
■ Les coj^es de la matrice étoient trè$-longues î
( elles contenoient fîx foetus, quatre dans la
corne droite & deux dans la gauçhe, ) La longueur
des cornes étoit d’un pouce fept lignes,
& leur circonférence d’une ligne & demie. —
La trompe fe trouvoit pelotonnée dans l’efpace
qui étoit entre l’extrémité de la corne de la matrice
& l’ovaire » elle fe contournoit légère-,
ment fur ce dernier organe ; fon, pavillon n’ é-
toit point frangé, ( ib id em 3 pag. 357 & f u i v . bd
p l. X L V l , fig . x .)
1x47. V o v a ir e en géné ral ; f a Jituation , fa f o r me
, bdc. Les ovaires étoient fitués près de l’origine
des trompes ; ils paroiflbicnt compofés
d’un grand nombre de corps globuleux. Ils avoient
deux ligues & demie de longueur, une ligne &
demie de largeur , 8ç deux tiers de ligne d’é-
paHTeur. ( ibidem 3 -pag. $62, bd p l. X L V I , )
S e c t i o n s q u a t r i è m e e t c i n q u i è m e .
- ny) , 1257, 1258, 12164, 1265- & 1268. L a gejlation ( h9i ï 1 ; r ) 5 le fcec-'us en g én é ra l3
le nombre des foe tu s bd leur volume ; le placenta
& le cordon om bilica l. : Suivant > M.- deBuffon ,
les portées font de fîx ou de fept foetus. Erxle-
ben aifure'la mèmechofe , mais il paroît qu’en.cela
il a copié M. de Buffon. M-. Daubenton a ouvert
quatre femelles pleines 5 dans l’une (n°. 1123
& fuiv.r) il y a voit- fîx foetus dans les cornes ;
dans la féconde il s’en trouvoit huit.,,cinq, dans
la corne gauche & trois dans .la droite ; dans. 1^
troifîème femelle il y avoit aùffi cinq foetus dans
la corne ;gauche, mais feulement deux , dans la
droite. La quatrième portoit deux, embryons à
droite & deux à gauche. <
Dans la femelle dont la matrice conterait huit
foetus j ces petits animaux, n’étoient pas tous
de la meme, grofleur ; ;les; pju$: grands avoient
un pouce quatre ligpes.de longueur, depuis le
fomçnet de. la.tétç jufqu’à l’ojjginede la queue,
& les plus -petits-feulement un pouce. La longueur
de la queue étoit!de fept- lignes. — Le
placenta avoir fept à huit., lignes de diamètre,
& environ deux lignes d’épaifleur dans le milie
u i fes bords, étoient minces. Sa face extérieure,
avoit une couleur griffure & fes .bords étoient'
jaunâtres ; fa. face intérieure étoit ^rougeâ^r^-—
Le cordon ombilical avoit .un.,pouce trois lignes
,de longueur.
F O N C T I O N N'EU V ï Ê M E . *
N u T R I T l OXt
. . ' S e c t i o n p r e m i e r e.
. iJO f & i^ o C , L e s mamelles en, gêném
l j leur nombre bd leur pofitiotu Les ma mm elles
font très petites dans le mâle, & même dans
la femelle, lorfqu’elle n’eft pas pleine. M. Dau-
benton en a vu huit fur une femelle pleine , quatre
de chaque côté , deux fur la poitrine 8c
deux fur le ventre.
S £ C T I O N D E U X I È M E »
1319. L e s alimens en général. Suivant M. de
Buffon, le rat-d’éau né vit guère que de poiffon.,
comme la loutre, & fa chair en a l’odeur ; il
mange aufll, ajoute cet illuffre naturalifte , le fiai
de ces animaux , des grenouilles , des infeéles
d’eau , & quelquefois des racines & des herbes.
Erxleben a copié encore ici littéralement M.
de Buffon ; mais M. Païlàs eft d’un avis très-
different. Il lui paroît que c’ eft injuftement qu’ on
aaccufé lé rat-d’eau de dévorer lës poifîbns 5 cet
animal fe plaît , d it - il, principalement auprès
des petits étangs qui n’en contiennent point ,
pourvu que les terres qui les bordent foient
tapiffées d’ un riche gazon , dont la racine lui
fert de .pourriture. Le rat-d’eau aime les marais,
le voifînage bourbeux dés lacs & des rivières ,
majs c’eft fur-tout, obfevve encore M. Pallas,
parle qu’il croît ordinairement ' dans ces lieux
.humides beaucoup de typha, dont la racine eft
pour lui un mets excellent.
E S P E C E D I X . I E ME.
L e C a m p a g n o l .
Le C a m p a g n o l . : Buff. hift. pat., V‘I1. pag.
369, pi. 47. . ,
Le petit rat des champs. .MW ( C âm p 'é s t r is
M IN O R ) c a u d â b r e v i 3 p i l i s e n ig r ic a n te & f o r d id e
lu te o m i x i i s in d o r fo 3 bd fa t u r a t é c in e r e 'is in v e n t
r e v e 'f iitu s . BriflT reg.. an. p. 176, n. 12.
M u s (TERRESTRis) c a u d â me-diocri3 à iir iç u lis v e i le
r e b r e v io r îb u s ■ 3 co rp o re fu p r a f e r r u g in e d , fu b tù s
c iy e r e o l E'rxleb. Tyft. regn. an. cl. 1. g. 37. efp.
WéÊÊÈ&t.Ä*. . . . M u s a g r e f tis 3 c a p i t e g r a n d i , b rà ch y u ru s . Linri.
fyft. nit.' z. p. 4 7 / ; . |
M u s c a u d â b r e v i 3 co rp o r e n :g r o f u f t o 3 a b d o -
m in e c in e ç a fc è n t f . Li n P. ' Fi], fuec. I p . 10. P» 27.
=== Sylt, nat.'é. pJ '1‘0. n/4.
M u s c a u d â lo n g â p i l o f â -, a u r ib u s fû b r o tu n d i s
y elfer# b r e v io r îb u s . Linn. fyft.^nat, - 6 . p. 10. n. y.
t =^± Fii.'* fifèc. I. ; p. jb , ' n. 19.
' ' M u S . ( T èRRESTÏUS )• c a u d â fn e d iô c r î fù b p i lo •
f â - p a lm i s fu b t e i r a d a Ü y l i s , p la n t i s p e n t t fd a c ïy lis ,
a u r îfcù tis yëItéré b r e v io r îb u s . Linh. fyft. nat. 10. 1.
p.--6r. R ® — :Fn^ fueë. z .Jp. n . n. ? i . ===
Syft. nar. 1.2. I. p. 82. p. io.'^ '
M u s ( AGRÈStiS1) "'cdud'â a h b r e v ia iâ 3 êorpore
n ig rb f ü f c o f à b d om in è c in c ra fc e n te . Linn. Fn. fuec»
2. p ; u .n . 30. 0 ;i
M u s ( ARVALIS ) caudâ u n c ia li , au ricu lis |
Vtlltre, prominulis 3 palm is fub te tra da ciylis3 corpore J
fu feo . Pallas , nov. fp. gl* pag. 78 & 79.
G É N É R A L I T É S .
I j E campagnol fe trouve par-tout en Europe,
jufques dans les climats les plus froids de: la
Rulfîe , & même dans la Sibérie en-deçà de l ’Obe.
( P a l la s . ) L ’efpèce eft auflî répandue dans l’A-
méricjue feptentrionale. ( ‘ E r x le b e n .) C e rat eft
encore plus commun que le mulot ; il habite
dans les champs, dans les près, dans les bois ,
& même dans les jardins ( B u f p n & P a l la s . ) j
mais il pénètre rarement dans les maifons.
( P a lla s . ) . _
C et animal n’ eft pas plus gros qu’une fouris
( M . Daubenton. ) j il paroît que les individu^
varient beaucoup pour la grandeur 5 en general,
il ivont guère que trois pouces de longueur
, depuis le bout du mufeau jufqü a 1 a-
nus & leur queue n’eft ordinairement longue
que’ comme la troilième partie'de leur corçs-
( Buffon , P a lla s & E r x leb en .) — La tete eft tres-
voluinineufe. ( M M , de B u ffon & P a u b em o n . ) ; fa
longueur égale ordinairement le tiers de celle du
Corps." C P a lla s . ) .
