
s’articuloient entre ta cinquième & la fixième
pièce du fternum. { P a l l a s . ) K '
1 14 & ‘ l 1 5. A r ticu la tio n Jlernale & fcapu la ire de
ta clavicu le. La clavicule étoit attachée au fternum
par un ligament très-mince, cylindrique & peu
ferré 5 mais elle tenoit à l’omoplate par deux li-
gamens. L ’un de ces ligavnens étoit très-épais;
large & creufé légèrement du côté de l’acro-
mion ; l’autre étoit très-mince , & cylindrique
vers l’origine de l’apophyfe coracoïde. ( ibidem. )
F O N C T I O N D E U X I È M E .
J r R Î T A B I Z I TÉ.
1 4 1 , i y i , 1J7 , 180, 181 , 182 , 183, 186
& 201. Le s mufcles en général. R é g i o n II. S E C T
IO N V III. Cutanée. R é g i o n I V , S e c t i o n I;
cutanée. R é g i o n IX , S e c t i o n s I & IL T h o -
ràchique antérieure ; première & fécond é couches.
R E G IO N X ; thorachique latérale ; R É G IO N XIII ;
L e dos 3 la partie poftérieure du co l & des lomb
e s. R é g i o n X X I . L e coccyx ou la queue. Quatre
mufcles peauciers, fitués de chaque côté du
corps, fervent à mouvoir les prolongemens de
la peau ( np. 12 y ) qui forment les ailes du fapan.
1. Le premier eft une bande mufculaire qui
fe fépare des petits mufcles cutanés qui entourent
la bouche & la joue ; ce mufcle defcerid fur
la partie latérale du col en côtoyant le bord du
prolongement de la peau qui s’ étend entre le col
è z les bras ; il fe termine par un tendon très-
délié qui s’infère au carpe.
2. Le fécond mufcle qui fert au mouvement
des ailes eft très - confidérable 5 fes fibres fe répandent
en rayonnant, depuis l’aiflelle, dans l’ex-
panfion de la peau qui eft tendue entre les bras
& les cuifles.
3. Il y a une bandelette mufculaire qui côtoyé
le bord de cette expanfion cutanée , depuis le
petit offelet en forme d’éperon ( nos. 6 0 & 6 i .ÿ
qui eft dans le,carpe , jufqü’à la jambe -ou patte
poftérieure. C e mufcle fe termine & s’infère
par un tendon très-court à la bafe de l'os moyen
du métatarfe.
4. L e quatrième mufcle n’eft aufli qu’ une petite
bande charnue , fituée entre Je pli de la
cuifle & la troifième vertèbre de la queue. Il
naît du calcanéum par un tendon très-grêle, s’étend
dans l’expanfion de la peau qui eft entre l ’extrémité
poftérieure & la queue , & il s’infère par
fon autre extrémité , qui elt également tendineu-
fe , le long de la troifième vertèbre coccygienne.
( ibidem, )
Les mufcles pe&oraux ne font pas très-forts.
L’externe ou le grand' pe&oral , fe continue avec
les mufcles du bas-ventre par un faifceau de fibres
qui eft très-confidérable. ( ib id em .)
â iy . P a r ticu la r ités relative s a la marche & aux
mouvement. Le vol du fapan n’ eft qu’ un faut
très-hardi par lequel il s’élance^ obliquement du
fommet d’un arbre dans le milieu d’ un autre ,
jufqu’à plus de vingt verges de diftanCe. Ces
mouvemens s’opèrent avec d’autant plus de facilité
, que les prolongemens de la peau qui font
fur les parties latérales du corps de cet animal ,
fe trouvent alors tendus par l’écartement des extrémités
& fervent à le fufpendre en 1 air. Le
fapan a tant de confiance dans cette faculté que
la nature lui a donnée, qu’ il defcend rarement
à terre fi ce n’eft pour rendre fes excrémens. Lorf-
qu’on le met en liberté au milieu d’un b o is ,
il s’enfuit très gauchement, en redreflant fa queue,
& comme par fau.ts ; dès qu’il rencontre un arbre,
il s’efforce de grimper deflus avec une vi-
tefie extrême , & comme par faccades , tantôt
en ramenant fa queue fur le dos & tantôt en
l’abaiflant. Lorfqu’il tombe d’un endroit élevé ,
il fe foutient en l’air par le moyen des expan-
fîons latérales de la peau dé fon corps, en fe
balançant de différentes manières, & en fe di-'
rigeant par les mouvemens de fa queue. ( ibid. )
Ces animaux fe tiennent fouvent a fils fur les
fefifes comme les écureuils. Ils portent auffideurs
alimens à la bouche avec les mains, ( ib id em . )
F O N C T I O N T R O I S I È M E .
C i r c u l a t i o n •
S e c t i o n , p r e m i e r e>
234 & 236. L e coeur en général3 f a fo rm e , & c.
Le coeur avoit une forme arrondies il étoit du
volume d’une noifette. ( J . G . Duv ernoy . )■
242 & 244. L o r e i lle t t e droite 5 le trou ovale.
Il y avoit dans l’oreillette droite un trou de
forme oblongue ,• il reffembloit au trou ovale ,
& fe rendoit à la veine pulmonaire. ( ibidem. )
256 & 270. L e s v a lvu le s veineufes des ventricules
du coeur. Ces valvules n’exiftent pas.( ib id . }
F O N C T I O N Q U A T R I È M E .
S e n s i b i l i t é .
S E f o 'T I O N S E P T I È M E .
