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moins bran, «Su 'ftuvê en deflus; toute la partie
fupérieure ou . poftérieure du corps eft d ailleurs
parfemée de petites taches blanches plus ou
moins apparentes. Les foufliks qui habitent dans
les contrées fituées entre le Votga & le lac Baikal,
fur-tout près de la ville de Samara , font en général
d'un gris fauve en' deifus, avec des ondes
de blanc & de brun, à-peu-près comme les plumes
de perdrix ; là partie inférieure ou antérieure
du corps eft d'un blanc jaunâtre. Les côtés de la
tête & les quatre pieds font d'une couleur fauve.
Dans cette variété du fouflik, les individus qu on
trouve dans les climats très froids de la Sibérie,
font blanchâtres, ou plus ou moins couverts de
petites taches de cette couleur, en manière de
gouttes. — A Cafan , près du Tanaïs, & dans
le pays des Jacutes , tous les foufliks ont le
corps fuperbement parfemé de taches femblables
6 très-régulières. — Ceux qui habitent près des
parties inférieures du Jaïk , St en général dans
tous les pays chauds, font plus jaunâtres & les
ondes ou les taches blanches de la partie fupérieure
du corps font très-peu marquées. ( M.
P allas ). 1
Dans findividu que M. Daubenton a décrit,
le fommet de la tête, l'occiput, la partie fupé-
ïieure ou poftérieure du cou, le garrot, les épaules,
le dos, les lombes, la partie fupérieure ou
poftérieure des côtés de la poitrine & du ventre,
& la face externe des cuiffes, avoient une couleur
brune teinte de fauve, Se etoient parfemes de taches
prefque rondes & de couleur blanchâtre,
mêlée de quelques nuances légères de fauve. Le
ftont St la queue étoient de couleur mêlée de brun
& de fauve très-pâle. Les côtés du nez, le tour
des yeux, la gorge, la partie inférieure & les régions
latérales du cou , le bras & 1 avant-bras ,
la poitrine, le ventre, la partie inférieure ou antérieure
des côtés du tronc, la face interne de la
tuiffe & la jambe , étoient (le couleur fauve. Il y
avoit au-deffous de chaque paupière inférieure
une petite bande noire dirigée de devant en
arrière. La mâchoire inférieure & les quatre pieds
avoient une couleur blanchâtre. {M. Daubenton.)
Les foies des mouftaches font noires , plus
courtes que la tête, & rangées à-peu-près en cinq
ordres de chaque côté du mufeau. On trouve au-
deflus de l'angle interne de l'oeil, quatre foies,
fituées de file & en travers; il y en a auffi quatre
dans ta région de chaque parotide , & trois fous
le gofier ; ces trois dernières foies font minces fit
portées fur une petite verrue. Au milieu déjà partie
externe de l'avant-bras, on trouve un très-long
poil ; il. y en a trois plus petits dans la région
externe, près du carpe. (.M. Paltas ).
884. Les ongles. Ils font très-grands, aigus,
comprimés , & courbés légèrement en alêne.
Ceux des mains font plus longs que ceux des
pieds. {M. P allas }.
F O N C T I O N C I N Q U I È M E .
R e s p i r a t i o n .
917 & 9 1 8 . Les poumons droit & gauche ; leurs lobes
ou divifions. Le poumon droit eft compofé de
quatre lobes , comme dans la plupart des quadrupèdes
(MM. Daubenton & Pallas). Trois de ces
lobes font fîmes de file, & le quatrième eft hors
de rang. Ce dernier lobe fe trouve derrière le
coeur 5 il s'étend dans la cavité gauche de la poitrine
, de forte qu'il eft appliqué en partie au pqu-
mon gauche ; il eft compofé de deux portions,
l'une grande, & l'autre petite> la grande portion
eft triangulaire , & courbée en forme de faulx;
c'eft cette portion qui touche au poumon gauche ;
la petite portion fe trouve fituée fur la colonne
épinière, & elle eft à-peu-près ovale. (M. P allas).
