
*um qu'on peut comparer à celui du mufc. ( Ty-
J on. )
La fécondé fource de Todeur rebutante que
répand le brigue , confifte dans une matière de
confiftance mjelleufe , que réparent deux groffes
glandes folléculeufes placées auprès de l'anus ,
une de chaque côté. Ces glandes ont chacune
un conduit excréteur qui s'ouvre fur le bord de
l'anus intérieurement (M . Dau benton V . D . &
Féandrin. ). par un orifice qui a environ une ligne
de diamètre. ( V . D . ) La matière oh&ueufe
qui en fort eft d'une couleur brune, verdâtre ou
jaunâtre. ( M . Dau benton & V . D . )
M. Plartdrin obferve que lorfqu'on tourmente
les farigues, ils biffent échapper cette matière
par l'anus.
F O N C T I O N HUI T IÈME .
G é n é r a t i o n ,
i l jo. L e s f i x e s en général. Les farigues s’ac- !
couplent pendant la nuit. ( M . Féandrin. )
i i $ ï . S a i f i n des amours. C ’eft vers le mois !
de Mars & d'Avril qu'ils entrent en amour dans
nos climats. ( M . Féandrin ) II paroît que dans
leur- pays natal les époques des amours font
beaucoup plus rapprochées , & que les Texas fe
recherchent plufîeurs fois dans une même année j
M . de. Buffon affure que ces animaux produifent
fouvent. -
S E e T I O'N P R E.M I È R E. >
i l 31- L e f i x e mafculin en général. Les parties
de la génération ne paroiffent pas extérieurement,
fi l'on excepte le fcrotum $ la verge eft cachée
dans l'anus , & ce n'eft qu'én écartant les. bords
de cette, dernière partie qü'on parvient à 'diftin-
guer . la- verge : on voit alors "fur le devant de
l'anus une ouverture , qui eft celle du prépuce ,
& dans ce prépuce un gland Ijyife-'eh deux
branches qui fe terminent en pointe , comme deux
dents de fourche. ( Cowper , & M M .À B a jo n &
Féandrin. )
11^4 & 1 139. L e fcrotum & les tefticules ; leur
f i tu a t io n , & c . Les tefiicules font fufpendus dans
un fcrotum, qui ne tient' aux parties voifines
que par. un cordon ou pédicule allez mince.
( M . B a jo n . j
Quelquefois ce fcrotum s’allonge au point que
les tefticules touchent à terre quand l’animal
marche. ( M . Féandrin. ),
1144.^ L ’épididyme., L ’ëpididyme eft applati
& frange dans fes bords. Il furpaffe en volume la
mafie du tefticule : il eft deux fois & demi
plus long. ( M . Féandrin. )
1145. L e ca n a l déférent. Les canaux déférens
fe portent vers le col de la veffie. ( M . Féandrin. ')
1149. L e s veficules en général. Il a paru à M.
Bajon qu’i[ n’y avoit qu’ une feule véficule fémi-
nale. M. rbndrin n’eft pas éloigné de cet avis*
1 1F 3 • L eu r s rapports avec le conduit déférent.
Voyez ci-deffus n<>. 114^.
1154. L a verge ou membre en général.- Voyez
ci-après nos. 1158 , n 6 i 3 h 6 i & 11^3.
1 1 5 5 3 1 J $6 & i l SJ. S e s mu f i le s - ifchio-ca verneux
, bulbo-caverneux 6’ tranfverfe. Voyez fonction
deuxième. n°. 196.
I iy8 & 1161. L e s corps caverneux $ leur origine
& leur terminai f i n prés du gland. Les corps
caverneux n’ont point de connexion avec le
pubis ni avec aucun autre os 5 ils font en quelq
u e forte flottans entre , le pubis & .le reéhim.
• ( G uillaume Cowper.
