i75o; que lesacaeies, ôçfies pains-de-finge. En allant de Ben
. Avsf' au ' cap Verd, je rencontrai fur ma route, à peu près a.
monftmêSxfe moitié' chemin, deux de ces derniers arbres encore plus.
gros que ceux que j’avois admiré aux environs de î’ifle
du Sénégal. Je mefurai leurs troncs avec une ficelle,
& je trouvai à l’un foixante & feize pieds, & à l’autre
foixante &dix-fept pieds de circonférence, c’eft-a-dire,
plus de vingt-cinq pieds de diamètre. C’efl: ce que j’ai
vû de plus merveilleux en ce genre; & il l’Afrique: én
montrant l’autruche & l’élephant s’eft acquifé ïa julte
réputation d’avoir enfenté les géans dès animaux , on
peut dire qu’elle ne s’eft point démentie à l’égârd des
végétaux, en tirant de fon feinles pains-déHfmg^~qM
furpaffent infiniment tous les arbres exifians
d fiu i, du moins dan-s les pays connus, & qui font
vraifeinblablement les arbres les plus anciens du: globe
terreftre,
Nids d’une • Aux branches de ces arbres étoient fufpendüs des
nids qui n’étonnoient pas moins par leur grandeur. Ils
avoient au moins trois pieds de longueur 9 & reffem*
bloient à. de grands paniers ovales, ouverts par en bas,
& tiiTus confinement de branches d’arbrés ajTez gtoffes.
Je n’eus pas la fatisfadion de Voir les oifeauX qnllés
avoient conftruits j mais les habitans du yoiunagé
ftl’aflhrerent qu’ils avoient affez la figure dé-cette efi
pece d’aigle qu’ils appellent ntann. A juger de la gran*
deur de Ces oifeaux par celle de leurs nids, elle ne
de voit pas être beaucoup inférieure a celle de l'autruche.
Tewein des ' La vûé de la double montagne du cap Verd étoit
g g L * leteul moyen que j?ayois pour diriger mçs pas dans
WmSm
Avrao
cette vaile plaine ; car les fables y étoient tellement
agités êé tmfll^prtés â’üh! lieu' a p&M^ë pirlèfe V^ïlisv
qu’il
aucunefiracëmarqüëë îles'érninencèà iêêm®'qQê jrè ifën-?
Controis quelqûelbis>*âu lieu de ifeqgptdpr,- ne f e
y Oient qifà m^gâïè^nM’îSé'yes
teur grande imiformité. Elles portoient pour toute
>y^iureideîf a^brffieauxtëptïhis dâhsl^MdélOüS teVen£
de boîs -de rCnette (ï^F-Je-marchels fiiffi quelquefois?
dans des >'çh&m |>sr:trèstvafies ,-lèmés naturellement d’ùne
el^te^^banlfclpâf tiénlterë -pây|i^e+qui me ^pariill
fli croffftdep
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plantes <fe tellejefeecequ’elles fuffint^-:pabï*^ftssrdaîâ
leur été ligfe^ii: Sfevl-vaCh^
il forméqïn’àtbpfll^
& tes fetbMii'foiîrd’ûn- ïougeètfé v dB
répaadént - iuiiêP odeur dev iëxt#êfiim^n| ^raÜ
cieuterpes fables* qüolqiteimohites &déplarésà ehaquq
infta^typrodfâiMent^btèifieaucoup dSkitres^étites
plantes!, & iur-toètidês chiendents qiti ënïcouvbMêlâ:
prefque tqute la
Mes promeï&dsspêsplus'Otdïnàieesrétoienndarisla Ft»êtd?pa^
fpr-êtrde Krhtfipfane'|-rqué;j^ppellpis^aufllî -la? foïuêt fdél “ erSf
palmèér| jj-parce-qu’en effet-on' y" voit-,peu: d’autrés
arbres* plie commênee kuneîpêtitê déMï^ieûedjt^viil
lage.:de*Ben jfièpéfond jufc|uôS'k ^feax dieues dtos ïfefi
y ers- lé moidy enlfaîfàht -umdlèffii-eeteley &:• pâflant h
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