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d’un Coquillage avec les parties femblables d’un .autre
Co<piillagsjc.moÿen ,■ comme l’on fçait , le plus pion
pre .pour donner dé jà netteté & de la précifion Jà nos
epnnpilïançeSj 7^
Je n’affignè point de -caraétere particulier à chaque
genre que j’établis , parce que ; iesvcaraéteres particu-
Üffê qui font arbitraires^ parient quelquefois: sjB&t ae-f.
viennentifojùyent faux ou, équivoques lôrfqu’on vient
Vitt^vefnde nduvielles-elpecés tij’y- fupplée pàr rune
eXàélg3&, entière defcription .ÿ <elle. .tient lieu des "meilleures
cara^oçes , puifqu’elle l.esjraflèmble tous ^ IceU-xj
qui font arbitraires aufïi-bien quçcCeulx qui font réelçj.;
I^^ealraâfie^gquiî font déç£tt§ idans-
pece ou dans une divifiori de-genre j ne font point ré^
pétés dans les fuiyantes auxquelles elles ^nt: : ,£q#ri
munesT^ je, me contente, [pour éviter.desnépétitionSAy
de faire.remarquer;^sychplèsi-qtu leuf font particu-:
lieres^ôc-qui peuvtent en même remsJes caraétérifer M
les diftinguer dés autres^elpeces. J’ajoutè, encore à ia?
fin de chaque fè<5fion; ; quelques jremarquesrdans lesquelles
je faisr u^^oapnûlâtion';,, où-jrexpliqu^ ee?
l?^>Ç@qîdlla^s. qu’elle 'renferme ont d'eéOmm u n ,
qn quoi ils diffèrent de ceux des autres familles ,' 8c
fèlpewJofèife i j’emplotié le.Sf.cpmp#“'
raifpns & les rapports- prochains par lefquelsjdeux fa-,
mille^peuyent fe rapprocher; ,■p eu r, liefe plus intime-:
ment:, ccxmme; je l’ai déjà dit;*. toutes.le,§ parties de,.cet
ouvrage.
q |l^ ne jautre .uttention ; ai laquellet j’ai crû n,e,; devoir
pa-s manquer, c’eRîde.donner u .mes'.defcrjptionsitèutej
l’extenfion dont elle* étoient. fufoeptibles-, • afin de ne
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ïien laiffêr defirét dé ce qui péüt iritéreflèr. Elles feront
même afîêè; détaillbWpour quê'd’oU.^puiflè' comparer
enfèmble toutés'-les -partie.»’ dë-nOs.' Ç oq u ilfe^ ', ju-
gerde celles ^quiembrâfllîitéle pluS> gland?npmbïe de
rapports i-pour enfuite ,'foîis-autre eX;àtnem, en faire
différens arrangemens ou des;fyftêmes;&il me fembléf'*'
déjà voit tou s qês gens dont la fdçnceconfifle dansleé “
combinaifons .desméthodes , tous -ces retournêurs dè
fÿffême&( qu’on me paffe ce terme), travailler'à »donner
une: autre forme a{ ma diflribution , l’a'dapter a
lèurs1 idées;,•i&.laipréfenter enfuke.eomme quelque
ehofe de neuf, en y ajoutant un petit nombre-d’ob-
fervations; Mais pour leur éviter cette peine Rejoindrai
à'.ce traité npe -table de ;ces principales, combinai-
fons ,'par laquelle ils,-verront”.‘combien il eft facile
d’imaginer 'des arrangemens méthodiques , des fyftê-
mesyquand on polfèdé bien fa matière & quarid on efl
bonvobfervateur j ils verront encore par/cette table ;
que les fyftêmes'en hiftoire naturelle fè‘prêtent a
to u t, qu’iis.font rnépuifablesr,' 8c que le»Coquillages
feuls fourniroient par la combinàïfon dè‘ dix parties
différentes , pUi»décent fyftêmes femblables'a ceux
que 1’ôn‘Jait tous lés jo u rs ta n t-fu r les plantes-que
fur .les aniinaux> t8c les autres parties de l’biftoire
naturelle.
Rien de fi fréquent, aujourd’hui que ces fortes de
produélions’fbr d es fujets.yebattus , & rien de fi rare
que d’énotrouver/quelqu’une dont l’Auteur puifle.fe
glorifier,d’avoir appris quelque cbofe au public. J en
donne pour, exemple la plupart des ouvrages f y Hématiques
de Botanique qui ont patUidepuis.M. de Tour