
cke. Le rein droit étoit plus avancé que le
gauche des trois quarts de fa longueur. ( M.
Dau benton. ) .
1104. Leur fin uo fitê. Us avaient peu d’enfoncement.
( ibidem. )
1 116 & I l 1 1 . L a vejfié ; fa fo^me. Le col de
la Verne étoit fort long 3 c’étoit dans un individu
du fexe mâle. ( M. Daubenton. )
f o n c t i o n h u i t i è m e .
G é n é r a t i o n »
S e c t i o n p r e m i è r e .,
IH 4 & 1139* L e Jcrotum ; le s tefiicules 3 leur
fitu a t io n . Il n'y avait pas de fcrotum ; les tefti-
çules étoient placés dans les lombes, à côté de '
la veffie. ( M. Daubenton. )
114s. L e ca n al défèrent. Les canaux déférens
avoient peu de longueur. ( ibidem. )
1 1 54. L a verge ou membre en général. » La
verge fortoit hors de l'abdomen , dit M. Dau-
benton 3 de la longueur de trois lignes. Elle avoir
deux lignes de diamètre. ( V . D . ) »
n è 3 . L e gland & fo n prépuce. L'extrémité du
gland paroiffoit à l'entrée du prépuce 3 dont l'orifice
étoit fitué à neuf lignes de diftance de l'anus.
( M . Dau benton. )
S e c t i o n t r o i s i è m e .
1190. L a v u lv e . Il y avoit trois lignes de diftance
entre l'anus & la vulve. ( M . Daubenton. )
î 19 c. L e clito r is en général. Le clitoris fortoit
de l’extrémité inférieure ou antérieure de la vulve 5
il étoit fi gros qu'il fembloit occuper la moitié de
cette ouverture 3 il avoit plus de grofleur que la
verge du mâle 3 & autant de longueur hors de
la vulve. ( ibidem. )
1200. S o n gland. Le gland du clitoris étoit partagé
en deux petites branches , & terminé par des
poils. J'ai trouvé , dit M. Daubenton 3.entre ces
deux branches, l’orifice de l'urètre 3 car en faifant
entrer de l'air dans cet orificeJ j'ai fait enfler la
velfie. De tous les animaux que j’ai difféqués ,
ajoute cet habile naturalifte 3 la femelle du
loris eft la feule dont l'urètre fuive Je corps du
clitoris & perce le gland de cette j production
comme dans la verge & dans le gland des mâles.
( v . D . y
12,01 & 1203. V ur è tr e de la fem e lle 3 fo n étendue
3 & c . C e canal étoit fort long. ( M . D am
benton.) Voyez au furplus l'article précédent.
1204. Son orifice ou le méat urinaire» Voyez
ci-delfus n°. n o o .
1214 & 1118. L e vagin en g én é ra l, f a fa c e in~
terne 3 f e s replis. Le vagin étoit très-long 5 il y
avoit à l’intérieur beaucoup de rides en forme de
petites lames longitudinales , qui s’étendoient depuis
la vulve jufqu'au bout du col de la matrice»
( M . Daubenton. )
122 J1. L ’orifice de la matrice 3 ou le mufeau de
tanche 3 ou Vorifice externe d e là matrice. L'orifiGe
de la matrice n'étoit diftingué du vagin & du
col de la matrice que par un petit étranglement
très-peu marqué. ( ibidem. )
123y. L e s cornes de la matrice. Les cornes de
la matrice étoient très-courtes ( M . Daubenton )
Dans la figure que M. Daubenton a publiée de
l’uterus-("planche X X X I . fig. 4. ) 3 les cornes pa-
roiflent n'être autre chofe que les angles fupé-
rieurs de la îjiatrice 3 qui étoient beaucoup plus
prolongés que dans la femme. ( V . D . )
1241 & 1243. L a trompe d e fa llo p e 3 f e s contours
& rep lis . Les trompes naiflbient du fommet des
cornes 3 ou plutôt elles en étoient une continuation
j elles étoient légèrement godronnées dans
leur longueur. (M . Daubenton 3 p l.X X X I . fig. 4.)
1247. L ’ ovaire en général 3 fa fo rm e . Les ovaires
n'offroient rien de particulier. Us avoient une
forme ovoïde. ( ibidem. )
F O N C T I O N N E U V I E M E *
N tr T R 1 T I O N.
«Se c t i o n p r e m i è r e .
1305 & 1306 . L e s mammelles , le u r nombre 0
leur po fition. Les mammelles font au nombre de
quatre , ( L in n é 3 M M . Daubenton & Erxleben )*
U y en a deux fur la poitrine & deux fur l'épigaf-
tre , ( Lin n é & Erx leben ) : dans l'individu que
M. Daubenton a dififéqué, ces organes étoient
également au nombre de quatre, mais ils étoient
tous fitués dans la région épigaftrique 3 deux de
i chaque côté; Us étoient gonflés. Les mamelons
étoient grands. ( V . D . ' )
S e c t i o n d e u x i è m e .
