
que capillaires. Celui du doigt interne fe termine à la première phalange du doigt interne, dans Ton
bord peronien. L ’autre s’insère au bord tibial du
doigt externe.
2°. Sous les mufcies dont nous venons de parler
, on en trouve quatre, qui font fitués fur la
face inférieure des os du métatarfe , & fe terminent
aux quatre doigts, comme les inter-offeux
de la main. — Us s’attachent, dans leur extrémité
poftérieure ou fupéjieure aux Iraniens qui affu-
jettiff^pt les os du tarfe. (Ibidem).
22 ƒ. Particularités relatives mouvemens. a la marche & aux Lorfque les lapins fe repofent, leur
ventre femble être pofé fur la terre 5 leur nuifeau
fe dirige en avant, de forte que la mâchoire inférieure
eft près de la terre î ils ont les oreilles droites
$ les extrémités fupérieures font pliées de
manière que l’avant-bras touche prefque au bras,
& que la main touche prefque à l’épaule j toutefois
le coude eft à une petite diftance du fol fur
lequel l’animal eft pofé. Les extrémités infères
, étant beaucoup plus longues que les Supérieures
ou antérieures, reftent pliées en trois parties
j les doigts, le métatarfe & le tarfe, font
appuyés fur la terre depuis les ongles jufqu’au
talon j la jambe eft inclinée en avant, & la cuiffe
en arrière ; de forte que le genou fe trouve près
du pied, & la feffe encore plus près du talon.
La queue eft étendue horizontalement , ou repliée
en haut.
Lorfque l'animal fe difpofe à marcher, il s’é- I
lève fur fes quatre extrémités, en étendant, en partie
> le bras & l’avant-bras, la cuiffe & la jambe.
Dans cette attitude , les extrémités fupérieures ne
s’appuient fur la terre que par les doigts ; mais les
inférieures y touchent dans toute la région qui
s’étend depuis le talon jufqu’au bout des doigts.
Comme cette partie a prëfque autant de longueur
que le train de derrière a de hauteur , dans cette
fituation le lapin étant debout fur fes talons ,ne
peut faire des pas avec de li longs pieds, fi ce n’eft
en marchant fur la pointe du pied ou fur le talon.
Dans le premier cas , il marcheroit comme le
chien & le chat, & comme la plupart des quadrupèdes
; mais la jambe du lapin n’étant pas étendue
comme celle de ces animaux, fa démarche
ferait très-lente & très-gênée. L ’autre cas feroit
contraire aux loix de la nature j car il rendroit
inutile, & même très-incommode une partie du
tarfe , le métatarfe entier & les doigts. Auffi le
lapin ne marche-1-il ni furie talon, ni fur le
bout du pied \ il ne marche pas du tout avec les
extrémités inférieures , mais il faute. Dans fa démarche
la plus lente , il porte en avant une des
extrémités fupérieures , & enfuite l’autre > pendant
ce premier pas, & même durant un fécond
& un troifième pas des extrémités antérieures, le
train de derrière refte immobile î mais le corps
j ’allonge, & enfuite fa partie poftérieure eft attirée
en avant , les cuiffes fe redreflent fur les
jambes , les talons s’élèvent, 5c enfin l’animal fait
un faut avec les extrémités poftérieures , & il
porte toute la partie poftérieure du corps en avant î
il s’élance en appuyant les deux pieds fur la terre.
Ainfî le lapin faute & galope avec le train de derrière,
tandis qn’il marche & qu’il va au pas avec
celui de devant ■, mais lorfqu’il fe laiffe emporter
à une courfe rapide, il galope avec les extrémités
antérieures & avec les poftérieures j alors il déploie
ces dernières dans toute la longueur de leurs
mufcies, & il franchit, en un faut, un affez grand
efpace; il retombe fur fes extrémités antérieures,
& il s’appuie fur les poftérieures, pour s’élancer
de nouveau.
Dans plufieurs circonftances , les lapins élèvent
le train de derrière au point de perdre terre, &
ils retombent fur leurs talons avec affez de force,
pour faire du bruit en frappant là terre. Souvent
ils fe dreffent fur les talons & fur les feffes ; de
forte que leur corps eft dans une dire&ion inclinée
à l’horizon. Alors ils fe fervent de leurs extrémités
antérieures comme de bras & de mains.
