
ference derrière les jambes de devant, & un pied
deux pouces devant les jambes de derrière- ——
Dans l'individu mâle que j'ai été à portée d’examiner
, la circonférence du cou étoit d’un pied
trois pouces fept lignes y celle du corps , prife
immédiatement aVdeffous des épaules, étoit de
deux pieds , &r elle étoit d’un pied huit pouces
trois lignes , prife à la partie inférieure du ventre.
Le cou du mandrill mâle , obfervé par M. Dau-
benton , avoir deux pouces dix lignes de longueur.
F O N C T I O N P R E M I È R E .
O s s i f i c a t i o n ,
S e c t i o n p r emi è r e .
L a tête en general. Dans le mandrill mâle ,
décrit par M. Daubenton, la tête non décharnée
avoit huit pouces fix lianes de longueur , ]
depuis le bout du mùfeau jufqu’à l’occiput , &
dix pouces une ligne dans l’individu mâle que
j ’ai difféque. Dans le mandrill mâle de M - Daubenton
, la circonférence de la tête étoit de huit
pouces dans le-bout du mufeau , dè onze pouces
dans l’individu mâle qui a fait le fujet de mes
recherches ; dans celui de M. Daubenton , la
circonférence du mufeau étoit d’un pied au-
deffous des yeux , & d’un pied trois pouces
trois lignes entre les yeux 8c les oreilles. Il y
avoit quatre pouces de diftance entre le bout du
mufeau & l’angle antérieur de l’oeil & fept lignes
d’intervalle entre les deux yeux-. Dans les deux
individus difféqués par M. Daubenton , le front
étoit très-peu étendu : au contraire , cette région
étoit très-conlîdé table dans le fujet dont j’ai
publié la figure , & elle faifoit prefque la moitié
de la face , à laquelle elle donnoit un caractère
très-différent. Le mandrill mâle que j’ai eu occa-
iîon d’obferver, étoit-il une variété de l’efpèce
décrite par M. Daubenton ? ( V . D . ).
La tête du fquélette avoit fept •pducës une
ligne de longueur , depuis le bout des mâchoires
jufqu’à l’occiput. Elle différoit peu de celle du
magot par la forme du crâne , des orbites , de
leur bord fupérieur , & de la partie inférieure de
l’os du front qui eft entre les orbites , par la
grandeur des apophyfes orbitaires de l'os du front
& de l'os de la pommette , & par la convexité
de l'arcade zygomatique , très-peu élevée dans
l'individu que M. Daubenton a décrit. ( V . D . )
10. U é thm oïd e . Dans le mandrill mâle que
j ’ai difféque , la lame criblée de l'os éthmoïde
n’étoit point furmontée par une apophyfe en forme
de crête de coq. Un trou ovale fitué derrière l’os
coronal , établiffoit une communication très marquée
entre le fînus-longitudinal fupérieur & le
nez , & par ce feul trou , qui tenoit lieu dç la
lame criblée , paffoient les nerfs obfaétoires.
{ V . D . )
n . L e s os de la fa ç e en gênerai. Le mufeau
étoit très-gros & très long ; il l’étoit beaucoup
plus que celui du magot, & par conféquent l’ouverture
des narines étoit beaucoup plus éloignée
des orbites î il y avoit de chaque coté des os du
nez un large fîllon , qui s’étendoit depuis l’orbite
jufqu’à l’ouverture des narines , & une petite
cannelure moins longue & placée au côté externe
de chacun des filions. Ces cannelures &
ces filions répondoient à des rides longitudinales ,
profondes & très-marquées qu'on voyoit fur la
peau des deux côtés du mufeau de l’animal.
( M M . Daubenton & V . D . )
La mâchoire fupérieure avoit un pouce onze
lignes de largeur à l’endroit des dents canines.
11 y avoit un pouce onze lignes de diftance entre
les orbites & l’ouverture des narines. Les. orbites
étoient larges d’un pouce trois lignés , & hautes
de onze lignes. ( M . Daubenton. )
Dans le mandrill mâle , dont j’ai donné la def-
cription dans les mémoires de l’académie royale
des fciences année 1780, deux trous incififs aflez
confidérables étoient ouverts dans 1| fofle buccale
, ftru&ure qui s’éloigne beaucoup de celle
de l’homme , dans lequel il n’y a qu’une ouverture
de ce genre. ( V . D . )
14. L e s o s de la-pommette. V o y . ci-deffus, n°. 5.
17, L e s o s propres du neç. Les os propres du
nez étoient plus étendus que dans le magot. Us
avoient peu de longueur. ( M . Dau benton. )
10. L a mâchoire inférieure. La mâchoire inférieure
différoit de celle du magot, en ce que
fes branches étoient plus recourbées. Elle avoit
cinq pouces cinq lignes de longueur depuis fort
extrémité antérieure jufqu’au bord poftérieur de
l’apophyfe condyloïde. ( M . Daubenton. )
x i 9 i x y 1 5 , 14. L e s dents en général. 'L e s
dents reffembloient à celles du magot, pour le
nombre , la fituation & la forme , excepté les
deux incifives du milieu de la mâchoire du deffous,
qui étoient plus longues que les deux autres.
( M . Daubenton. )
Les canines étoient beaucoup plus groffes &
plus longues à proportion que celles de l’homme
( Buffon ) y elles avoient un pouce quatre lignes
de hauteur- ( M . Daubenton. )
Smith obferve que les dents du mandrill font
larges & fort jaunes. ( N ouveau voyage en
Guinée , t. 1 . )*
z8. Les vertèbres cervicales en général. Les vertèbres
du cou reffembloient à celles du magot.
