SECTION PREMIEREDES
LIMA ÇO NS S.
LE s Limaçons Univalves dont je vais traiter dans cette
première feéhon, forment douze genres, qui,confédérés ;
à nftfon de la pofition de leurs yeux, pourroient être réuiftsi;
*èn^in|:p^tes faftples fubaltemes, fçaVôir:
i°- Ceux qui n’ont ni yeux m! La GûndolE, Genre u
cornes. J
'2°. Ceux qüîont Seuxcornes,7 Le Bclin. Genre 2«
& les yetiE L® " f*
fur leur* côté interne. 3 Le Pietin. ~ - 4k
■ 50'. Ce&x qui ont quatre cor- 7
nés , dont, les deux extérieures >
L e L im a ç o n .
portentJés yeux fur leur foçioeet.^
L ’O r m p e . I i
4°. Ceux qui ont deux cornes,! l e Levas. *
& les yepyplacésàlegrTacme ^ ƒ L’Ÿet. -
fur leur côté externe , ou par der-! j^A y ISi *T
nere.
6,
m8
.
9*
5°. Ceux qui ont deux cornes,! La p0RCELAtnE^, - 10.
& les yeiix pofés un peu au-deflus J L e pücAX b lv^ - n .
de leur racine, & fur leur cote! l e |Vjantelet. - 1 - 12»
extern. ƒ
G E N R E I.
L A G O N DO L E.' 'Cambium.
T /Ordre que je me finis propofé de fuivre em parlant des coquillages
, exige que |e çpmruençe d’abord par ceux qui fdnt
le moins compofés, tant dans la forme de l’animal que dans
celle de fa coquille. Si l’on ^examine ^coquillage qu’On ap~
pelleOondole , on ne ^ra -a]a.Cune difficulté de lui donner la
premiere place, & dé le faire marcher à la tête desXJnivalves,
à caufe de la implicite de fa ftruéfcurê. On n’en commît que
deux eipeces fur la côte du Sénégal: - '
I i v EE S O R M E T . PL 1.
Rien ne reflemble dayantage à un ongle què la coquille du
Sormet repréfentée aux lettres K. C.D. Elle eftovale, extrêmement
mince, 8c fort petite eu égard au. corps dé l’animal,
dont elle* recouvre à peine la moitié, étant attachée fur fa
partie poftérieure en D. Au dehors D. K. elle eft êbâYexé*
polie & lüifantê; mais lorfqu’on l’a a r ch é e , & qu’on la regarde
en dedans, on voit qu’elle eft concave & aifez tranfpa-
rente. Ses bords C. C. font repliés en dedans, 8c forment une
çfpece de bourrelet qui régné tout autour, excepté dans fon
extrémité antérieure-: celle-ci eft arrondie & un peu plus large
que l’extrémité poftérieure, qui paroîrcomme coupée & for*
mée. par unedigne droite;-Sa longueur d’une extrémité a l’autre
eft "d’environ cinq lignes,* 8c fa largeur de .tr.ois.
On ne diftingue dans l’animal de cette première efpece,
aucune .partie qui ait rapport à ce que l’on appelle .têtu, cornes
, yeux, manteau, dans fes autres limaçons. Tout fon cçrps
T. E. D.. n!eft, à proprement.parler , qu’un morceau de chair
mufculeux , affez ferme, 8c coupé en un demi-cylindre arrondi
à fes deux extrémités. Il eft convexe en deffus E, applati en
deflus P , 8c creufé fur les côtés par deux filions très-profonds,
qui s’étendent dans toute fa longueur qui ne pafle guères dix
lignes. -Sa largeur êfts3%àlè par-tout, d’èttVirOn trois- lignes.
A l’extrémité antérieure du corps on apperçoit lin: grand
trou rond B , pércésdans le milieu de fon épaiflèur. G’eft la
bouche de l’animal ; mais il n’eft pas poflible d’y trouver aucune
mâchoire, ni les dents, q
On voit .encore ftir le côté droit du cor^s, fort proche de
fon extrémité poftérieure ÿ une ouverture ronde A qüi dbnne
lifte entrée libre à la refpiration , 8c laifle une fortie aux éxeré-
mens:c’eft l’anus. .
- Depuis cette ouverture latérale jüfqu’à l’extrémité où eft
placée la bouche , le deffous du corps dé l’animal P l ui fen de
pied pour fe traîner. Cepiedn’eft diftingüé du refte du corps
que par les deux filions latéraux dont j’ai parlé ci-deflus. J
A ij
C o quille.
Animal.
Corps,
Bouche.
Anus.
Pied.