Ces animaux font trés-leftes , quoique le train
de derrière paroiffe en quelque forte perclus, puif-
que les jambes ne s'étendent qu’en partie , & ne
bpeenutvoennt fe mouvoir que par des fauts. ( M. Dau* & D. ).
F O N C T I O N T R O I S I ÈME .
C i r c u l a t i o n .
S e c t i o n p r e m i è r e .
254.Le coeur en général. Il ne diffère de celui
du lièvre, ( voyez ci - après l’article de cet animal
) , que par la grandeur. Dans le lapin fau-
vage dont nous avons rapporté les dimenfions ,
le coeur avoit deux pouces cinq lignes de circonférence
à fa bafe. Sa longueur étoit d’un pouce
depuis fa pointe jufqu’à l'origine de l’artère pulmonaire.
(M. Daubenton).
S e c t i o n t r o i s i è m e .
289. Vartere aorte in général. Elle avoit une
ligne & demie de diamètre de dehors en dehors.
( Ibidem ).
F O N C T I O N Q U A T R I È M E
S e n s i b i l i t é .
Sections première et deuxième.
S57 ? * JSI i 571 > 6°i , 602 & 60$. Le dceimrveenafuio &ns le cervelet en général y leur poids , leurs , les circonvolutions du cerveau. L e cerveau
4 une forme conique 3 il fe termine en devant
en une pointe moufle. La première paire de nerfs
eft placée à l'extrémité de ce cône. Le cervelet
eft formé du ver & de deux rangées de petits
tubercules de chaque côté. ( Collins).
Le cerveau paroît prefque dépourvu de circonvboenlutotino,
n sC ,o llcionms m(ie Vce.lDui .)du lièvre. (MM. Dau
& en général dans les glires ; ce qui diminue beaucoup dans ces animaux
la furface de ce vifcère. ( V. D.) Suivant W illis ,
le cerveau eft entièrement dépourvu de circonvolutions.
Le cerveau du lapin fauvage dont nous
avons rapporté les dimenfions, pefoit deux gros
dix grains, 8c le cervelet quarante grains. Ce dernier
organe avoit cinq lignes de longueur & d'é-
paifleur, & dix lignes de largeur ; le cerveau étoit
long de treize lignes, large d'un pouce deux lignes,
& épais de fept lignes. (AT. Daubenton).
S e c t i o n s e p t i è m e .
: 78 J . Les yeux en général. Le lapin eft > comme
le lièvre, du nombre des animaux qui voient
à-peu-prés auffi-bien dans le jour que dans la nuit.
CBeufsfo nanimaux dorment les yeux ouverts. ( MM. & V. D. ) Leurs petits les ont aufli ouverts
en naiflant. ( Buffon ).
Dans le lapin fauvage dont nous avons rapporté
les dimenfions, les yeux avoient fept lignes de
longueur d'un angle à l'autre, 8c quatre lignes
d'ouverture. _ v
La prunelle des yeux du lapin eft ronde 8c tres-
grande dans l’obfcurité, alors elle a environ quatre
lignes de diamètre ; elle fe rétrécit, 8c devient
ovale à la lumière, de forte que fon grand diamètre
eft vertical > lorfque l'oeil eft expofe aux
layons du foleil, ce diamètre n'a qu’une ligne
& demie de longueur, 8c le petit diamètre une
ligne.
Les lapins blancs ont les prunelles d’un rouge
de lacque , 8c l'iris a une couleur blanchâtre 5
mêlée avec des teintes de couleur de lacque. La tunique
albuginée eft injeélée de rouge, 8c les bords
des paupières font rougeâtres.
Les lapins d'autres couleurs ont les prunelles
noires, 8c l’iris de couleur brune, mêlée d'une
teinte jaunâtre. ( Ibidem. )
Le globe de l'oeil eft foutenu fur un couffin
glanduleux. ( Collins , fyfi. anal. pl. LV.fig. i.)
