C o q u il le .
Sj>ï<es. ;
•Ouverture.
Couleur.
COQUltLE.
. Spires. '
Ouverture.
Opercule. '
Couleur.
192 C O Q U I L L A G E S
Nerita ftriata..Lang.-meth. pag. 5 3". ( Ilconfond cettë efpèce avec la |Ée*
• ^ceâent&jt/'
Platyftotjïa' ère fimplfci : fulcatum ; & pun&atum •, maculis atris'fifiipert
fnpiçulif flavidis ex piolore purpprep, Bopanpi. Klein, tent. ppg.Jt^.
La coquille du Selot a tout-à-fait la forme dé la précédente
; mais eüe n’a que neuf lignes de longueur :\elle eft
beaucoup moins épaiffe, & relevée de qumze groffes canes*
lures qui tournent fur la premièreTpirèi”
-, - La lèvre droit^^le^auverture. nlasnquè dix dents ; & Ijl
lèvre gauche eft liffe fur fa furface, &,bordée de trois grofféis
dents échancrées ôc comme partagées en deux a leur ex*
trêmité. f .
TroisL copieurs différentes Jp| rouge, le noir & le blanchâtre,
font également répandues fur toute.fi furface extérieure,
où elles^’étendeftt par marbrqres ondées.
* 5- L E |
Cette derniere éfpede dé Nérite fè trouve ,^avec- fa-précé-
dente, autour des ides de’la Magdelaine, mais en petite
quantité.
v Sa coquille n’a qu e lix lignés de Ignguegr. ‘ ",
Ses fpires /ont au nombye de trois, & fi applaties. que. le
fommet ^tféHësfforment nè s’élève pas au dehors., La première
fait voir vingt caneltfres affejz larges, mais Tp^ap-
platîes^
Les deux lèvres de l’ouverture font liffçs & dépourvues
4e dénis, "
Son opercule-eft liffe & uni par-deffus : il porte à ftfâ^ëx-
trêmiteTmpérieüre deux dents affez -gloffes, m&is courbées 8c
beauçoup plus pipprôdteësqüê dans la première efjpé'eC m;
Sa ebuleur eff noire audehors, blanehç au dedans. Ôt jau»
pâtre ou livide fur la lèvre gauche,
REMARQUES
O P E R C U L É S . uAg
R E M A R Q U E S
S ur t e s L im ü t ç o ns O p e Rd u t Ês,
l?Ar la manière dont j’ai rangé-les Limaçons Operculés, on
voit que j’ai d’abord commencé par c-eux-qui qnt l’opercule
le pl us petit, q’eft-à-dir e j p ar ceux qui fe rçipprq,c|>epit d avan-
■f age.d.esjÙnivjalves, peux 4 onjt
l ’operfcule eft le plus grand par rapport à la coquille, c’ejjt-
à-dire, par peux qui ont le plus d’affinité avec lés coquillages
Bivalves.s 'l'
'i Cette feéjtion pourrpit être encore divifée en deux familles,
fçavoîç,: . J
Premièrement, celle dont les animaux ont la trachée faite
en canal ou tuyau,tels qûe font le Roulçau, la Pourpre, le
Buccin & le Cérite; On pourroit, l’appeller la famille des
Pourpres, à laquelle on voit que, fans, avoir égard-àil’opet-
cule, les cinq derniers genrésdçsÜnivalves, l’Yet, la Vis, la
Porcelaine, le Pucelage^ le - Maritelet, fe joindraient naturellement.
T o u te s ca|'â^eres-que.^’ai dit être communs à
ceux-ci, J.% font auïîî aux Operculés don$ il eft queftion } il
n’y a que l’oper^le-quelles djftingue.
, - JL a fçconde famille dés ’ Lifiiàçéns Opercules feroit com?
•pofée des cinq^ënreâ feftans j fçavqir, le permet, la Tôupi^’
le Sabot, la Naticè & la Nérite,4 ont la trachée eft,fort courte,
8c ne forme oui du points prolongé
au dehors. VoiciTés ^m.eféres qui leur font communs.
f°. Leur coquille eft toujours tournée; .én.fpiràle, & fans
aucune apparence d’échancruÈèfqu de canal à l’qiiverture.
a?^jL’apimal a deux mâchoires à la bquebe, fans aucune
apparence détrompé., L
3 °* La trachée & l’ouverture de l’anus le trouvent placées
conftamment fur la grotte al/
Epfîn çes animaux fe: nourriffent communément de
fubftances végétales.
Il fuit de-là qu’il y a beaucoup.-;dè rapport, entre ces animaux
& les fept premiers genres^ des Limaçons Uni valves ;
qu’ils n’en different, pour ainft dire, que par l’operculé de
B b
I,
Rouleau,
Pourpre. BucSpJ,
Cériïe.
■ : ï 1.
y*érme&,
Toupie,
Sabor.
'Natjee*,
NéAej ■