•*3 * Quadrupèdes Vivipares.
l ’oefophage & le pylore j elle étoit courte , mais
elle avoir un grand diamètre ; cette partie droite
étoit beaucoup plus grande que la gauche, &
le grand cul-de-fac avoit peu de longueur. Au
contraire, dans le grand individu mâle, la partie
droite de l’ëftomac étoit fort petite, & le
grand cul-de-fac étoit très-large. La forme de
ce vifcère étoit li extraordinaire , qu'il avoit pref-
qu'autant de hauteur depuis le fond de la grande
Courbure que de longueur -, depuis le fond du
grand cul-de-fac jufqu’ au pylore. Sa grande circonférence
avoit deux pouces onze lignes d’é tendue
, & la petite deux pouces fix lignes. La
diftance qui fe trouvoit entre l’oefophage &
l’angle que forme la partie droite n’étoit que
d ’environ une ligne & demie , & il n’y avoit
guère qu’une ligne de diftance entre cet angle
& le pylore. La profondeur du grand cul-de-
fac étoit de fix lignes. ( ibidem. )
S e c t i o n s e p t i è m e .
IOI2 , 10IJ , 10 14 , 1015 & 1 0 1 6 . L e canal
in te fiin a l en général. Le duodénum s’étendoit
dans le côté droit de l’abdomen « & il fe re-
plioit en dedans près de la région iliaque. Le
jéjunum & l’ileum formoient quelques grandes
circonvolutions dans la région ombilicale & dans
les côtés. Le cæcum étoit placé dans le milieu
du côté gauche , & dirigé de gauche à droite. Le
colon & le reéfum s'étendoient en ligne droite
depuis le milieu du côté droit jufqu’à l’anus.
Les inteftins.grêles & les gros inteftins avoient
tous à-peu-près le même diamètre , qui étoit
de trois lignes, excepté dans les endroits de
quelques étranglemens qui fe trouYoient dans
les inteftins grêles. La portion du canal inrefti-
nal qui s’étendoit depuis le cæcum jufqu’à l’anus
étoit très-courte 3 elle n’avoit qu’un pouce huit*
lignes de longueur , au lieu que les inteftins
grêles étoient longs de huit pouces & demi depuis
le pylore jufqu’au cæcum. Ainfi la longueur
totale du canal inteftinal , non compris
le cæcum , étoit de dix pouces deux lignes.
Les membranes des inteftins n’avoient que
très-peu d’épaiffeur. ( M . Daubenton. )
i o n . L e s gros in te jlin s en général. Vo yez
l'article précédent.
1 0 2 2 . L e coeçum. C e t inreftin avoit un demi-
oouce de longueur. 11 étoit recourbé légèrement
vers l’ ileum.. Son extrémité avoit un peu plus
de groffeur que fon origine. ( M . D a u b en to n .)
Z O 2 4 . V appendice v e r mi f o r me. Cette appendice
n’exifte pas. ( ibidem , pla nche L 1 V» fig . $ . )
io iy & 101 6 . L e colon & le reHutn. Voyetr
ci-deflus n®. 1012[& fuiv.
S e c t i o n h u i t i è m e .
1031. L e grand épiploon en général | fo n étendue»
L'épiploon étoit caché entre l’eftomac & les inteftins.
11 étoit très court. ( M . Daubenton. )
S e c t i o n n e u v i è m e .
1046 & IO47. L e f o i e en général j fo n ligaments
fu fp en fo ir y f a fo rm e , f t s d iv i fio n s & f e s lobes. Le
foie étoit fitué en auili grande partie dans lè
côté gauche que dans le côté droit. 11 étoie
compofé de quatre lobes. Les deux plus grand»
étoient placés lun à droite & l’autre dans le milieu.
Les deux autres étoient fitués à droite , l’un en
devant & l’autre en arrière : ce dernier lobe ,
: ou le poftérieur, étoit leplus petit de tous ; il
embrauoit la partie antérieure ou fupérieure du
rein droit. Le lobe moyen , ou celui du milieu ,
étoit partagé en deux portions inégales par unq
petite échancrure dans laquelle fe trouvoit la
1 véficule du fiel. La petite portion de ce lobe
étoit à droite : le ligament fufpenfoir tenoit à
la face antérieure ou fupérieure de la portion U
plus groffe. ( M . Daubenton. )
I054. L a véficule du f i e l en général , f a fitu a •
t ie n . Voyez dans l'article précédent.
S e c t i o n d i x i è m e .
1068. L a rate en général ; fa 'p o fit io n & f a fo rm e ,
La rate avoit trois branches ou trois angles > de
longueurs inégales. La plus longue branche s'é-
tendoit obliquement en avant ou en h au t, à
côté de l’eftomac , comme dans les autres animaux
fitïipèdes- La branche la plu$ courte'étoit
dirigée en arrière. Celle qui avoit une longueur
moyenne , s’étendoit obliquement de gauche à
droite , de haut en bas & de devant en arrière.
( M . Daubenton. )
F O N C T I O N S E P T I E M E .
L u s S e c r é t i o n s .
S e c t i o n d e u x i e m e .
11 o I . L e s reins en général y leur pofition a droite
& a gauche. Le rein droit étoit plus avancé que
le gauche de toute fa longueur. ( M . D a u b en ton . )
S e c t i o n t r o i s i è m e .
1119. G la n d e s & fu r e t io n s particulières. Il y
ayoîs
avoit de chaque côté de l’extrémité du reéhim
deux poches ou glandes folléculeufes comme dans
le farigue. Ces glandes communiquoient intérieurement
fur le bord’ de l’anus par un conduit
excrétoirei ( ib id em .) :
F O N C T I O N H U I T I È M E .