(M . Daubenton). J’en ai trouvé fep t, comme dans
tous les quadrupèdes en général. ( K D . )
20. L e s vertébrés du dos en général. Comme
dans le magot ( M . Daubenton ). Elles etoient
au nombre de douzç. ( V . D . )
32. L e s vertèbres des lombes en général. Les
vertèbres des lombes étoient comme dans le magot
( M . Daubenton. ). J’en ai trouvé fept. Les
deux inférieures font cachées par les ailes de l’os
des îles. ( V> D . )
3 y. L o s fa ctum . L'os facrum étoit compofé de
trois fauffes vertèbres (M M . Daubenton & V . D . ) Il
for moi t un angle moins obtus 3 par fon articulation
avec la colonne vertébrale , que dans le
magot. ( M . Daubenton.')
'3 6. L e coccyx. La queue étoit très-courte 5 elle
avoit deux pouces de longueur dans le mandrill
mâle que M. Daubenton a difféque , & trois pouces
fix lignes dans le mâle que j’ai vu. L ’animal la
porte toujours renverfée fur les lombes 3 elle étoit
compofée de huit fauffes vertèbres, dont la première
y qui étoit la plus longue , avoit cinq lignes
de longueur. ( M . Daubenton. ) Les vertèbres
coccygiennes étoient également au nombre de
hui! dans le mandrill mâle que j’ai difléqué.
( V . D . )
37. L e s os du bajfih en général. Le baffin avoit
deux pouces trois lignes de largeur 3 & deux pouces
neuf lignes de hauteur.
38 .D o s innominé 3 compofé de Vos des île s , de
Vos ifeh io n , de Vos pubis . Les os qui concourent
à le former reffembloient à ceux du magot.
( M M . Daubenton & V . D . )
40. L e ftem um . Les pièces du fternum du fqué-
îette dont M. Daubenton s’eft fervi pour fa def-
cription, reffembloient à celles du magot, mais
les dernières pièces manqu oient, de forte qu’il
n’a pu en favoir le nombre total.
41. L e s câtes en général. Les côtes qui fe trou-
Voient dans ce fquélette étoient femblables à celles
du magot 3 mais les dernières manquoient, M.
Daubenton n’a pu en favoir le nombre v ni diftin-
guer les vraies côtes d’avec les fauffes.
49. L e s extrémités en général. Les jambes font
beaucoup plus courtes que dans l’homme , & les
pieds font plus longs. Les bras & les mains font
dans la même proportion.{B u f fo n } d'après Sm ith .)
Les os du bras ,.de l’avant-bras , de la cuiffe &
de la jambe , étoient plus lorïgs à proportion que
dans le magot, mais moins longs que ceux du
S y f t i atuitom. des A n im a u x , Tom. I I ,
gibbon. Au relie tous ces os reffembloient à ceux
qui leur correfpondent dans le magot.
Les doigts n’étoient réparés les uns des autres
que le long de la fécondé & de la troifième pha- *
lange. ( M . Daubenton. )
yo. L e s o s des extrémités fupér ieures en général.
Les os de l’avant-bras étoient plus longs que celui
du bras , mais cette différence n’étoit pas fi grande
que dans le gibbon. ( M . Daubenton. )
52. L a clavicule. Les clavicules avoient à-peu-
près la même forme que dans le magot.
y 3. V om o p la te . L’omoplate avoit quatre pouces
trois lignes de longueur y elle différoit de celle
du magot en ce que fes deux côtés étoient à-peu-
près également longs, au lieu que dans le magot
le côté poftérieur étoit plus long que l'antérieur.
( M . Dau benton. )
y ç. L ’humérus. L ’os du bras avoit fept pouces
dix lignes de longueur. { M . D a u b en to n .)
j 6 . L ‘avant-bras en général. L ’avant-bras étoit
j long de neuf pouces huit lignes, depuis le coude,
jufqu’au poignet , dans le mandrill mâle que
M. Daubenton a examiné , & de neuf pouces
neuf lignes dans l’individu que j'ai difféqué.
57. L ’ os du coude. Le cubitus avoit neuf pouces
cinq lignes de longueur. ( M . Dau benton. )
58. L ’os du rayon. Le radius étoit long de huit
pouces fix lignes. ( M . D a u b en to n .)
y9. L a main en général. Dans le mandrill mâle
que M. Daubenton a obfervé, la main avoit cinq
pouces de longueur , depuis le poignet jufqu’au
bout des ongles, & cinq pouces fept lignes &
demie, dans celui que j ’ai difféqué. Dans celui
de M. Daubenton, la main avoit quatre pouces
deux lignes de circonférence à l’endroit du poL
gnet, & quatre pouces onze lignes dans le mien.
{ V . D . )
60. L e carpe en général. Le carpe du fquélette
dont M. Daubenton s’eft fervi pour fa defeription
des os du mandrill étoit incomplet y le quatrième
os du feçond rang manquoit, & il n’y avoit
qu’ un troifième os furnuméraire»
6 6. L e s o s du métacarpe en p a r ticu lie r . Le premier
os du métacarpe étoit le plus court 5 il avoit
un pouce quatre lignes de longueur. Le troifième,
qui étoit le plus long , avoit deux pouces une
ligne de longueur. ( M . Dau benton. )
6 7 Sz 68. Le s d oig ts en général. II y a cinq
doigts à chaque main.
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