13 t 9. Les alimens en g énéral. Le loris fe nourrît
y de fruits.'( E rx leb en . )
G E N R E Q U A T R I E M E .
TARSIERS, Tarfii. — L e métatarfe très-long.
L e T a r s i e r .
Le T a r s ie r . Buff.hift. nat. XIII. p. 87. pi. 9 *
Lemur ( TARSIER ) caudâ g ra cili 3 nudâ , apice
fubfloccofâ 3 t ib iis p o fiic is nu dis. Erxleben > fyft.
regn. an. cl. 1. g. 7. efp. 6. pag. 71.
Lemur ( Sp e c t r ü m )• Pallas , nov. fpicil. ex
glir ord. p. 275. in no tis .
P ro fim ia ( S p e c t r ü m ) . Boddaert, Elenchus
animalium , vol. 1. g. IL efp. y. p. 6 6 .
G É N É R A L I T É S .
L E tarfier n’a pas le corps plus grand que celui-
du mulot. ( M . Daubenton ). M. de Buffon l a
nommé ainfi à caufe de la longueur exceflive de
la partie du pied qu'on appelle le t a r f e ,& parce
-> qu'on ne fait point la dénomination que cet animal
a dans fon pays natal, qui eft également inconnu
(1). , ’ . J - .
C et animal eft fans-doute très-rare 5 M M. de
Buffon & Daubenton font lés premiers qui l'aient
décrit j ils ne l'ont même eu que par hafard &
d'une, perfonne qui n’a pu leur dire ni d’où il
venoit ni comment on l'appelloit. Il étoit defîe-
ché & racorni depuis longtemps. ( V . D . )
Le tarfier paroît 3 au premier coup d 'oe il, ref-
. fembler beaucoup à la gerboife ; ces deux animaux
font de la même grandeur 5 tous deux ne
font pas plus gros qu'un rat de moyenne grofleur 3
tous deux ont les jambes de derrière exceflive-
ment longues , & celles de devant extrêmement
courtes , tous deux ont la queue prodigieufement
allongée. Cependant, en les comparant par d'autres
parties , on doit non-feulement douter qu'ils-
foient d'efpèces voifines ou d'efpèces produites
par le même ciel & la même terre , mais encore
préfumer le contraire. ( B u ffon . )
F O N C T I O N P R E M I È R E .
O s s i f i c a t i o n .
S e c t i o n p r e m i è r e.
3 & 4. L a tête en général. La tête m'a paru
ronde. Le mufeau étoit très-court & pointu. Les
orbites étoient exceflivement grandes & placées
fort près l’une de l'autre. ( M . Daubenton. )
1 1. L e s os de la fa c e en général» V oyez l'article
précédent.
L e s dents en général. U y avoit trente-deux
dents, favoir deux incifives & deux canines à
chaque mâchoire, & fix molaires de chaque côté.
( M . Dau benton. )
z i . L e s in cifiv es . Elles étoient pointues. Les
inférieures étoient plus ferrées l’une contre l'autre
que les fupérieures. ( ibidem. )
22. L e s canines. Les dents canines de la mâchoire
inférieure étoient longues & .un peu courbées
en arrière 3 celles de la mâchoire fupérieure
étoient droites & fort courtes. ( ibidem. )
23 & 24. L e s molaires. Les trois premières
molaires de chaque côté des mâchoires n'avoient
qu’une pointe. ( ibidem. )
36 . L e coccyx 3 ou la queue. V o y e z ci-defîus
Généralités.
45). L e s extrémités en général. Les jambes de
derrière étoient exceflivement . longues en com-
paraifon de celles de devant, principalement la
partie qui correfpond au cou de pied & au talon
de l'homme. Cette partie, que les anatomiftes appellent
tarfie 3 éroit aufli longue que le relie du
pied, quoique les doigts fuflent fort longs.. (MM.
de Bu ffon & Daubenton
Les doigts étoient au nombre de cinq dans les
mains & dans les pieds 3 ils étoient très-longs
( ibidem. ) menus , ( M. Dau benton. ) & bien réparés
, de forte que l'animal pouvoit fe fei-yir de
fes quatre pieds comme des mains ( B u ffon . )----
Les doigts des pieds de derrière étoient aufli longs
que ceux des mains. Le gros orteil étoit gros &
écarté comme le pouce d ’une main , mais il avoit
autant de longueur que le fécond doigt. ( M . D a u benton.
)
50, L e s extrémités fapérieures ou antérieures en
général. Voyez l’article précédent.
( i)M . Boddaeit prétend que le tarfier eft originaire desMoluques.