G É N É R A T I O N•
1 130- Le s fe x e s eh général. Les parties de la
génération , tant du mâle que de la femeil^ ref-
femblent à celles du farigue par leur fixation
3 r par leur forme. La plupart de ces ôvganes
font également -doubles. ( M M . de B u jfo n G?
Dau benton. )
S e c t i o n p r e m i è r e .
113.2, L e f e x e mafculin .cn général. Voyez
l’article précédent.
1140. L a forme des ceflicules. Les tefticules
étoient prefque ronds. ( M . D a u len to n . )
1149 , l l fO & H 5l . L é s v éjicu lcs en général.
Il y avoit, dans les deux individus mâles que M.
Daubenton a diflequés, trois corps ronds de chaque
côté de l’urètre. Ces corps lui ont paru être
les véficules féminales ; ils aboutiiloient au bulbe
de l ’urètre par un pédicule. ( V . D . ) V o y e i ce
que M . F la n d r in , a d it de l ’ urètre du farigue dans
l ’article précédent.
1 1 5 4 , i l ôt & 1163. L a verge ou. membre en
général t l'urètre > l é g land & fo n prépuce. Dans
le petit individu mâle décrit par M. Daubenton,
l ’orifice du prépuce fe trouvoit placé contre le
côté inférieur ou antérieur de l’anus 5 dp forte
que le gland de la verge croit fous le reétum
ou devant cet inteftin. Le gland avoit plus de
longueur que la verge'. Il étoit compofé de deux
branches cylindriques , dirigées en arrière,. &
fituées l’une à côté de l’autre , contre le re&um.
La verge formait un coude près du gland , &
vile étoit placée le long du gland, qui fe trou-
e oit entr’elle & le re&um : ainfi la verge s’étendoit
en avant le long de la gouttière formée par
les os pubis & ifehion. L ’urètre étoit fort long
& très-finueux.
Le grand individu mâle avoit le gland & la
vergç hors de l’anus & du prépuce, comme
dans l’état d ’érégion. Le canal de l'urètre fe
terminoit à l'endroit de la bifurcation du gland;
mais il fe prolongeoit en quelque foftô julqu’au
bout des deux bmnehes du gland , comme dans le
farigue, par deux goutrières qui fe trouvoïent le
long de chaque branche, & oui formoient uncanal
complet loifque ces deux .branches étoient rapprochées
l’une de l’autre. ( ibidem. )
S E C T I ON T ROI S I ÈME . 1
1 1 86. L e f e x e fém in in en général, Vo y e z Cl-
délais no. 1 1 30.
1187, ï l 38’ , 1190 & 1193. L e s parties g én itales
externes en général ; leur (ituation } la v u lv e
& le c lito r is . La vulve &: l'anus font féparés
par une cloifon fi mince que ces deux ouvertures
paroifloient en dehors n’en former qu'une
feule, comme dans la femelle du farigue. Ç M M »
de B u jfon & Dau benton. ) A une ligne de dif-
tance de la partie inférieure ou antérieure chl
bord de l’anus , on trouvoit fur fes parois in-
tèrnes une fente parallèle à ce bord longue
d’ une ligne & demie. Cette fente étoit la vulve :
on voyoit à l’entrée deux petites éminences formées
par les branches du clitoris. I l y avoit
des rides longitudinales depuis les branches de cet
organe jüfqu’a l'orifice de l’urètre- (M . Dau benton.)
1204, I l 1 4 ,1 2 1 ƒ , 1121 , IH3 , 1224, I22J','
m 6 , 1228, 1 2 1 9 , 1 1 3 0 , 1231, 12 3 1 , 1233,
12 34 , 1135 ', 1241 , I2.44 & i * 47» L 'o r ific e de
l'urètre ou le méat urinaire j le va g in en général ;
les parties génitales externes en général ,* la m a trice
en général ; les cornes de la matrice ; f e s
trompes & U s o vaires. Le méat urinaire, ou plutôt
l’orifice de l’urètre, étoit placé intérieurement
à quatre lignes de diliance de l’entrée de la vulve.
Dans cet endroit, le vagin fermoit deux canaux
de prolongement, comme dans la femelle
du farigue, mais leurs orifices étoient peu fen-
fiblesj M . Daubenton n’a pu les trouver que par
le moyen d’ un ftilet j mais il penfe que ces orifices
n’avoient réfifté à l’air qu’il avoit effayé
d’y faire pafier à l’aide d’un chalumeau* qu’à
caufe du coude que chaque canal formoit en fe
recourbant en dehors , comme dans la femelle
farigue ; car les canaux de prolongement forment
chacun une anfe , comme dans cet animal,
& ils fe réunifient de-même * près du col de la
veffie, en un canal commun (1) qui s’étend le
long de l’urètre & le termine par un orifice (2)
placé au-deflus de celui de l’urètre. C e canal de
(1) 3e regarde comme le corps proprement dit de la motrice ce que M. |Daubencon appelle un canal commun.
Voyez ci - de [lus , dans la defeription & dans les figures 30 ôc 31., que j’ai publiées des parités génitales internes
de la femelle du fatigue, la forme 6c la ftruÊture -véritable de cette partie. ( V. D . )
(1) Voyez auifi ce que j’ai dit ci - devant, dans la defeription du farigue , au fujet'de cet orifice ; je ne l*ai
point trouvé dans la femelle de cet animal, quoique M, Daubejiçon l’y ait décrit également. ( V. D. )
S y fi. anatom, des animaux, 7 om. I I , G g