
i n 2. L e bajfinet. Le baffinet avoit peu d’éten-
dae. ( ibidem. }
m 6 .~ L a veffie en general. La velïie de la femelle
avoit à-peu-près la figure d'une poire; celle
du mâle étoit allongée ; fa grande circonférence
avoit un pied d'étendue dans le fexe mâle,
& feulement huit pouces fîx lignes dans la femelle.
Dans celle-ci, ta petite circonférence de cet
organe étoit de 5x pouces neuf lignes ; elle étoit
de neuf pouces dans le mâle. ( ibidem. ).
F O N C T I O N H U I T I È M E .
G É X £ R T I O JT.
S- E C T I OM P R EMI E R E .
r i 34. L e ferotum. Le ferotum étoit grand.
Ç M . Da u b e n t o n „ )
I-129. L e s tefiicules en general. Les tefticuîes
avaient un pouce de longueur , dix lignes de largeur
& fept ligpes d'épaiffeur. ( ibidem. >
1144. K ê p id id ym e . Læbranche de Tépididy me
qui fe trouvoit collée fur le tefticule étoit large &
épaiflè ; cet organe avoit quatre lignes de largeur
& deux lignes d’ épaifleur- (. ib id em .}
114^. h e ca nal déférent. Les canaux deférens
avoient à-peu-près la même- grofifeur d'un bout à
Lautre ; leur longueur étoit peu confidérable &
s'etendoit à cinq pouces fix lignes ; ils avoient
deux tiers de ligne de diamètre dans la plus grande
de leur étendue. ( ibidem. );
I I49V I I f I & 1152. L e s véfieules en général $
leur flruEhure. externe & interne. Les véfîculés féminai
es- étoient longues &: fe terminoient en pointe;
elles avoient un pouce Ifx lignes de longueur / fix
lignes de largeur & trois lignes d’épaiflèur 5 leurs
cdlules étoient bien apparentes. ( ibidem.')
1 .16 ‘x . L^uretre. L'iiretre de l'individu mâle
avoir neuf lignes de circonférence, iib id em . )
i t.6 3 *. L e gland & fo n prépuce. Le gland fe ter-
minoit par un champignon , comme dans les autres
animaux de ce genre ;. il avoit onze lignes de
longueur , fa circonférence é.toit pareillement de :
©nie lignes-, & celle du champignon d'un pouce
une ligne.
Le prépuce avoit fon orifice placé fur la partie
inférieure de la face antérieure du Ccrotum, (Jbid.) ‘ '
L a glande prostate- en généralÿ f a p o jh ion 3
f a forme. IL a paru à M. Daubenton que lés prof- :
utes étoient placées près des racines des véficuiès . :
féminales ; elles avoient fix Lignes de longueur ,
autant de largeur, & trois lignes & demie d’épaif-
feur. ( ibidem. )
1168. S a conjiftancc. Leur fubftance étoit plus
compare que celle des véficules féminales. (ib id .)
S e c t i o n t r o i s i è m e . '
1190. La v u lv e ou pudendum. Il y avoit., dit
M. Daubenton, un petit fillon qui s’étendoit
depuis le gland du clitoris jufqu’à l'entrée du
vagin. Ce. fillon formoit fans doute ce qu’on peut
appeller la vulve.
I ipy 3 1200 & IIOI. L e clito r is en général $ fo n
g la n d , fo n prépuce. Le gland du^clitoris étoit à
trois lignes de diftance de l ’entrée du vagin ; il
paroiffoit double, parce qu’il avoit la figure de
celui de la verge du mâle, & que l'on ne voyoit
que les deux lobes qui le terminoient & qui tc-
noient au prépuce. ( M . Daubenton. }
1203. V u r è t r e , fo n étendue. L'ùretre étoit très-
court ; il avoit huit lignes de longueur, fur quatre
Lignes de circonférence. ( ibidem. }
1214. L e v a g in en général. Le vagin avoit un
pouce cinq lignes de longueur 3 & un pouce trois
lignes de circonférence. ( ibidem.)
1228. S a fa c e interne. L ’intérieur étoit ridé ne
différens fens,.& tapifle par une membrane veloutée.
{ ib id em .)
1223 . L a matr ice en général. La matrice étoit
platte & triangulaire; fa longueur totale , y compris
celle de fon c o u , étoit d’un pouce deux
lignes ; fon corps avoit un pouce de circonférence.
{ ibidem. )
n i ƒ. L rorifice de ta matrice , ou le muféau de
tanche. L'orifice de la matrice avoit en général
la forme d'un mufeau de tanche > comme dans la
femme; mais les deux lèvres reffembloient aux
deux lobes du gland du clitoris. La lèvre inférieure
ou antérieure étoit plus grande que la fripé-
rieure ou pollérieure. {ibidem. )
1 2 } f r 1 2 4 1 ,1 2 4 2 , 1243 & 1247. L e s cornes
de la matrice y la trompe de fa llo p e . La matrice
n’avoit point de cornes ; les trompes aboutifioient
chacune à un petit pavillon : elles avoient uns
forme godronnée & faifoient divers zig-gags; leur
longueurjécoit d’un pouce trois lignes. ( V . D é )
1246. L e s régies-, ou écoulement périodique
Les femelles font fujettes , comme- les femmes >
à l'écoulement périodique, { ib id em .) .