M. Daubenton a vu un très grand nombre de
campagnols. Le plus grand avoir le corps long de
quatre pouces trois lignes , & la queue feulement
d’ un pouce.' L’individu qui lui a fervi pour la
defeription des vifeères avoit trois pouces deux
lignes de longueur depuis le bout du mufeau juf-
qu’à l’anus ; fa queue étoit longue d’un pouce. La
tête non décharnée avoit dix lignes de longueur; fa
: circonférence étoit d’un pouce neuf lignes entre les
yeux & les oreilles, & d'un pouce trois lignes
dans le bout du mufeau. 11 y avoit cinq lignes
d’ intervalle entre le bout du mufeau & l’ angle
interne de l’oe i l , & trois lignes de diftance en-1
tre les angles internes des yeux. La circonférence
du corps étoit d’un pouce trois lignes dans
le cou , de deux pouces & une ligne fous les
aiflelles , & de deux pouces au-deflus des hanches.
L’extrémité fupérieure avoit cinq lignes de 1
longueur depuis le coude jufqu’ au poignet., &
cinq lignes depuis le poignet jufqu'au bout des ongles.
Sa circonférence étoit de cinq lignes dans
l ’avant-bras, près du coude , de quatre lignes
dans le carpe, & de trois lignes & demie dans
le métacarpe. L’extrémité inférieure avoit huit
lignes de longueur depuis le genou-jufqu’ au talon,
& fept lignes depuis le talon jufqu'au bout des
ongles ; fa circonférence étoit de cinq lignes dans
la partie fupérieure de la jambe, & de deu^
lignes deux tiers dans le métatarfe.
C e campagnol pefoit cinq gros & vingt grains.
( M . D au ben ton . ) En général, cés petits animaux
pèfent cinq ou fix gros ; mais les femelles,
lorfquelles font pleines , pefenr fouvent une once
& trois gros. ( P a l la s .) ■ ■
Les vifeères du campagnol reüefnblent parfaitement
à ceux du rat-a eau > tant par leur fitua-
tion que par leur forme. ( ,M . . D a u b en to n .) '
F O N C T I O N P R E M I È R E .
* O s 8 I B I C A T I O JT*
S E C T I O N P R EMI È R E .
u i . L e s o s en génétal. Le fqfjélette du cans^
j pàgnolne diffère de celui du rat-d’eau , que par-
! ce que les os font plus petits. On conferve au
| cabinet du rbi le . fquéletté d’ un de ces animaux »
•il a deux pouces neuf lignes de longueur depuis
; l'extrémité des os du nez jufqu'à la partie pof-
i térieure de l’os facrum. La circonférence de la
tête eft d’un pouce huit lignes à l’endroit le
[ plus gros. ( M . D a n b en to n .)
3. L e s os de la tête en général. V o y e z le n°.
précédent*
1 1.. L e s os de la fa c e tn général. Le mufeau
eft obtus.
21. L e s dents inciflves. C e s dents font très-
faunes. LéS fupérieures font les plus larges; elles
présentent ordinairement un ' fîîîoa fuperficiel.
( P a l la s .)
36. L e coccyx. Il n’y a que quinze vertèbre*
dans la queue. ( M . D a u b en to n .)
49. Les extrémités en général. V o y e z ci-def*
fus G én ér a l ité s .
F O N C T I O N Q U A T R I È M E .
S S I - B I L I T A,
S'E € T I ON CRÉMIÈRE.
'358. L e cerveau bd te cervelet ; leur p o id s . Le
cerveau pefoit cinq grains & le cervelet trois'
grains. S M . D a u b en to n .)
S e c t i o n s e p t i è m e .
785. L e s y eu x en général. Les yeux font fafl-
lans. ( P a lla s . ) Dans Findividu dont les dimen-
fîonS ont été rapportées ci-deffus d’après M. Daubenton
, les yeux avoient deux lignes de longueur,
& une ligne & demie-d’ouvertuie. ■ 4