
3 4®,
net a l ; leu r position à droite & à gauche ; leur f i -
r.uofité ; leur firuflure intérieure *, leurs papilles. Les
peins avoient treize lignes de longueur, neuf lignes
de lare eur & fix lignes d’ cpaifieur.Le rein droit étoit
plus avancé .que le gauche d'environ le quart de fa
longueur., celui-ci étoit plus épais que le droit. Ils
n’avoient prefque point de finuofiré. Les fubftan-
ces de l'intérieur ctoient très-diftinétes. Il n'y avoit
aue quelques mammelons dans le baflànet. ( ib id . )
111(5, 11 14 & I I 1 5 . L a vejpe , fa fo rm e , f e s
membranes , La veflîe ( dans un individu femelle)
étoit prefque ronde» elle avoit quatre
pouces & demi d'étendue dans fa grande circonférence
, & quatre pouces dans la petite. Ses
membranes avoient peu d’épaiffeur. ( ibidem. )
S £ CT ION TROISIÈME«
1 1 29. Gland es & fecr étion s particulières ; comme
la fe c r é tio n d u mufe. La marmotte a , comme le
ra t , fur-tout en é té , une odeur fo r te , qui la
rend très-défagvéable. Sa chair eft tellement pénétrée
de cette odeur, qu'on ne peut en manger
qu'âprès l'avoir mafquée par des affaifonnemens
très-forts. ( Buffon. )
Dans l'individu que M. Daubenton a diffé-
qué , Il y avoit près du bord de l’anus trois orifices
rangés fur une même ligne circulaire. Les
bords de ces orifices étoient blancs 5 ils conte-
noientr une. humeur é parfis , de couleur blanche
& d’une odeur très défagréable. Chacun de ces
orifices communiquoit avec un kifte blanc, d'environ
deux lignes de profondeur , & qui étoit
enduit intérieurement de ta même humeur blanche
qu'on voyoit fur les bords de l’orifice. ( M . D a u bent
on. )
F O N C T I O N H U I T I È M E «
G É N é l U T I O N .
1130. L e s f i x e s en général. Les marmottes ne
produifenc qu'une fois l’an, aufli l'efpèce n'en
eft ni nombreufe ni très-répandue. ( B u ffon )
11 paroît que les femelles font en plus grand
nombre que les mâles , comme dans l'efpèce du
bobak ( i ) i parmi plufieurs marmottes que M.
Daubenton a difféquées il nç s'en eft trouvé aucune
du fexe mafeulin.
S e c t i o n t r o i s i è m e .
1190. L a v u lv e . La vulve étoit longue de deux
lignes. ( M . D au ben ton . ) '
T198, ï 199 &r 1 îoo. Le clitcfris , f i s corps ca-
| verneux & fo u gland. Le gland du clitoris étoit
! dur, très-court & peu volumineux. Il paroiffoit
être ofleux. Son tronc & fes branches1 s’éten-
doient le long du vagin fur la longueur de qua*
torze lignés. Le corps du clitoris avoit environ
une ligne de diamètre jil formoit quelques petites
finuoutés qui paroifloient au - dedans du vagin-
comme des tubercules. ( ibidem. )
1203. U urètre [de la femelle) y f i n étendue. L'urètre
avoit deux lignes de longueur & une ligne
de circonférence. ( ibidem. )
1214. L e vagin en général. Le vagin avoit
deux pouces fix lignes de longueur, ^n pouce
deux lignes de circonférence dans fa partie la
plus large , & huit lignes feulement dans fa partie
la plus étroite. ( ibidem. )
1223 , 1224 , 1230 , 1235 ,
1247 & 1 z y z._ L a matrice en général 3 f i n c o l ?
f i n corps , f i s cornes , Ù f i s trompes 5 f i s l ig ’a~
mens ; l'o v a ir e en général s f a fo rm e & f i ftruc-
ture interne. Le col & le corps de la matrice
paroifïoient confondus ; leur longueur étoit de
trois lignes , 8e leur circonférence de fept lignes-
Les cornes de la matrice avoient trois pouces
huit lignes tfe longueur , cinq lignes de circonférence
dans les endroits les plus larges & trois-
lignes de tour dans leur extrémité. Les trompes-
parcouroient une ligne courbe, de la longueur
de dix lignes.
Les ovaires étoient de forme irrégulière. Us
avoient trois lignes de longueur, deux lignes de largeur
& une ligne'uépaifTeur. On voyoit dans ces
organes de petits grains qui étoient des véfîcu-
les lymphatiques.
Le corps de la matrice, fes cornes & les ovaires
tenoient aux deux panneaux eu- aux feuillets
graifleux ( ‘n«s. torçi & 1032.) des côtés de l'ab*
domerï. ( ibidem. )
S e c t i o n c i n q u i è m e ;
1258« L e nombre des foe tu s . Les portées ordinaires
ne font que de^trois ou quatre petits*
( Buffon 6* Erx leb en . (
F O N C T I O N N E U V I È M E .
N U T R 1 T I 0 2T.
S e c t i o n p r e m i è r e «
1305 & 1306. L e s m ammelles, leur nombre &
(1) Voy. Pallas, de Glir. ord. pag. 194.
k „ r p0Ktion. Il y avoit dix mammelles, cinq de
chaque cdté , deux lut la poitrine 6c trois fur
le ventre. (M. D a u b en to n f)
S e c t i o n d e u x i e m e .
,219 L e s alimens en général. Les marmottes
vivent d-infeaes, de racines, & de plufieurs
autres fubftances végétales. (E r x le b en .) Elles «lancent
de tout ce quon leur donne , de la viande,
du pain, des fruits, des herbes potagères , des
choux des hannetons, des fauterelles, 8tc. j mais
elle font plus avides de lait & de beurre que
de tout autre aliment. (B u f f o n . )
S e c t i o n t r o i s i è m e .
l ;2 1 . L e tiffu cellulaire ; la graiffe. La marmotte
eft très-graffe en automne. Outre un très-
grand épiploon , elle a , comme le loir , p e u x
feuillets graiffeux (nos. 1031 8c 1032. ) trex-epais.
Cependant elle n’eft pas également graffe dans
toutes les parties du corps 5 le dos Se les teins
font plus chargés, que le refte , d une graille ferme
8c folide . allez femblable a la chair des tettines
des vaches. ( B u ffon. )
S e c t i o n q u a t r i è m e .
1314 & 1340. L e s diverfes périodes ou âges de
la v ie . L a mort. L'accroiflemenr des jeunes marmottes
eft prompt; la durée de la vie de ces animaux
n eft q iuJ je neuf ou dix ans. ( ibidem. )
E S P È C E T R O I S I È M E .
L e B o b a k .
Le Bo b a k . Buffon. t. VIII. pag. 126, 227 8c
t. XIII. pag. 136. pl. i8-
La M a rm o t t e de Pologne. G li s ( Ma r -
MOTA PoLONICA ) f la v ic a n s , capite ru fe fcen tc.
Briff. reg. an. pag- 16J.
M u s ( A r c t o MYS ) capite gibbo auriculato ,
caudâ brevi v illo fâ , palmarum ungue p o llica r i , cor-
pore grifeo , fu b tk s lu t e o .P allas , nov. Sp. g!, pag.
7J 8c , 7 . pl- V . ,
M u s ( A r c t o MYS ) capite gibbo au ricu lato ,
caudâ b r evi. v illo fâ , palmarum ungue p o llica r i 3
carpore gr ifeo , fa b iu s luteo. Boddaett, clench. anim.
g. 19. efp. }• pag. 105.
G É N É R A L I T É S .
L e bobak reffembie beaucoup à la marmotte,
mais il en diffère par les couleurs du poil , par
fa manière de vivre , & fur-tout parce qu'il a
un pouce ou un cinquième doigt dans les pieds
antérieurs, au lieu que la marmotte n’a que quatre
doigts dans ces mêmes pieds & que le pouce
lui manque. ( M M .. de Bu ffon , Dau benton , P a l -
l a s , & c . ) N »
C e t animal fe trouve dans prefque tous les pays
du Nord de l’Europe & de t’A fie , principalement
en Pologne & en Ruffie ; on aflure que
l'efpèce eft répandue jufques dans le Kamtfchatka ;
-mais il paroît qu'elle s’étend à peine jufqu'au
cinquante-cinquième degré de latitude boréale.
Le bobak n'habite point comme la marmotte ,
fur les hautes montagnes » mais fur celles qui
font les moins élevées & dans les endroits qui
font expofés au midi. On ne voit point de
ces animaux dans la plus grande partie de la Sibérie
» parce que le climat y eft trop rigoureux j
ils né fe montrent que dans le défert du midi du
côté de la grande Tartarie. On les trouve au (fi
en grand nombre dans les pays montagneux de
l'intérieur de l'A fie , & il paroît qu’ils s’ y font
portés très-loin vers le midi. Ils ne fe plaifent
que dans des pay%*fecs & très - découverts ; on
ne les rencontre jamais dans les’ contrées humides
& chargées de forêts. ( P a lla s . )
Les bobaks fe creufent des terriers, comme
les marmottes ; ils y vivent de même en commun
j ils les tapiftent également de gazon, de
laine ou d’autres matières femblables , aux approches
de l'automne j ils s’engourdiflent comme
les marmottes & comme le loir par l'a&ion du
froid. On ne peut pas dire que cet engourdiflè-
ment, dans le bobak , dépend de ce que la chaleur
naturelle de fon corps eft moins grande que
celle de la température de Tatmofphère , ainfi
que M. de Buffon l’a afTuré relativement au loir ( i )
& à la plupart des autres animaux qui font ftii?
péfiés de même par Je froid. Il paroît plutôt, die
M.Pallas , que les bobaks , ainfi que la marmotte,
font déterminés par une efpèce d’inftinél à fe cacher
dans leurs fouterreins & à s’y livrer au fommeil,
afin de diftVper par un long jeûne , comme les
ours, le volume excdfif de graiffe dont leur corps
eft furchargé à l’entrée de l'hiver; en èff’ec le bobak
prépare en au tom n ea v an t que la chaleur
de l ’atmofphèré foit fenfiblement diminuée, le
lit ou le nid dans lequel il doit être engourdi
pendant l'hiver. Les individus qu’on tient renfermés
dans des appartenons très-chauds & où ils
ne peuvent fe cacher, ne tombent pas dans l’en-
gourdiflement ; ils ne s’abftiennent pas aufli en~
(») Voyez çi-deffus dans la description anatomique du loir , I’atticlc Gkkégalités,