Çes corps fe rendent poftérieurement à la véficule
féminale, &i!s paroiffent en prendre naiffance
( M . B a jo n . ) En devant ils ne fe terminent
point au gland , mais ce dernier organe , qui
eft fourchu ou double , n°. 1132 f Cowper
& M M . B a jo n & Féandrin ^ eft lui-même une
continuation des corps caverneux , de forte que
lf branche droite du gland n’ eft àùtrë chofe qu'e
l’extrémité du corps Caverneux de ce même côté ,
& la branche gauche, la terminaifon du corps caverneux
du côté ôppofé. { M . B a jo n . j Ces 'corps caverneux
font autrement conformés que dans les
autres animaux , car ils font bulbeux dans leur
partie fupérieure, qui eft ordinairement conique.
( C ow p e r .)
1 1 C l & 1165. L 1 Urètre , le g là n d & f i n ip r é - '
! puce. L ’urètre eft longue & fopme pîufieurs
PÜS.C Cowper, j -, fon orifice eft place dans l'endroit
de la bifurcation du gland , ( nos. 11 f i
1158 & 1161. ). ou dans l'intervalle des deux
branches qui compofent cet organe. ( M . B a jon . )
M . Flandrin dit avoir remarqué que l’urètre
portoit de chaque côté , à fa fortie des ifehions ,
quatre corps diftinéts, dont deux étoient caverneux
, & communie] uoient avec le tiffu de même
nature qui fe trouve dans la verge 5 un troifième
etoit glanduleux , & l’autre avoit une petite
cavité. Leurs ufages Refont pas déterminés. Je ne
jconnoishors de la femelle desJx>urfons , aucun animal
qui ait ainfi quatre corps ou appendices placés
de chaque côté dé l’uretre. Il eft , je crois ,
important de comparer ce que dit ici M. Flandrin
avec les obfervations précédentes de C ow p e r , &
de M. Bajon. ( nos 1158, 1161 ) , fur la direction ,
les attaches & l’origine des corps caverneux ,
& fu r l'infertion de cescorps à la véficule féminale.
(FX > .)
S e c t i o n t r o i s i è m e .
1187 & 1 188. S e x e fém in in . L e s p ar ties génitales
externes en g é n é r a l, leur fitu a tion . La vulve , ou
l'orifice des parties fexuelles , eft fi prèsde l'anus
( T y f in , & M M . B a jo n & Daubenton) , que T y fon
dit n'avoir vu au dehors qu'une feule & même ouverture
pour ces deux parties 5 peut-être , obferve
à ce fujet M. Daubenton , la cloifon qui les
fépare rentre au-dedans du corps, dans certaines
circonftances. Dans les deux individus que j'ai eu
occafion de difféquer , ainfi que dans celui que
M . Daubenton a décrit , la vulve ( figure xxxij ,
nQ.. 1 . & figure xxxiij nos. 2, 3 , 4 . ) j étoit bien
féparée de l’anus > la cloifon intermédiaire C u a ,
figure xxxiij ) , étoit à la vérité très-mince. Cette
cloifon n’avoit qu’un tiers de ligne d'épaifleur
dans la femelle de farigue difféquée par M.
Daubenton.
"Dans l’état naturel , la vulve forme une fente
prefque tranfverfale ; les figures xxxiij & xxxiij ne
la montrent pas telle qu'on la voit dans l’animal
vi/ant.Dans la figure xxxij, elleétoit fort rétrécie,
parce que la peau environnante étoit ridée * &
en partie deflechée ; dans la figure xxxiij ,»Ia vulve
eft très-évafée , parce qu'on a écarté & renverfé
fes bords pour faire voir le clitoris, que la vulve
cache dans l'état naturel. ( F . D . )
1190. L a vulv e ou pudendum. Voyez nos. 1187
& 1188.
119 1 . Les grandes lèv r e s . Il n’y en a point-
-D- )
1 1 95 & 1100. L e c lito r is en général j fo n gland.
