©blique.
Sa figure» j
Ronfie.
Demi-ronde.
Ovale & allongé
«,
Ses*3eoeÊ lèvres,
xxxviij D É F IN IT IO N S D E S PA R T IE S
coquille, lorfque fon plan, ou la coupe de l’extrémité dé la
première fpire qui la forme, fuit la môme direction que lé
grand axe ou la ligne qui pafleroit par le centre de la, coquille
d’une extrémité a l’autre, comme dans le Goflon (2. gen. f i
ni. 1. ) , le Girol ( 6. gen. xo. pl. 4 .) , toutes les efpeces de
Pucelage ( gen. 11. pl. 5 .) & quelques efpeces de Rouleau
(gen. i.pl. 6.). Elle eft au contraire oblique, lorfqu’elle eft
inclinée fur un plan qui s’écarte de la direétion de ce même
axe de la coquille : telle eft celle de la plûpart des Pourpres
(gen. 2. pl. 7. 8. & 9. ) , des genres dç la Toupie, duSabot
(gen. 6. & S.pl 12.), de laNatice, de laNérite ( gen. 7. 8. &y.
pl- 13.) & de beaucoup d’autres. • *
| Tputes les figures dont l’ouverture de la coquille des Zi-
maçons eft fufceptible, fe réduifent à quatre principales auxquelles
on peut rapporter facilement les figures intermédiaires
qui tiennent un peu des unes & des autres. Elle eft
ronde ou orbiculaire dans les unes, comme dans les genres
du Bulin (2 ,pl. 1 .) , du Cerite {gen. 4, pl. 10. ) , du Vçrmet
(gen. f.pl. ix .) ,& du SdbotÇgen. 8.pl. 12. (;demh'FQnde ou
taillée en demi-lune dans d’autres, comme dans laNatâce &c
la Nérite ( gen,j. è 9. p l i 3. ). Dans d’autres elle eftovuk ou
elliptique, comme dans quelques Lépas ( gen. 7.pl<2. 1. Li-
bot, 6. Dafan?7. Qival, &c. ) ,& quelques Pourpres (-^m. 2,
pl. 7.3. Pakel, 21. Jatou,/?/. 9. &c.): & fouyent cetteellipfe eft
rétrécie vers fou milieu de maniéré qu’elle repréfente Un trou
de fernire, ou, plusexaétement, cette figure que les géomètres
appellent caffinoïde, comme on en voit un exemple éanS ié
Goflon (2. ge/ù i.p l 1. ) Enfin elle reffemble dans d’autres à
une longue fente ou à une éllipfe allongée & reflerrée, comme
dans toutes les efpeces dePucelagè (gen. 11.pl. ç.},quelques
Porcelaines (4. Bobi, ç.Duchon* gen. 10.pl. 4.}, la plûpart
des Rouleaux(genïi | pl.6. ) , & quelques Pourpres (29 Sta-
ron, 34. Farois, 35. Genou pl. 9.), ' - Éjjj
Les bords de l’ouverture le divifent naturellement en deux
parties, fouvent égales, quelquefois inégales, dont l’une qui
eft à droite (o.GoSon 2. gen. i.p l r* ) s’appelle lèvre droite,
& ï’autrequi eft à gauche é. fe nomme: lèvre-gauche, Le
genre du Lépas (jpl 2.), & celui du Vermet ( p l i i.),font
les feuls des Lihiaçons dans lefquels-on ne peut faire cette
diftinélion,parce que les bords de leur ouverture font circulaires^
de même figure & de même épaifleur, dans leur con*
tour. Dans les .autres genres les deux lèvres font toujours dif*
femblables à'plufieUrs égards»
" L a .'lesireicfyioite ne change jamais d é figuré"dan§ bien des Lèvre droite,
efpeces,-elle eft toujours mince & .tranchante ( Kambeuf 'xv
gen: Yet, gen-. S .p l 3 , &c. ) , ou -épaifle (ÜPiétinggen. 4;
pl. ■ iv)|dmxs d’autres^ëlle fe replié ai un certain âge & fuïva^®
Certaines eirconftances ( Pouohet a^gçiu J.p l x.), ou bien
elleprend un bourrelet au dehors (Vojet 12, Jabik 13 JplS.),
ou. des dents» au-dedans f Barnet 1. gen. -y.pl. 10. ). Lorfque la
Coquille, vient à augmenter le nombre* de fes fpires ,-aprèss
que lalèvre droite a,prisrin bourrelet extérieur,ce bourrelet
refte dans l’endroit où il s’eft formé, : c’eft pour cette ,-raifop>
quedt’on voit tant de coquilles qui ont fouvent un bourreteo
(■ Saburon-8. p l 7. )"& quelquefois plufieurs ( Vc^èéxa., Jabik
13. p l'S .} répandus fàns^ordre fut leurs-fpires. Je ferai
remarquer que je n’aiæncore apperçu cette efpece de bourrelet
que dansLié&^ZîÂzhfQffir operculés», & il di®r€i;t|op des
futures élevées-fur certaines coquilles caflees-, comme scelle ,
que 'l’on voit fur leZfos de là, coquille /du Salar (8.p/.6. ) ou
du Téfan( 'jt'.phf.} ,-pour. qu’on puifle les confondre»
; La lèvre gauche- diffère eflentiellement de la lèvre ftroite^Llvregiuchei
en ce que , dans les, coquilles,‘à -ouverture droite,elle eft toujours
fermée en* tout ou-én .partie par la conVexité d^une pcuv
tion delà pr,ertT,iere, ou de.la fécondé fpire; Lorfque les* ipires
font tournées*horizontalement, ou roulées'de maiiiere qu’el*-*
les s’enveloppent & fe recouvrent entiereméht ou prefqu’ea-
entier les nnes dc les autres, c’eft le»c.ôté.de la/premiere fpire
qui fait toute la lèvre gapGle*;‘ul eft pour loi® arrondi, èc
formé'par une ligne droite ( Rouleau, i.pL 6. } , ou
convexe ( Goflon 2 ^ geji. 1 .pk 1.), (genl 11 Js
Quand les fpiÉesf ne.fe recouvrent que deraoitié^pu-, environ
j c’èftla fécondé fpire qüifforme la. moitîé'ïinférieure de
la lèvre gauchecelle-ci eft alors arrondie & convexe'dàù|
cette partie f Kamibpul 1. gen^ %pl 1. ) , 8r dr,qitë.pq creiife *
dans l’autre ( Minjac '6.pl. 7. ). Lorfquevles fpires ne s’appliquent
que par le côté de maniéré qu’elles ne fe coupent en
aucune façon ni les unes ni les autres: j comme dans le Ver-i