— Le p o um o n gauche n'a aucune divifion. ( MM.
DaubentonP allas).
9 4 1 . Phénomènes de la respiration. Cette fonction
ne s'exerce point lorfque le fouflik eft tout-à-
fait engourdi par le froid. ( M. P allas ). Voyez
G é n é r a l i t é s .
9 4 2 . La voix ; fis particularités. La voix ordinaire
des foufliks confifte en une efpèce de fiffle-
ment très-aigu ; ils le font fur-tout entendre lorf*
qu'ils font faifis de frayeur , ou lorfqu'on les irrite;
ils fifflent ayant la bouche béante. Les femelles
ont la voix plus foible, plus plaintive & plus aigue
que les mâles ; elles la font auffi entendre
plus fouvent. — Dans les foufliks de Samara & de
la province de l'Ifete le fi'fflement pour l’ordinaire
eft fimple. Dans ceux qu'on trouve près de
l'irtis , le fifflement eft fouvent double & quelquefois
triple; il eft auffi plus court & plus aigu. Les
foufliks de la partie inférieure^ du Volga répètent
ce cri plus fouvent ; ceux qu'on trouve près de
la ville de Jaïk le répètent huit ou dix rois de
fuite, à-peu-près comme quelques petites efpeces
d'oifeaux. —' Les foufliks font auffi entendre ,
lorfqu'on les irrite, un grognement particulier,
& les femelles ronflent & fifftent prefque comme
les chats. ; l’haleitfe de ces animaux répand alors
une odeur particulière qui a quelque chofe de
fauvage. (M . P allas).
F O N C T I O N S I X I È ME .
D i g e s t i o n .
S e c t i o n p r e m i è r e .
943 & 9 J 1 . La cavit-é de la bouche. Il y a de
chaque côté de l'a mâchoire inférieure, comme
dans le hamfter, le hagri, & c ., des abajoues qui
s'étendent à-peu-près jufqu'au milieu du coti»
( MM, Daubenton & P allas ),
es! A- te palais i fes rides. Le palais étoit traverfe
par fix filions. Les bords des premiers étoient convexes
en devant; ceux des derniers fe trouvoient
interrompus dans le milieu, & ils avoient une
forme irrégulière,,( M. Daubenton ).
S e c t i o n d e u x i e m e .
. Qft &• .957, Vos hydide. Il étoit compofé de
fept offelets. ( ibidem )-.
95^ & 9 66. La langue en général y fis glandes , &c.
Dans l’individu que M. Daubenton a décrit, la
- langue avoit onze lignes de longueur dans fa totalité,
& quatre lignes depuis le filet jufqu a 1 extrémité,
Sa largeur étoit de trois lignes & derme.
Il n'y avoit fur cet organe que trois glandes a
calice; elles étoient fituées en ligne droite fuiMa
partie poftérieure, une au milieu, St une de chaque
côté.
Se c t i on s i xi ème , .
996 , 9.97, 998 & 1000. L’eftomac en général ;
fit Jttuation , fa forme , fa grandeur, Sic. ellomac
fe trouve entièrement recouvert par 1 épiploon,
jufqu a l’épine du dos, excepté une petite portion
qui eft appliquée à la rate. 11 reflemble a celui du
bobak. ( M. Pallas ). .
Dans l'individu que M. Daubenton a décrit,
l'eftomac fe trouvoit en entier dans l'hypochondre
gauche, & dans la région épigaftrique. Il dineroir
moins, par fa forme, de celui de la fouris que
de ceux de l'écureuil, du rat, du mulot & du rat-
d’eau, fur-tout par le coude que faifoit fa grande
courbure au - deftous de l'angle de fa petite courbure..
, .
l'ilenm étoient dans le même côté & dans la légion
La grandeur de l'eftomac & cies intetttns dirtere i
fuivant les divers états de la vie ; ces organes font
très-étroits lorfque le fouflik a jeune, fur-tout
au printemps après que cet animal a pané 1 hiver
dans l’état d'engourdilfement. ( M. P allas ). Voy.
ci-après h ° s. 1 519 St 1320- .