Le gland du clitoris ( figure xxxiij , nos. 1 , 1 ,
figure xxij , nos. 4 , j- & figure xxx , a a . ) eft fourchu
ou double , comme celui de la verge du
mâle , & chacune de fes branches fe termine en
pointe- ( T y f in 3 Buffon 3 B a jo n , M . Daubenton
I i 2 2 , 1 2 2 3 , 1 2 2 9 , 1 2 3 0 , 1 2 3 1 , 1 2 3 2 ,
Le vagin & l’urètre ne font qu'un feuî &
même canal dans la longueur d’environ deux
pouces ( Voyez figure xxvij.fios. i & 2 . , où ce
canal eft repréfenté entier & rempli d’air , & la
figure xxx , nos. 1 , 2 , 3 , dans laquelle ce canal
a été ouvert longitudinalement en devant ou
dans fa face inférieure , & fes parois renverfées
de chaque côté ) j mais à cetre hauteur ce canal
-Ï2 33 , 1 2 3 4 , 1 2 3 5 , 1 2 4 1 1 1 2 4 2 , 1 2 4 3 G I 2 4 4 î
1245 " , 1 2 4 7 . L e s p ar ties génitales internes en général.
Les parties intérieures de la génération
font très-différentes de celles des femelles des
autres quadrupèdes, & elles font conformées d’une
manière très-extraordinaire. Je rapporterai d’abord
les obfervations particulières que j'ai faites fur
Ces organes ; j'expoferai enfuitela defeription que
M . Daubenton en a publiée.
commun fe divife en trois conduits particuliers
; l'un eft proprement la continuation de
l’uretre , il eft placé devant les deux autres ou
plus près du pubis j ces derniers ( figure 9 ,
nos. 9 , 10 ) /font au contraire fitués poftérieurement
ou entre le conduit précédent & l'in-
teftin reétum ; ils forment le vagin , ou plutôt
les vagins , car cet organe eft double dans cette
efpèce d’animal. Ge double vagin conduit de
chaque côté à la matrice dont la ftruéture
n’eft pas moins extraordinaire. Pour faire comprendre
la difpofîtion de cet organe , & de fes
annexes dans tous fes détails , je me fuis déterminé
à faire deffiner ces parties fous divers afpe&s.
E xp lica t io n de la figure vingt-fiptterne.
Cette figure repréfente les parties de la génération
de la femelle de la grande efpèce d'o-
poffum , ainff que la veffie & fes annexes , vues
par-deffus le ventre de l’animal, & de derrière
en devant, ou de la queue vers la tête. C e s
parties ont été foufflées, & elles font repréfentées
dans le plus grand développement.
La fymphife des os: pubis ( aa , bb ) , a été
coupée j on voit, au moyen du grand écartement
que ces deux os biffent entre eux , le conduit
commun ( nos. 1 & 2. ) de la veffie & dn double
vagin dans toute fa longueur.
C e conduit a été ferré (no. 3 ) avec un fil »
un peu au-deffus de fon orifice externe , afin
d’ y retenir l’air qui diftend les parties.
A l’entrée du conduit commun ( 1 & 2 ), dans
fa partie antérieure -3 fie trouve le clitoris, qui
eft bifurqué , ou pour mieux dire double.
( voyez nos. 4 & 5. ) Les deux branches de
ce double clitoris fe terminent chacune par un
gland conique ou aigu , dont l’extrémité eft
recourbée légèrement en arrière ou vers l’anus.
L'artifte a renverfé les branches du clitoris en
haut vers l’arcade du. pubis. Entre ces mêmes branches,
qui forment le double clitoris, eft une gouttière
affez profonde qui fe propage en remontant
dans le canal commun, dans l ’efpace d’un pouce ou
environ ; cette gouttière ou efpèce de folle na-
viculaire réfulte naturellement de la faillie que
font les racines du double clitoris dans l'intérieur
du conduit commun de la veffie , & des
parties génitales. Cette difpofîtion n'a pu être
repréfentée dans cette figure , mais elle eft apparente
dans h figure xxx. =