'1.
Gondole.
'Bulm.
Goret.
Piétin.
Limaçon.
Grmier.
Lépas.
Cette efpece parole fe rapprocher des efpëces crois 8c
quatre ( i) du genre de la Porcelaine.
R EM A R Q UE S
S ur l e s L ima ç on s U n i y a i ve s,
J ’Ai tâché de faire voir dans-cette première feétion les rapports
qui fe trouvent entre lçs Coquillages qui y font traités,
èn rapprochant ceux qui ont entr’eux le plus dé reflemblaur
ce, & en les réunifiant en cinq petites familles $ mais on pëut
les confidérer encore fous plusieurs autres points dè'vüe: on
peut; les. regarder comme formant deux'familles diftinguées,
dont la première raflèmble les fept premiers genres, çémç
qui font les plus fimples, tant dans la figure de la coquille
que dans celle de l’animal, tels que la Gondole, le Bulin,
ÏÛGoret ? le Piéûn, lëLâmâçôn, î’Ormier 8c^Ledaii’ ^ *
On a vû i°. que foit que leur coquille fût faite en- Haffin,
ou roulée en fpirale, foit que les fpires fuflent tournées à
droite ou à gauchg,Ieur ouverture n’a point de canal à aucune
dé fcs extrémités. :
2°i Que leur animal n’a point de langue qui forte hors de
la bouche ; mais feulement deux mâchoires. -
. 3°. Que l’ouverture de l’anus 6c de. la respiration! ne fe
trouve que fur Içscptés de l’animal, foit à fâdroite^Yoit à
fa gauche, excepte dans la première pipécé d’Ormier}8cdans
les efpecçs fix & fept dp Lépas, qui l’ont vgrsHe^milieu du
dos.
49. Enfin, qnf ces animaux'fe nourrififêntplusvolontiers
de végétaux que de là chairdes animaux. ,
Malgré cette reflçmblance générale que î’on trouve entre
ces iept premiers Genres, on ne voit pas beaucoup deliaifon.
pntr’eux par les rapports particuliers des autres parties ; 8c fi
l’on en excepte celui du Goret 8c celui du Bulin
trent l’un dans l’autre, les autres font très-cliftiügués & fe%
parés par des intervalles qui laifiTent délirer encore beaucoup,
de Genres qui vraifemblablement fe rencontreront1 dapsd’w-*
très pays. 3
(1) Voyez la page <ÿ:,is ~
Qu
U N I V A L V E S. 8t
O a apperçoit une plus grande liaifoû entre les cinq genres-
qui Auvent, fçavçur ^ l’Y et, J a Vis , fà. Ppr c-èjaike, le Pucelage.' y*1*’
& îe Maiitêlet. Ils fembl'eni mêmenarapprocher infenfible- vis.’
ment de 1 aXeco ndpieétion,dçs.Goquillâges O pereulés, comme[ Porcelaine,
on lq verra ^'-comparant les'généralités fui vantes avec celles Mantefeû
qui foril comniunëslaux Opèrcuîés./ h
i°. Leur coqpille a toujours au moins un-t|lpfl à fon
ouverture.'
2°.'L ’aaimai a danst-oms une trompe qui fort 'ordinair#f -
ment âdh’â'fe'ouch^fe^
3 °."L'ouve;rturefde Panps,* 8c celle-de la refpiration ou la
trachée,n’efl jamais fur le&côté -, elle fumônffdpâ®un tuyau
qui pâlfe.paf-déïfûs îé cMi derriefe l^teteld'& l’animal.,
^ qp!,' Leur pied efi tou jours qavoeè aSexuêmité antérieure
par un' profond 'fillon/ j
Enfin^ ilsmÿit'çommuhénmnt: oc vivent plus
Volontiers' des fùbftances.-ammales ’que^ps Tùbmn^H vége^* \
taies. Ge fôn,t eux quipe|fe|ri:t les aütfës^êAumgs-, fonrermj0|
celles de leurs Semblables i“pour fe nourrir %*;la çhair d|§ ‘
animaux qu’elles contiennent,