Dans le fujet que M. Daubenton a décrit ,
l’eftomac avoit fix pouces d’étendue dans fa grande
circonférence, & quatre pouces dans la petite.
La longueur de cet organe , dans fa petite courbure
, étoit de dix lignes depuis 1 angle que forme
fa partie droite jufqu’à l’oefophage, & de fix lignes
St demie depuis l'oefophage jufqu au fond du
grand cul-de-fac.
S e c t i o n s e p t i ème .
ioiz , lot 3., toi t , 1011, 1024 St 102 y. Le
canal inteftinal en général. ( Voy. n°. 996 St fniv.)
L’intcftin grêle fe trouvoit dans le coté droit de
la partie antérieure ou fupérieure de l abdomen.
Le duodénum s'étendoit dans le côte droit jul-
qu'au rein. Les circonvolutions du jéjunum St de
ombilicale. — Le cæcum étoit dirigé de .
haut en bas, de droite à gauche, & de bas en haut,
dans les régions iliaque , hypogaftrique & ombilicale.
— Le colon s’étendoit d’abord en haut
dans l’hypochondre droit ; là il fe replioit & fe
prolongeoit en bas, jufqu’à la région iliaque ; en-
fuite il revenoit en-haut ; ces deux dernières por-.
tlons du colon étoient flottantes comme dans l'écureuil,
& elles fe trouvoient attachées l’une à
l’autre par un mefocolon qui avoit très-peu de largeur.
Enfin, le colon paffoit obliquement derrière
l’eftomac avant de fe joindre au reétum. ( M:Daubenton).
Vimeüin grêle a quatre fois & demi la longueur
du corps de l’animal (M. Pallas).— Dans
l’individu que_M. Daubenton a décrit, cet intestin
avoit deux pieds de longueur. Sa circonférence,
dans les parties les plus volumineufes, étoit
d’un pouce trois lignes dans le duodénum , d’un
pouce deux lignes dans le jéjunum, & de dix
lignes dans l’ileum. — Le cæcum étoit long d’un
pouce neuf lignes. Sa circonférence étoit de deux
pouces fix lignes dans fa partie la plus large , &
d’un pouce dix lignes dans la pins étroite. — Le
colon St le reétum , pris enfemble, avoient onze
pouces de longueur; leur circonférence, dans les.
parties les plus volumineufes, étoit de deux pouces
dans le colon, & de dix lignes dans le
reétum. .
Le cæcum & le colon du fouflik teffemblent
beaucoup à ceux de l’écureuil ( M. Daubenton )
& du bobak.
Le cæcum du fouflik eft court St très-large;
fon plus grand diamètre fe trouve près de fon
extrémité ; cet inteftin 11'eft point divifé intérieurement
en plufieurs cellules comme le cæcum du
bobak. Il n’y a point d’appendice vermiforme.
Le colon eft très-large près du cæcum; enflure
fon diamètre diminue par degrés ; de forte qu’il a
la forme d’un cône dans fon quart fupérieur. Cette
portion conique du colon eli divifée en plufieurs
fegmens pat des étrànglemens parallèles Si tranf-
verfaux. ( M. Palias ).
1027. L’anus. Voy. n°. U29.
S e c t i on h u i t i ème .
1031, 1031 & 1038. Le péritoine ; fes iuplica-
tures. L’épiploon. Dans l’individu que M. Dau»
benton a décrit, l'épiploon étoit très-court. Cet
organe enveloppe l’eftomac ( ri“. 996), Se il a une
forme réticulaire.
On trouve, comme dans le loir, dans le lérot,
dans le bobak, & c ., un feuillet grailfeux de chaque
côté de la région lombaire. En automne ces
feuillets font très- chargés de graiffe ; mais au
printemps , lorfque le fouflik fort de l'état d’en-
gourdiffement dans lequel il a paflé l'hiver, ils