S e c t i on hui t i ème .
8j 5. Voreille externe en général. Les oreilles
ont une forme allongée i mais elles font moins
grandes que celles du lièvre. Dans le fujet dont
nous venons de parler, elles avoient trois pouces
8c demi de longueur, 8c un pouce 8c demi de
circonférence , mclüre prlfe à leur bafe fur leur
courbure extérieure. (Ibidem.).
S e c t i o n o n z i è m e .
$85. les iiverfes fortes de poil. I l y a fur le
lapin , comme fur le lièvre, deuxefpèces de poils,
l'un plus long 8c plus rude, l’autre doux comme
un duvet. M. Daubenton a fur-tout examiné ces
poils fur un lapereau fauvage mâle, qui avoir treize
pouces de longueur , depuis le bout du mufeau
jufqu'à l’origine de la queue. Le dos, les lombes ,
la partie fupérieure ou poftérieure des côtés du
corps 8c les flancs, avoient Une couleur mêlée de
noir 8c de fauve-clair, qui paroiffoit grife , lorf-
qu’on ne la regardoit pas de près ; la plupart des
poils longs 8c rudes étoient fauves à leur fommet ;
ils avoient du noir au-deflous du fauve, 8c une
couleur cendrée , qui s'étendoit jufqu'à la racine.
Les autres n'avoient pas de fauve à la pointe ; ils
étoient en partie noirs 8c en partie cendrés. Les
poils courts 8c doux avoient auffi une couleur cendrée
, excepté à l'extrémité, qui étoit de couleur
fauve. 11 y avoit, comme dans le levraut, (voyez
ci-après l'article du Lièvre) , furie fommet de
la tête , un duvet de couleur cendrée entre des
poils longs 8c rudes, qui étoient de couleur cendrée
à la racine, noirs au milieu , 8c fauves à leur
extrémité. Les yeux étoient auffi entourés d'une
bande de couleur blanchâtre , qui s'étendoit en
avant jufqu’à la mouftache , 8c en arriére prefque
jufqu’à l'oreille -, la partie antérieure de la face externe
des oreilles étoit mêlée de teintes tirant fur
le jaune 8c fur le brun ; la partie poftérieure avoit
une couleur grisâtre, 8c l'extrémité de l’oreille étoit
noirâtre. Les lèvres, la mâchoire inférieure en def-
fous, les aiffelles, la partie poftérieure ou inférieure
de la poitrine, le ventre 8c la face interne désiras ,
des cuiffes 8c des jambes étoient blanchâtres,
avec une teinte de couleur cendrée dans quelques
endroits, parce que les poils de ces régions avoient
une couleur cendrée à leur racine, 8c qu'ils étoient
feulement blancs à leur fommet ; ceux de la face
inférieure de la queue étoient blancs ; l'intervalle
des oreilles 8c la face fupérieure ou poftérieure du
cou avoient une couleur fauve - roufsâtre ; cette
couleur fe trouvoit auffi à la partie antérieure 8e
externe du bras, fur le carpe, fur le métacarpe ,
fur la main 8c fur les talons. Elle étoit mêlée avec
du blanc fur la face fupérieure du tarfe, du métatarfe
8c du pied. Les côtés 8c la partie inférieure
ou antérieure du cou, la région antérieure de 1*
poitrine , les épaules, la partie inférieure ou antérieure
des côtés du corps 8c les aînés avoient
une couleur fauve très-claire 8c prefque blanchâtre.
Le carpe 8c la face externe des cuiffes étoient
de couleur grifè-pâle, mêlée de jaunâtre 8c de cendré.
La face fupérieure ou poftérieure de la queue
avoit du noir, 8c un peu du fauve dans quelques-
parties. Les poils de la paume de la main 8c de 1*.
plante du pied, y compris le métatarfe 8c le
tarfe, étoient de couleur jaunâtre ou roufsâtre.
Le lapin fauvage dont nous avons rapporté Je?
dimenfions des différentes parties du corps dans lfc.
table précédente , différoit du lapreau dont noua
venons de décrire la fourrure, en ce que le dois
A a a a *