. ( E r x leben.
)
On conferve au cabinet du roi les dépouilles
de deux écureuils fuilfes. L’ une de ces peaux
eft empaillée. Dans cet état l’animaL eft un peu
plus petit que le barbarefque ; il n’a qu'en-
viron quatre pouces & demi de longueur depuis
le bout du mufeau jufqu a l’origine de la queue.
T a queue eft longue de deux pouces & demi*
fans y comprendre les poils de fon extrémité,
qui ont un pouce de longueur.
La peau de l’autre individu n’éfïpoint bourrée.
Elle à fept pouces & demi de longueur depuis
le bout du mufeau jufqu’à l’origine de la queue.
Qubiqu’eilefoitbeaucoup plus longue que la précédente
, on ne peut pas douter que les deux peaux
n’appartiennent à des animaux de même efpèce,
tant elles fe refiemblent par les couleurs & la qualité
du poil * & par la longueur des oreilles &
de la queue. Il eft probable que la peau non-
bourrée n’a une longueur fi confidérable que
parce qu’ elle a été attachée par les deux bouts
pendant le tems qu’elle s’eft defiechée , de manière
quelle n'aura pu fe raccourcir que dans fa
largeur; c’eft pourquoi les bandes du dos (v o y e ?
ci-après, n». 88 j .) font moins larges que fur l’indi-
(i) Poids de Ruffie.
S y jl. anatom, des A n im a u x • T om . I I . p P