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.1.7p. pendu fans pouvoir quitter les.feuilles ni tomber. Pat
”Av“1' ce moyen la fève qui fort de la tigé coupèe, coule le
long de^ feuilles , & va fe rendre, dans le pot où.elle
s’am^fléi, | JïiQÏ oai,
Secondeina-. | La féconde manletedétirer:1e tin dé palme fe réduit
a faire un trou rond au-deffousde la.tète de l’ar-
bre ÿ au lieu de là eôUper d y î n tîoduir e (quelques
feuilles IpMees yqUi- fervent'de goutiere ou de canal,
pour enduite idlicpieurüansiÊ>j?o.t qui lyreU attache'.
| Ces deux pratiques font faciles à exécuter à.l’egard
du datt'iér, dont on n’attaque, que les yigessqui n’ont
pas plusd© cinq pieds de hauteur. Mais lorfqù’ibs’agit
■ de tirer le vin d’un a£bré;-ttés^aut y comnie' du paf-
mifle, on a beaucoup plusde-pefneiBLebnigE^ont
un expédient merveilleux, pour y ■ moMer:dC[s:fè;fe?-.
vent d’n néfangle d’ecorce à&Mkukinia:^ om dé> feuilles
de palmier amorties ' au foleily .'battue^rjfertEèfléêsÿâe
trois travers der dôigrde largeur» L’unadesf boutà efl
-percé d’un oeillet, dans lequel entre un batonnet.atta-
Jèhé/ èn travets^a: l’autre bout , .pour faire .f ofEce de
bouton » Cette fangté ne doit être ni trop fbupLe ., ni
trop roide : il lui faut un leffort fuffifanr pourl’èmpé-
.çHer de trop plibr. "Elle fait comme un cercle de deux
pieds & demi de diamètre p qui lorfqu’il efl tendu par
îé corps dé l ’ho mme & celui de.l’arbre , devient un
ovale qui faille environ: unpied & demi de diflance
Maniéré entre les deux. Avec cétte ceinture, ils fe lient pour
dom les "è-;.ain£ dire à l’arbre, Ôc montent en,s’aidant d’abord des
W tearbresr-^ÿè(fô r pufe des ^enbüx &c des mains \ jnlqir a ce* que: la
partie de la.fangle qui appuie fur l’arbre, fe trouve au*
delîbus (de celle qui en foutenant leurs reins ou leurs
A p f Ê fsT Ê G A L. , o M
-tetipeÉé'ide fiége prouvent de
1 c® -en * badt k.pârieÆppoféfe^ qui
bientôt- aprèssÜ tï0UVe-èn60f^.:abâiM^Jaiiid^dbüS'<|e
yellfefdesi tfepnfr,; qui oraçv(^;^^é|cpar/
p i^ f êsidé|4^inoux. I^.'k'ngl4%q^ttt^glideri, p&rCe
qu’elle, efl. toujours bien tèridiie ent-re l ’&âmmé ôc^le.
te%nt;furleur.-tegi&7 ô f joüiflàns de iffliberté de
.leurs bras;, dis- coupent lesiêgimes;de fruits-qu’ils,-ont
deiyih ^pesies-dofendenf éni bas^ d’une
.corde : car ils. nîoubHentcjamais, en Montant de'portier
aveeeuxen bandoulière tout ce qui leur efl néceflai^e
pour c<b «avajf |:-Mnec@rde<,; un)t^uteau,:&adèsJcalé-
<pour remplacer celles qu’ils1ont retirées
plèiiiéside |iqueurl Laïfqtfils veulent defcendfe de dés
arbres ils font le.'contraire de -ce qu’ils1 -avaient fait
pour y mbnter:j,deftra-diré , qu’ils, abajfïènt de terbs
-.çn cçms la fangleiau lieu de la relever.' Leur promptitude
& ileut affurance -'dahs.cè métier fatiguant ; fait
aifez connaître quelle doit être leur fouplefïè, &.coitï-
biendk-font adroits p car on-ne dit- pas qu’iüeür.fok
jamais arrivé d’accident ||ddils;n’olit.deraindre que de
la part de là fàngle. qui pourroiefeitompte. - g
IJ ,kut que cetté efpece dé vendange: coûte peu de
peine aux nègres ,Tpuifqùe leur vin efl,à fi'bon marché
qu’on, en a fur les lieux plus .de quarante pintes* pour
dixfols, ^ M ÿ en tp q dn k TOoif iéile cèprix. Elleme
fè fait pas-toute dans.lemêmeltems ^ comme l’onfaît
celle du raifin dans les pays tempérés. Les arbres ne
*i.VarAWÊ;