
La première phalange du pouce avoit neuf lignes
de longueur 5 la fécondé phalange étoit longue de
cinq lignes.
La première phalange du troifième doigt avoit
lin pouce quatre lignes de longueur } la fécondé
phalange étoit longue de dix lignes ; la troifième
avoit fix lignes de longueur. ( M . D a u b cn to n .)
7 1 . V o s de la cu ijfe. Le fémur avoit neuf pouces
deux lignes de longueur. ( 'M . Daubcnton. )
72. La jam b e en général. Dans le mandrill mâle
que M. Daubenton a examiné, la jambe étoit longue
de neuf pouces trois lignes , depuis le genou
jufqu’au talon ; & de onze pouces trois lignes
dans celui qui a fait le fujet de mes recherches.
( K . D . )
74. L e t ib ia . L*os tibia avoit huit pouces une
ligne de longueur. (M . Dau benton. )
7 5 . L e péroné. Le péroné étoit long de fept pouces
fix lignes. (M . D a u b en ton .)
76. L e p ie d en général. Dans le mandrill mâle
qui a été difféqué par M. Daubenton^ le pied
avoit fept pouces quatre lignes de longueur , depuis
le talon jufqu’au bout des ongles } & feulement
fix pouces deux lignes & demie , dans l'individu
que j'ai examiné. ( K . D . )
77. L e s o s du iarfe en général. 11 n’y avoit que
fept os dans le tarfé. ( M . D a u ben ton . )
8 5. Les os du mêtatarfe en p a r ticu lie r . Le premier
os du mêtatarfe, qui étoit le plus co u r t,
avoit un pouce neuf lignes de longueur.
Le troifième étoit le plus long. Sa longueur
étoit de deux pouces quatre lignes.' ( M . D a u -
bènton. )
84. L e s doigts du p ie d en général. Il y a cinq
doigts à- chaque pied , comme dans la main.
85 . L e gros o r te il. Le gros orteil étoit fort gros 5
la première phalange avoit neuf lignes de longueur ;
la fécondé phalange étoit longue de cinq lignes.
86. L e s autres o r t e il s , particuliérement le doigt
du m ilieu . La première phalange du troifième
doigt avoit un pouce deux lignes de longueur'} la
fécondé phalange étoit longue de neuf lignes , &
la troifième de quatre lignes & demie. ( M . D a u benton.
)
F O N C T I O N D E U X I È M E .
I r r i t a b i l j t é .
mufcles en général* Le mandrill » le
corps trapu & três-mwfculetlx. Il cfl peut-être
plus fort que le papion ( B u jfon . )
Les mufcles étoient généralement conformés
comme dans le callitriche : on doit d'ailleurs appliquer
à ce finge les remarques générales que les
anatomiftes ont faites fur les mufcles de cette
clafle d'animaux ; favoir que le crotaphite furpaffe
en volume celui de l'homme } que le grêle palmaire
eft très-confidérable} que le grand dentelé
s'attache en partie aux dernières vertèbres cervicales
j que le mufcle droit du ventre fe po*te
jufqu'en haut du fternum j que le pyriforme naît
du coccyx j qu'il y a plufieurs pfoas ; que le mufcle
qui tient lieu du biceps dans l'extrémité inférieure
n’a qu'une tête j & qu'enfin le gros doigt du pied
eft environné d'un appareil mufculaire, femblable
à celui d'une main. ( V . D . }
La plupart des mufcles de l'extrémité fupérieure
furpafïbient de beaucoup , pour la force & le
volume, ceux de l'extrémité inférieure : cette disproportion
mérite la plus grande attention de la
part de l'anatomifte. ( Ibidem. )
1 5 2 . R é g i o n III. S e c t i o n III. Temporale.
Le mufcle crotaphite avoit un pouce cinq lignes
& demie d'épaiffeur dans la région des tempes.
Ç Ibidem. )
1 5 7 . R é g i o n IV . L e col. S e c t i o n . I. Cutanée.
Le mufcle peaucier ou cutané du cou étoit très-
étendu j ilfe prolongeoit jufqu'au trapèze : on en
trouvoit des fibres fur le' moignon de l'épaule &
vers les premières vraies côtes. ( V\. D . )
J 80. R é g i o n IX. Tkorackique antérieure. L e
mufcle grand pe&oral s'étendoit très-loin fur les
mufcles abdominaux. ( V . D . )
186. R é g i o n XIII. L e dos 3 la p artiepo'lé rieure
du col. Un mufcle cutané occupoit la partie latérale
du tronc} fes fibres étoient parallèles avec
celles du très-lasge du dos , qu'il recouvroit} il fe
joignoit par une aponévrofe au tendon du grand
pedtoral, & ils s'inféroient tous deux à la lèvre
externe de la goutière bicipitale, les fibres du cutané
étant placées au-deftbus de celles du peéto-
ral. Le'même mufcle fe rencontre dans le callitriche
: on le trouve aufli, avec des variétés, dans
prefque tous les quadrupèdes} il manque dans
l'homme. On peut par conféquent le regarder
comme un des premiers caractères anatomiques
qui éloignent la ftruéture du finge de la conformation
humaine. ( V . D . )
Les fibres du très-large du dos fe joignoient
avec l'anconé interne, comme le cutané latéral,
dont je viens de parler, avec le grand peétoral.
