
clxij D I S C O U R S P R E L I M I N A I R E .
ormes : c’eft là, c’eft dans ces extrémités ; du fyflême vivant, qu’il faut
chercher la folution de ce grand problème.
XIX. Il efl: des oeufs d’une certaine efpèce qui croiffent & qui prennent du
volume après être fortis du ventre de la mère ; tels font les oeufs des poilfons,
des infeéies, des crultacëes, des teftacées ; ils tiennent ie milieu entre les
oeufs proprement dits, & les chenilles, qui font des oeufs imparfaits. En
générai, ces oeufs ont tous un volume égal dans le ventre des femelles.
XX. La durée de la vië des oifeaux & des poiffons efl: grande. Us engendrent
avant leur entier accroifTement, & ils vivent plus que fix ou fept
fois le temps qui y efl: deftiné. La loi que nous avons rapportée plus haut,
relativement aux quadrupèdes , n’a donc point d’application ici.
Les oifeaux de proie font moins féconds que les autres.
XXI. Qu’on ne fe laiffe pas tromper fur certaines efpèces qu’on regarde
comme un paflage d’une clalfe. à une autre. Le polatouché , par exemple ,
lie , dit-on, les quadrupèdes avec les oifeaux ; mais fi l’on en excepte les
expanfions membraneufes qui reffemblent à des aîies, le polatouché efl, fous
tous les rapports, un quadrupède proprement dit; il n’exifte en lui aucun
organe qui fe rapproche vraiment de ceux des oifeaux. De même l’autruche
efl: un oifeau dont les ailes font très-courtes ; mais fes prétendus poils fqnt
de vraies plumes; fon larynx, fon gofier, fes inteftins, fes oeufs,-font
abfolument, & en tout point, conformés comme ceux des oifeaux. Ce
que je dis ici de ces animaux, peut s’appliquer à prefque toutes les efpèces
qu’on regarde comme fervant de palfage. Il n’efl: donc pas démontré que
les grandes familles des êtres vivans fimflent par nuances infenfibles & qu’elles
fe confondent entres elles comme quelques Naturaliftes l’ont penfé , &
comme, d’après eux, des Philofophes l’ont écrit.
XXII. Celui qui fe-propofe d’étudier avec fuccès l’hiftoire naturelle des
corps vivans, doit être très-verfé dans l’étude de la phyfique expérimentale
, de la méchanique, de la chimie, de l’anatomie; il faut aufli'que,
comme Pline , il connoifle parfaitement la géographie, fans quoi il ne fera
que nomenclateur , & il ne pourra tirer qu’un petit nombre de réfultats de
fes travaux.
Après avoir médité fur ces réflexions, on lira peut-être avec plus de
fruit les divers articles dont cet ouvrage efl: formé.
C1XIIJ
T A B L E
Des Q u a d r u p è d e s dont l'Anatomie e f l comprife dans ce volume.
S I N G E S .
L’orang-outang.
Le gibbon.
Le pithèque.
Le magot.
Le mandrill.
Le papion.
Le maimon.
Le malbrouc.
L’ouanderou.
Le .macaque.
Le patas.
Le mangabey.
Le mouftac.
Le callitriche.
Le talapoin.
La mone.
Le doue.
Le faki.
Le tamarin.
L’ouiftiti.
Le marikina.
Le pinché.
Le mico.
Le Saimiri.
Le fajou.
Le fai.
L ’alouate & l’or
Le coaita.
M a k i s .
Le Mococo.
Le mongous.
Le vari.
Le loris.
L o r i c a n s .
T a r s i e r s .
page
161
177
180
B o u r s o n s .
191
Le farigue ou l’oppoflum. page 19V
La marmofe. 213
Le cayopollin. 1 *35
Le phalanger. 140
Le zak. 248
Le crahier. 249
Le bruno. 251
Réfume, ou defaiption anatomique des Singes
ai general, *54 Supplément à l ’liißoire anatomique des Singes,
*65
S C I U R I E N S . ,
L’écureuil. 280 & 619
Le petit-gris. 290
Le coquallin. 292
Le palmifte. *94
Le fuilTe. *97 Le loir. 300
Le lérot. 3o’S
Le mufeardin. 314
Le tamaricin. 318
É C U R E U I L S V O L A .N S.
Le polatouché. 312
Le fapan. 3*9
Le taguan. 337
G L I R I N S.
La marmotte’. 340 8c 620
Le bobak. 349
Le leming. 357
Le lagure. 363
Le collier. 368
Le hamfter. 369
Le rat-d’eau. 377'
Le campagnol. 386
La fégoule. 389
L’alliaire. 393
Le tarfier. Le hagri. 395