Ç O Q U I L L E .
13B C O Q U I L L A G E S
Buccinum bilingue oaajas’ïenjjç , ex.rufo jnebulatüm muricatum
cènfe. Lijl. ÙiJl. LanchyÙtab, ,1 7^ ' ' '
Buccin,|m. bilingue, grave, iabro eraflô fiyèV pulvinato , &C
ftriis. & mtaticibus ; , ,
Buccinuna atnpaliacëtim ^"grancle variegatum,, çlaviculâ excrenio plana ,
:. levitetque muricatâ.
Alata lentiginôla, malalcenfibus Bia |7<?gr* rrr»
arliiQr.XQ}>~$j. jîg.,Q* . u^^idûhh'Jta j'< ■•■ v ■ *
Marex.intuS rübefcens., eatus xnactnisEeus, iàngai%ej^&^Wlgiw9¥s
cuTîs contenus ; cortioe tuberofo & afpefiQ >.,oj:às labrs
mmefcen£e,.und.ofis,fiiïubü»arcviato, Sç i§uçro$i^cuâWMVolutiongs
ferb r^îffer obregehte. MufÏKïrk. ^ .
Murex dorfo ruaa£o & tribus verrucarum ordimbus eXaipctatO» üàJreA-
■ • . v , 1
MurëxRrïatuà fügolus & ïm bm ra^ '^ e jàd «ttijmâm lçiram
gacà, &tvttn appendice (finiri lapins anricfllavuti') Ttï ipiris adhæ-
rente ajuniiâ mUriatttis. Long, àtetb. pag. *x-p.u ’ • ‘e*- ‘ ' I
Rocher garai de rides & de tubercules par étages. Sa lèvre fort- eni fermé
d’aSe »A uouleur-â fond blanc eft mêlée de (pielcpres tafches brtïnes.
Hift. ÇanchyLpag. 4! ph lo.'j^S.'C.
Murex ftriatus, rr^ofbs, pàpiliofasj 8ç tuberâfus., ëx'%lbfdo' & terre’o
colore depi&us. Guaki Iridxpagstk'tâb* A. ,
JLentigo ; mfrtriçQ|§ft3 fuper alboeofore fiavot, cinereoV diSfeéh18 *,?>***•
phü. Klein, tent. pag. 100. Jpeeÿi. . . f<* •
LenrigQ tennis 5 ex rnfo nebùlara jJüAetxpEguJdÂKJpec. ffj£*
Lentigo gravis, Iabro crafto, feu piüvirtato ; Lifteri. Ejufd, iîàd*jfpec. 3»^
Belon a appelle ce coquillage des noms àePuppuray'Rojpr
cera , Ogniella, 8cc. "Rondelet lui a donné celui de CàmAy^
lium , prétendant que c’étoitLle r-i?ônehylium de Diofceride
& des Anciens, 8c il a tranfporté les noms de Rancira 8c
à’Oghiella à une autre efpece de Pourpre à long canal, qui
approche beaucoup de celle que jTai décrite fous le nom de
Bolin(x). La difficulté que les Modernes ont .trouvé a concilier
ces deux Auteurs, & à certifier la connoiffancedu vrai
Cbnckylimn des Anciens, leur a fait fans doute abandonner
ce nom, que nous ne voyons nulle part depuis Rondelet. Ce
font'les mêmes raifons qui m’ont déterminé à donner à ce
coquillage le nom de Kalari.
Sa coquille eft des plus épaides 8c des plus pefantes. Elle
a environ huit à neuf pouces de longueur, & moitié moins
de largeur.
(1) Vbyta la page ïï& I
O P E R C U L È S. 1:39
‘ 'Les onze fpires qui la compofent font applaties 8c même' Spire*»
Un heu creufées'dans leur milieu, 8c forment une efpece de
pli en débordant les unes fqj: les autres. Elles font marquées
en' bas de'qiïatre ou cinq filions peu apparens, & d’un rang
de bout®!®ou de gros tubercules obtus 8c arrondis. Ces tu-
berculesSfont-placés ^ dlns’ la partie inférieure de la première
fpire,'àû.:lieu*cjué'dansles dix autres ils-couronnent leur
partie fupérieare'; -ilsiparoiffen*t(en creux dans l ’irif#iêur dé
la coâlÀlle.' La première fpir&éfl: ericore ondée ou marqué©
de plufieurs plis-fort inégaux, 8c quelquefois,de deux à
quatre rangs de pareils mberçiiles. |
Le fommerêïf âe moitié plus large que long, 8c une fois Sommet.
&-®î; quart plus court que la-premi'ere fpire.
L’Ouverture forme une éfpéoe de parallélogramme fort[ Ouverture.,
retréct en* dedans,-dont la longueur eft quadruple, de fa largeur,
& triple de,, là longueur' du fommet. Êllè fe termine
en haut par un canal cylindrique médiocrement long., fans
échancriire, aigu à droite, arrondi à gauche', 8c 'recourbé .
tarflôï fur la droite en dedans ÿ tantot Cur la gaüohe ep î
deho^fl^
' Çëtié'oiivéïture pjHFdîtfbrà<éVafée’ âu dchonl, pirCt" qup
la lèvre droite s’étend confidérablemenù Celle-ci eft très-*
épaWetfT obtufe fur fes- bords g quoiqüe’fans b’oérrsdet, 8c
plié#iVers le haut pour •
rierë -F.' fèrtcèurte 8c demidyllhdfiique, EMe^iëaèiid eh bas
fur la fécondé fpir'e, 8c quelquefois jufques fur la troifiéme
qu’elle én deux parties.
* La lèvrp gauche eft droite, c’eft-à-dife qu’elle n’éft nufà
lenjent çreuféeen are vers fdn milieu, particularité que je
n’ai remarquée dans àr|tei|iié-':ÔëSs jufqu’ici,
Elle eft obeufe, arrondie j 8c recouverte d^une grande lame
4 u:p#i lë‘ plus parfait, * ■
Lorfqu’on tire fraîchement cette coquille de la mer j elle Përioflè.
eft enveloppée d’un période roux 8c inince, qui étant
finlèvé^laifle voir fm fhné fariw|4fhrleqi^ fonttTéîmnduês Çoulgna
quelqu^îhàfbrùfës'lftahdiës^ôééêsf'Oâsdéc^VM êi£dorè
dans quelques-unes une-bandé â-Une* trfe-%elle'ëaiwifioni
qui sefehd fur les tuberculés. Intérieurement plte eft blàn-
çhe » mais lés hordë des deux lèvres fe teignent d’une couleur
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