784, 78 5 , 79 9 , 8 c i , 813, 8zi & 821. La
vue & les y eu x en général \ la membrane ‘clign o tante
; le larmier , le globe de V oe i l , f a forme 3
d ir is 5 la prunelle ou p upille. Les yeux font grands
& faillans s ils reffemblent entièrement à,ceux des ;
chouettes ; c’ eft pourquoi le fapan refte tranquil e
pendant le jo u r , & il ne fe promène que la
nuit, comme ces oifeaux. ( ibidem. )
Les petits naiflent les yeux fermés; ils reftent
aveugles pendant plus de quatorze jours ; ce dont
on ne connoît pas d’exemple parmi les autres
quadrupèdes: ,( ibidemé) .i.
L ’iris aune couleur noire- ( ibidem. )
La prunelle eft très-large. ( ibidem. )
La membrane clignotante eft mince, étroite,
cachée dans lé grand angle de l’oe i l , & noire
dans' fes angles, ( ibidem. ). .>
On obferve à la partie inférieure de 1 orbite
un conduit excréteur , qui fort d’une glande fî-
tuée dans cet endroit. ( L G . D u v e r n o y .)
S e c t i o n h u i t i è m e .
833. L ’oreille externe en général ; f a fo rm e s
petite expanfion. triangulaire, qui s’étend dépuis
la mâchoire jufqu’a u 'b q s f la p lu s grande largeur
de ce prolongement eft du'côté du bras ; la pointé
ou le fommet du triangle répond à la joue. 20. La
i plus grande étendue de la peau qui forme les ailes
remplit l’intervalle qui fe trouve entre les extrémités
& c . Les oreilles font courtes , prefque rondes >
très-larges & tiès-minces. ( P a lla s . ) '
Dans le Tu jet que ,M. Pallas a décrit, les
oreilles avoient huit lignes & demie de longueur
depuis leur bafe , & fep.t lignes demie dans
leur plus grande largeur.
S e c j i .o n n e u v i è m e .
868 , 871. &- 8 7 2 . L e n e i en g é n é r a l} le s nar ines
cf. la clo ifon qui les fépare. Le nez eft large
&fphérique. Les narines font recouvertes en partie
par Une cloifon mobile, qui elt formée par un
repli tranfverfal de la peau , & diviféepar un fil-
lon profond. Elles ont la forme d’un croiffant.
( P a lla s . )
S e c t i o n o n z i è m e .
877 , 878 & 879. Vépid erme j le corps muqueux
3 fa couleur ; le derme ou cuir. Les paupières
font très-noires 'du.-côté des cils, & blanches dans
le refte de leur étendue.
On trouve quatre callofités dans la paume dé
la main-, une très-groffe vers-le carpe , les trois
autres près de la bafe des doigts. Il y a aufli
quatre callofités dans la plante du pied ; elles
font toutes fituées vers les doigts.
Les prolongemens ou replis de la peau qui
forment les ailes du fapan font difpofés de Ja
manière qui 'fuit. On peut les divifer en quatre
parties relativement aux diverfes régions auxquelles
ils correfpondentde chaque côté du corps.
i°.Sur la partie latérale du col, la peau forme une
antérieures & les poftérieures. 30. Sur la
partie externe du carpe on voit une efpèce d’aï-
lerori , qui eft formé par une petite expanfion
cutanée, arrondie & frangée dans fes bords. L’éperon
ofleuxdu carpe; (n ° . 60 & 61. ).foutient ce
petit prolongement. 40' Enfin, un repli de la peau,
tendu ehtre les cuifles & la partie fupérieure de
la queue, termine le contour de ces expanfions,
& unit jufqu’ à; un certain point l’ aile du côté
droit avec celle,du côté gauche.( ib id em .)
883. L e s diverfes fo r te s de p o ils . La fourrure du
fapan à plus d’ analogie avec celle du loir qu’avec
celle de l ’écureuil 5 elle eft touffue, très-douce
&: fans confiftance. Les poils qui la compofent
ont environ neuf lignes de longueur fur le dos ,
& à-peu-près cinq lignes fous le ventre. Ceux du
dos font bruns vers leur racine, & d’ un cen-
dré-blanchâtre vers la pointe ; de forte que chaque
poil eft de couleur cendrée près de l’extré-
vmité , & blanchâtre dans l’extrémité elle-même.
Les poils de la partie inférieure ou antérieure
au corps font parfaitement blancs ; fous ces poils,
près de la peau eft caché un duvet de couleur
brune. Les prolongemens de là peau qui tiennent
lieu d’ ailes ( n°s. 877 & fuiv. ) font bordés dans
toute leur longueur d’uné bande de gris-brun
qui fépare la furface fupérieure ou poftérieure
du corps qui eft de couleur cendrée , d’avec la
furface inférieure ou antérieure qui eft blanche.
Les pieds font blanchâtres vers leur extrémité.
Les poils de la queue font blancs en deflous ou
en devant & d’ un cendré-pâle en deflus ou en
arrière. Ils font noirâtres dans leur extrémité, &
très-longs. Les jeunes fapans ont la queue cylindrique.
Ceux qui font adultes -.l’ont large &
en quelque forte applatie , parce que les poils
s’écartent des deux côtés comme dans' l’écureuil.
Les mouftaches font plus longues que la tête
( elles avoient ’deux pouces quatre lignes de longueur);
elles font noires, roides & rangées en
cinq ordres. Il y a deux foies placées dans 4a
région du fourcil, au deflus de l’angle interne
de l ’oeil. On n’en voit pas fur les parotides ni
fous le menton.
Le nez eft velu ; les oreilles font prefqu’en-
tièretnent nues. Les pieds de derrière font très-
; velus en deflous , ou dans la plante, excepté dans
les endroits des callofités.
La couleur du poil eft conftamment la même
dans toutes ’ les faifons.
Les petits du fapan viennent au monde fans
poils, ( ib id em .)