1247. V o v a ir e en général 3 f a fo rm e t & c . Les
ovaires étoient oblongs & (te couleur jaunâtre
très-pâle ; ils avoient quatre lignes de longueur ,
deux lignes de largeur, & une ligne un quart
d’épaiffeur. ( ibidem. )
UfX. S a ftruBure interne. Je n’y ai point vu ,
dit.M. Daubenton, de caroncules ni de véficules
lymphatiques.
F O Èl T I O N N E U V I È M E .
N U T R T T I 0 K.
S e c t i o n .d e u x i e m e .
t 31 c). L e s alimens en général. Ces animaux fe
nourriffent de fruits, & fur-tout de cannes a fucre.
Lorfque les fruits & les plantes fucçulentes leur
manquent, ils mangent des infectes, 8é quelquefois
ils defeendent fur les bords des fleuves & de
la mer, pour attraper des poiflons & des crabes ;
ils cueillent les noix de cocos & favent fort bien
en tirer la liqueur pour la boire, & le noyau
pour le manger ; ils boivent aufli du Tfàri qui dégoûté
par des bamboches qu’on met exprès à la
cime des arbres pour en attirer la liqueur.( Bu ffon,
d*après les voyages délnnigo de B ie r v i lla s f )
E S P È C E H U I T I È M E .
L ’ O u à n d e r q u .
L’ouanderou. Buffon , hift. nat. X IV p. i «9.
Le finge noir .à batbe blanche. Cercopithecus
larbatus niger , barbâ incanâ. Briffon regn. an.
pag.-2.07j 22.- > , . .
Cercopithecus ( V e t t iLUS ) barbàtus mger, bar-
bà a lb â . Erxleben, fyft. regn. an. cl. i , g. 4- efp*
* ’sFmfà ( S eNEX ) barbatusy touts albus- Erxleben
ibidem , efp. 3 , pag* *4- . r .
Simia ( SlLENUS ) barbatus totus niger.. brxle-
ben , ibidem, efp. 5 > Pa8* 2<^*
Simia ( SlLENUS ) caudata, barbata 3 mgra ,
barbâ niveâ prolixâ. Liun. fyfi. nat. IO , 1.
pag. 26. n°. y.
S im ia (SlLENUS ) caudàta, barbata, nigra., barbâ
nigrâ pYolixà. Linn. fyfi. nat. î ï , I: pag. 3 6 ,
ng . 10.
G É N É R A L I T É S .
L e s ouanderoüs font originaires de C eylan,
d'Afie & des contrées brûlantes de l’Afrique ;
ils forment trois ou , pour le moins, deux races
ou variétés diftindes & confiâmes, fous les
noms de- ouanderou & de lowando. (*) L'ouan-
derou, à le corps couvert de poils bruns &
noirs, avec une large chevelure & une grande
barbe blanche : au contraire le lo^ando a le
corps couvert de poils blanchâtres , avec la chevelure
Sr la barbe noires. La troifième race ou
variété pourroit bien être la tige commune des
deux autres , parce qu’elle efi: d'une couleur
uniforme, & entièrement blanche , corps , chevelure
& barbe. ( Buffon. )
Ces animaux font à-peu-près de la même grandeur
& de la même force que les papions ; ils o.nt
feulement le corps moins ramaffé & paroifîent
plus foibles- dès parties de l’arrière du corps ;
ils ont trois trois pieds ou trois pièces & demi
de hauteur lorfqu’ils font debout. ( Ibidem) L'individu
que MM. de Buffon & Daubenton ont ob-
fervé & d é c r it, & qur étoit un ouanderou male ,
avoit deux pieds de longueur , depuis le bout
du mufeau jufqu’à l'anus. Le cou avoit un pied
, de circonférence 5 la circonférence du corps étoit
d’un, pied un pouce deux lignes derrière les
jambes de devant, & de dix pouces devant les
jambes de derrière. On afluroit que cet animal
navoit que dix-huit mois. { M . D a u b en to n .)
F O N C T I O N P R E M I È R E .
O S S I F J c A T I O ,27V
S e c t i o n p r e m i e r s
i l . L e s os de la fa c e en général. Le mufeau
efi: gros & allongé. ( B u ffon ) Le bout du mufeau
avoit fix pouces de circonférence. Il y avoit
deux pouces de diftance entre le bout, du mufeau
ôt l'angle antérieur ou interne de l ’oeil, &
neuf lignes d'écartement entre les angles internes
des yeux. ( M . Daubenton. ); .
22. L e s dents canines. Lés dents canines font
(t) Le, Anslois confondent toute, ces efpètes fous k nom génétique de linge- à
coLie s"l étoit vrai que dans toutes les efEèces, la queue: fe terminât toujours pat une touffe de poils, awli que dans.
fc " “ s la figure que MM. de Buffon K DauBëofon ont donnée- <fc nndivrdu qu'ils ont déciif, cette tooffë ’manque
Eft „n en dm!t de penfet que la queue de cet animal n'étoit pas entière 1. Ce qu'il y a de cettan,: c eft que Amne^
Erxleben & Boddaerr . diftinguend une r'ace ou efpèce particulière de ces ouanderou s , à laquelle feule " ‘t,buenc Ja
caractère d’avoir une touffe de poils au bout de la «jueue ils-l’appellent faune y fuma faunus. Voyez Irxiebeu , pag. 2«,
efpèce 6 , 2c Eoddaext, pag. $,8, efpèce i-6.: