§pn canal.
Piçérigijf.
Jnfç rieur.
x! D É F IN IT ION S DES P A R T IE S
m e t £ p Z . i i . ) , i l n ’y a a u c u n e d if tin é f c io n e n t r e l a l è v r e g a u »
c h e & l a l è v r e d r o i t e ; p a r c e q u e , ç o i p m e j e l ’a i d i t s c i -
d e f f u s , l e s b o r d s f o n t p a r f a i t e m e n t S e m b l a b l e s d a n s l e u r
C o n t o u r . 9 Ij w m S - y ? 1 _ ’
: Ce n’eft qu’à.côté de cette lèvre qu’on apperçoit l’ombilic
(Jônt j’ai parlé plus haut (pag. xxxiij. ): il femble qu’il en
dépend du moins en quelque chofe, puifqu’il ne fe trouve
que dans les coquilles-dont la lèvre gauche eft fort petite
ou formée par une très-petite portion“ de la fécondé fpire,
& qu’il eft d’autant plus grand que la lèvre gauche eft plus
petite j comme il- eft facile dé le voir dans le genre du Sabot
\p l. 12. J , & dans celui de la Natice(pZ. 13.).
Ce que je viens de dire de la lèvre droite des Limaçon^
qui ont l’ouverture à droite, doit s’appliquer à la lèvre gau-*
che de ceux dont l’ouverture eft à gauche, comme à'celle du
Bulin, & à celle du Goret [gen.2r& 3-pk w)MpW|
La plûpart des Lintâpofts, fuMoüt ceux dont l’animal eft
analogue aux Pourpres, ont une efpece de goutiere ou de
canal ( D. Y é . gùu g.pl. 3. }-çreufë dms bemrêmitéifupé-t
riéurevde l’ouverture : quelquefois ils en ont un femblable
pratiqué dans1 l’extrêmité oppofée f E. Y ets gèri. Ikph'}. ). Je
nomme le premier canal Jupérieuf, 8c lé dcinier .cancd^ in-t:
férieur. ï l s’en trouve aulfi quelques-uns qui ont à côté du
canal fupérieur un autre canal creufé au haut de la. levre
droite, comme l’on; en voit un en F dans la coquille de Te£*.
pece de Pourpre que j’appelle Kalan (3 o. p/. çji.). G’eft la feule
des coquilles du Sénégal où j’aie obfervé cette particularité,
& je fçai qu’elle eft commune à plufieurs autres éfpeces de
Pourpres à peu près femfilables, qui fe trouvent dans la
Méditerranée.
Le canal fupérieur eft ou fort court ( D. Sakem 1. p/. 7.) ,
ou fort allongé ( C. Bolin 20.pl. 8. ) ; quelquefois evafe
(Nivar3 i.p/.o:), rétréci (Gofar22.pl.9 ) , Qu'fermé comme
un tuyau (-Jatou 21.pl. 9. ); quelquefois fans échancrure
(Vôjet 12. pl, 8. ) , de quelquefois profondément échançrç
( F a f i n 7. pl, 7..) , g K ■ » • ' 1
Le canal Wfévkur eft toujours fort court & plus petit
que je canal fupérieur j quelquefois échahçré, mais ordinajp
yement fans échancrujref ! '
D E S C O Q U I L L A G ES. : fcïp
Il nV a rien de .-particulier dans jîOuyferture déjà coquille Ouverture î
des^éb/miiÉi :tfce ir-eft qu’une longùé’1^fs||A. M. F. T. Bs des
HMtrpvÿZ. ,14.) formée; par l’éloignement Sès^attaùs, &
d’autant plus grande 'qu’ils s’écartent en- s’ouvrant davantage.-
Il y en a cependant quelqfies-un.es -donjpgs' battatïSîé^a't^er- J
mésj, ont quelques autres ouvertiiresinàturell^s." La Müfl&lg
(pV 18. )en ahne-fu-r- lë^e^nt' de f/qoq ui du
lommet-; lésijSolens ,1a Pholade?ftè le étï‘h
ont/jeux, dont chacune-eft placée aüs& ^extr^mités-- de. leur
largeur^ - - , $ • . . .
I l Opercule ne fe trouve, comme je J’ai dh éi-devant-, què 4*.
dans- î^&BipiafoWs que j’appelle Operculés.; G eft n4^||étite Opercv
jn|cs| cartiiagineüfe ou pierreufe, de figuré-variable, mais
tou j ours-platé-, & fort petite eu égard-aq corps des/pires de
la qoâ#ife'J :
Il eft-toujours attaché en deflus du pied dM’animal. Dans ' Sou attacKgf
îés uns, on le’voit! fonextrêmitq ppftédeurê,,d%forte qu’il
js’el^tgaa.è c'onfîdérablement deja’coquilie quan Ad’animal Pe-; T
tend pdUr^mahMër’ ( Jamar,pZf!^. O. ) : dans d’autres j l eft
placé; vefs.de milieu de la longueur- du pied (Sakem ,pl. 7.
dans d’autres enfin il eft fixera fa1 racine-, de maniéré qu’il joug
par une ’efpece de charniete/ur le-bord de la-* lèvre ?gatàché^
de l’ouyepture ,/pomme dafisle genre; dç KNpïite 13. %
Il imite'parfaitement en cela le fécond battant des Coquillages
Bivalves. \ ‘ - - ’ r
Il yla une particularité remarquable dans îeis; opercules
.qui ne font pas attachés immédiatement àlafacifîe, dû. pied1, *
comme ôn' les voit dans les Nériçes j c’eft que: jofilq^djp^iéâ
de l’animal, celui de la 'Pourpré par-exemple, ^H&ut l.fortir
de fa coquille, l’opercule demi-rond qui fe trouvoit préfen-
ter fa pointe fupérieure à ,l’extrémité lupérieure de l’quver-
. ture lorfqu’il la bouchoit, la préfente au contraire,à fon extrémité
;inférieure, ce qui.ne^s’opere que par un retournement
entier de cette partie. -On obferve ce Retournement de
l’opercule d’une maniéré affez fenfible non-feulement dans
la Pourpre, mais même dans le Roiàlêair, dans le Buccin 8c
: dans'plufieurs autres Limaçons operculée, lorfqu’oh ^pit atr
.tentiveménwanimàl fortir de fa.coquille, ou y rentrer plu*
•fieurs fois de fuite.
ƒ