( Ibidem. )
Le mufcle rhomboïde s'étendoit jufqu'à l'os
occipital. ( Ib id em .)
207. RÉGION X X V . Antér ieu re du bras. Le 1
c o r a c o - b r a c h i a l é t o i t p e u c o n f id é r a b l e . ( Ibidem. )
L e b i c e p s o f f r o i t u n v e n t r e c h a r n u t r è s - T a i l l a n t ,
a in f i q u e la p lu p a r t d e s m u f c l e s d e l ’ e x t r é m i t é fu~
p é r i e u i e . ( Ib id em .)
2,2 c. P a r ticu la r ités relative s a la marche. Les
mandrills marchent fur deux pieds plus fouvent
que fur quatre. (B u f fo n .)
Mais les mufcles couturier, droit interne &
demi nerveux, s’infèrent à la jambe plus bas que
dans l'homme , de forte que leurs tendons forment
autant de cordes qui s'oppofent à ce que
la jambe s'étende parfaitement fur la cuifTe } d'où
il réfulte que le mandrill & tous les finges en
général marchent à demi accroupis & ne font
jamais dans une parfaite ftation j caractère qui
les diftingue de l’homme , le feul des animaux qui
fe tienne vraiment debout. ( V . D . )
F O N C T I O N T R O I S I È M E .
C i r c u l â t 1 0 h .
S e c t i o n p r e m i è r e .
228. L e péricarde en général. Le péricarde étoit
adhérent au coeur dans toute fa bafe. ( M . D a u - '
benton.') Cette ftruéture étoit fans doute, l'effet
d’une maladie.
154. L e coeur. Le coeur avoit quatre pouces
fix lignes de circonférence à fa bafe } deux pouces
quatre lignes de hauteur, depuis la pointe jufqu'à
la naifïance de l'artère pulmonaire } & un pouce
huit lignes de hauteur, depuis la pointe jufqu'au'
finus pulmonaire.
z} 8. S a po in te , la d ire tlion de cette pointe. Sa
pointe étoit dirigée en arrière. ( M . Daubenton. )
575. L a voûte a tr o is p ilie r s . Les piliers antérieurs
de la voûte étoient beaucoup plus déprimés
que dans l'homme. ( Ibid em , )
y 77 .L a corne d'ammon. Les cornes d'ammon
fe portoient de haut en bas , &r de derrière en devant,
en fuivant une pente plus rapide que dans
l’homme. ( Ib id em . )
j 79. L e s couches optiques. Les couches optiques
étoient réunies vers le milieu de leurs faces internes
, par une fubftance comme gélatineufe SC
demi-tranfparente , qui occupoit un efpace très-
confidérable. ( Ibidem. )
595. L a commijfure antérieure. La commiflure
antérieure avoit plus de volume & de confiftance
que dans l'homme ( Ibidem. )
S e c t i o n d e u x i è m e .
601. L e cervelet en général. Le cervelet avoit
un pouce deux lignes de longueur, un pouce neuf
lignes de largeur , & huit lignes d’épaiffeur»
( M . D a u ben ton .)
604. L a v a lv u le de v ieujfens. La valvule du
cerveau avoit plus de volume & de confiftance que
dans Lhomme. ( V . D . )
S e c t i o n c i n q u i è m e .
6 z8. L e fin u s longitud inal fuper ieur. Un trou
ovale , fitué derrière l’os coronal, établiffoit une
communication très-marquée entre le finus longitudinal
fupérieur, & le nez. ( V . D . )
S e c t i o n s i x i è m e .
S e c t i o n t r o i s i è m e .
189» V a r tè r e aorte en général. L'aorte avoit
cuatre lignes de diamètre de dehors en dehors.
( M . Daubenton. )
F O N T I O N Q U A T R I È M E .
. S e n s i b i l i t é .
S e c t i o n p r e m i è r e .
559. L e cerveau, S e s dimenfions Le cerveau
avoit trois pouces de longueur, deux pouces
fept lignes de largeur, & un pouce une ligne d'é-
paiffeur. (M . D a u b en to n .)
uc cci organe m out paru moins nomb
plus larges que dans l'homme. ( V . D . )
6 42. L e s n er fs o lfa é lifs . Les nerfs olfa&ifs
étoient afiez fermes , & leur cordon médullaire
étoit accompagné par un prolongement de fubftan-
ce corticale , qui s'étendoit jufqu'à leur fortie du
crâne} ils paffoient par le trou ovale, dont je
viens de parler. n°. 618.
647. L e s nerfs optiques. Les nerfs optiques
étoient très rapprochés. ( Ibidem. )
S e c t i o n sep t i è m e#
785. Le s y eu x en général. Les yeux avoîent
onze lignes de longueur, d'un angle à l’autre,
dans le mandrill mâle obfervé par M Daubenton
, & dix lignes dans celui qui a été le fujet de
mes recherches. ( V . D . )
L'ouverture de l’oeil étoit de quatre lignes#
( M . Daubenton. ) .
G x