. Foudenn ar-
jbriffeau ufité:
fwur .'teindre jçs on|les, •’
ïteleyement
jâe la côte de
Barbarie.
V O Y A G E
facré>,;peut-être parce qu’il vit'communément des pc-»
tits ferpens qui font fi communs-dans ;le voifinagê, &
pour lefquels tous les negr.esf.ant une vénération fu*
pèrfMde^ûfe, I k me, pouvaient fouffidn: que jë kériliaffe
aufïi hardiment- leürsmarabousà mes plaifirs^ ils
me regardaient comme un forcier lorfque je les tuois
du prermer.coup ; car ils s’imaginoient que ces oifeaux
étoient invulnérables. Leur fuperflition alla même au
point que cfeaçün d’eux mer prédit que je rnburrok im
Failliblement dans la .journée, pour avoir commis un
li. grand crime, '
1 Cette aâioh ne m’avoit pas toison bonne ;réputation
dans l’gfprit des habitanâ de Mouitt : |fen ifqs: quitte
cependantjjour me promener plus loin, Jerdirigeai
mes pas vers le village de Guioel &c de Gueben y ou je
trouvai quelqueseuns'de:èes.:arbriflfeaux quel’ionimînamé
fèiideun dans le pays! s?eft une efpéihè $OEÏkariwi
dont les feuilles fervent aux maureles & mm
pour procurer fans douleur.a leurs ongles un beau coloris
rouge y qui lè. loutientjjufqU’a leur entiere^reproi
du&ion. De là je continuai ma routo jusqu’au sdlkge
de Del j puis je revins à l’éfcale. Lés bords du Niger
étoient alors couverts dans^cet endroit d’une ©^ece^de
petits poifïbnsià peine aufîj igros que la moitié d un
tuyau de plume d’oye : ils étaient d’une blancheur Sç
d’une tranfparence iemblablea celle d’un crijfal ri une
ligne argentée, fort étroite,• s’etendoit fur chacun de
leurs côtés. ... ■. an] f . '
Apres avoir paffé trois jours auxfàlinesdeGuebenn,
» fij tièuftrum ^Égyptiktn, el-hanaç yel ^
t&g- H-’ i
A U : S É 'N . É G 'A L. ;
j’en partislej 8 au foir. Je retournaiii fille du Sénégal
emfaifàn.t route* fur la pointe; de- Barbariêy ahn de^po-ù- Ium*
vôirikplaôÉE-iür ma carte;. Jecfis-près d^Éboklieues-à
pied;, en. côtay ant’felables: dans: tond Heurs détbtes,
depuis la barre fur la rive pgçidektkle du Niger juf-
qufau village dë. Gueutr, qm^rep®d^aq milieurde^1’iife
duSénégiL Ma pirogue me fuivoit terre Y terre:, Ss
la; ràageoitde piuspres qu’il ét©it pofEble, a&dfêtre
prête à me prendre quand mon iÿêmrnife ^ôtiyôit
barré par un ruiflèau T ou.par; quelqiies-uns de cés bou-
quets.épak de .tamaris:.& defanar qüiîGçoiiTent-çà & là
fur le rivage. Dans"' touteneêtte route je n&.yis-aurfe
chofèVque des crabes jaunes, ddntla terreétoic-nfbu-
Ve|te?^que:je parcourok quelqt^loisdesplâiiaes-deplus ! °
de cinquante. toiles: fans eoepouvoir découvrir Lefpacq
dqntpied. :.Le:lifeïjem?madtiró^o^^ étaloit Lurreèê faibles
,cawec;.£on agréable' verdure i, là pourpre de 'fes
fleurs,, qui fortoit admirablement bien funleurbland
ekeùr , ^ ^ fd it? ;une. broder^:mair*VËillêufe^ On-tôf
voyait .pour tous arbriflèaux que quelques tamaris | ld tr0UYent‘
beiièl-ojfar (2$»' le parétuviét (êy| ^d)e fànar (qj;, lë^par«
tïum tó^jhle conocarpus (6) j mais beaucoup derfobë*
Ce derniordonneretràiteàùnâ
efpece de fommiscradges. qui -fedogéiït ^ibiàs ifesbram PdufmSsïôiî»
'" ff^ConvB-WulüS cathacficus.^ folia roîüpdo flpj;e ‘puSBirreo.
rWm^Éidé «feOe ï*ÆftëriijX éÿjplanc.~ V.~
i x) &iisiel-oâar.,; J?,.' Alp. îÆj$ps. g&pfoj&ip
ecjnreïfitïl
nafeentibus. Plum. cat. pag.- 19. .j .3 ,
(<$) CotiàcatpBS Âinn. More. Çliff. pag. 485. ;
(7) Lobelia rrutéicèns porrulacæ folio. Plufn<
(S-) Icaco fruôlti ex albo rubefeente. P&w.ÿe/Zjpa^'..4 j;.